Participatory Guarantee Systems for organic farming: reclaiming the commons

Using the definition developed by Hess and Ostrom (2007), we consider the content of organic farming labels as a system of intellectual common-pool resources. Access to this resource is threatened by phenomena of enclosure and commodification. Third party certification, which is controlled by private competitive operators, is becoming the unique channel to gain legal access to public labels in many countries. However, the high cost of this certification may exclude a large part of the community at the origin of the resource – especially small diversified farmers. It also threatens resource renewal. In this article, we describe an alternative mechanism called participatory guarantee systems (PGS). Participatory certification is based on peer-review assessment (involving producers from the community), additional control mechanisms are also mobilized according to the context, in order to measure compliance with the standard’s specifications. PGS encourage producers to share knowledge, support ongoing learning processes and, thus, resource renewal. Drawing on design principles from Ostrom’s approach, we analyse ten PGS initiatives in the world – Nature et Progrès (France), Ecovida (Brazil), Certified Naturally Grown (United States), Organic Farm New Zealand, the Asociacion Nacional de Productores/as Ecologicos (Peru), Vietnam PGS, PGS India, Ngong Organic Farmer Association (Kenya), Good Market Organic PGS (Sri Lanka) and BioSPG du Conseil National de l'agriculture Biologique (Burkina Faso) – and discuss their robustness and sustainability. We demonstrate their relatively robustness in terms of self-organization and suggest that their current development in many countries contribute to a re-appropriation of the commons. ....French Abstract: En utilisant la définition développée par Hess et Ostrom (2007), nous considérons le contenu des labels d'agriculture biologique comme un système de ressources communes intellectuelles. L'accès à cette ressource est menacé par des phénomènes de privatisation et de marchandisation. La certification par tiers qui fait appel à des opérateurs privés indépendant est devenu le seul moyen d'accéder aux labels publics dans de nombreux pays. Cependant, le coût élevé de cette certification peut exclure une grande partie de la communauté à l'origine de la ressource - en particulier les petits agriculteurs diversifiés. Elle menace également le renouvellement de la ressource. Dans cet article, nous décrivons un mécanisme alternatif appelé système de garantie participative (SPG). La certification participative est d’abord basée sur une évaluation par les pairs (impliquant les producteurs de la communauté), des mécanismes de contrôle supplémentaires sont également mobilisés en fonction du contexte, afin de mesurer la conformité à la norme. Les SPG encouragent les producteurs à partager leurs connaissances, à appuyer les processus d'apprentissage continu et, par conséquent, à renouveler la ressource commune. En nous basant sur les principes de conception d'Ostrom, nous analysons dix initiatives de SPG dans le monde - Nature et Progrès (France), Ecovida (Brésil), Certified Naturally Grown (États-Unis), Organic Farm New Zealand, Asociacion Nacional de Productores/as Ecologicos (Pérou), Vietnam PGS, PGS India, Ngong Organic Farmer Association (Kenya), Good Market Organic PGS (Sri Lanka) et BioSPG du Conseil national de l'agriculture biologique (Burkina Faso). Nous démontrons leur relative robustesse en termes d'auto-organisation et suggérons que leur développement actuel dans de nombreux pays contribue à une réappropriation des communs.