Sequential peak‐load pricing: the case of airports and airlines

. We investigate airport peak‐load pricing using a vertical structure of airport and airlines. We find that a profit‐maximizing airport would charge higher peak and off‐peak runway prices and a higher peak/off‐peak price differential than a public airport. Consequently, airport privatization would lead to both fewer total passengers and fewer passengers in the peak period. Although peak‐travelling passengers benefit from fewer delays, this low level of peak congestion is not efficient, suggesting that airport privatization cannot be judged based on its effect on congestion alone. We also examine pricing behaviour of a public airport constrained to charge a time independent price. On étudie la tarification de pointe dans une structure verticale d'aéroports et de compagnies d'aviation. On découvre qu'un aéroport qui maximise ses profits chargerait des prix plus élevés pour l'usage des pistes (tant aux heures de pointe qu'en autre temps) qu'un aéroport public, ainsi qu'un différentiel plus grand entre ces différents moments. En conséquence, la privatisation des aéroports va entraîner à la fois moins de passagers et moins de passagers aux heures de pointe. Même si ceux qui voyagent aux heures de pointe vont devoir subir moins de délais, cette moindre congestion n'est pas efficace. Voilà qui suggère qu'on ne doit pas évaluer la privatisation des aéroports seulement à l'aune de l'impact sur la congestion. Les auteurs examinent aussi les stratégies de tarification d'un aéroport public contraint à imposer une tarification qui ne peut varier selon le moment d'usage dans le temps.