1979-1984 : une nouvelle donne pour les branches de l'industrie

[eng] 1979-1984 : a new datum for industrial branches - Investment recovery, indispensable forthe modernization of French industry, intervened only at the end of developments wich had begun in the mid-1970s, spurred by the second oil shock. Affecting all industrial branches to a greater or lesser degree, these changes boil down to several major features : first, an increasing industrial extroversion, reinforced, since 1979, by the stagnation of domestic demand, leaving most branches open to foreign competition; second, a shrinking of the industrial labor force and a relaxing of managerial styles to deal with labor, allowing the maintenance of significant gains in productivity; third, a drop in investment, but with a continued effort in research and development in some high performance branches; last, a deterioration of financial results fueling increased recourse to credit. If some branches are overall in a worse position (ore extraction, machinery-tools, etc.), most are in contradictory situations according to the accepted criterion of performance. Branches which show significant financial profitability do not necessarily show strong production growth or a highly skilled labor force. This is the case in several branches of traditional consumer goods (shoes, clothing, hosiery, furniture, etc.). Although in recession and in deficit on the level of foreign trade, these branches are in good financial health, at the price, it is true, of the disappearance of the least well-positioned companies. The branches which show the greatest expansion or which are the most competitive in exports can also be very much in debt. This is the case in the aeronautics and professional electronics industries. A special case : the steel industry is in recession, its financial situation is very difficult, but it remains a strong point in exportation. Last, the food-production industries, in general, are in a good position whatever the accepted indicator. [spa] 1979-1984 : Un nuevo rumbo para las ramas industriales - La reactivación de la inversion, imprescindible para la modernización de la industria francesa, interviene al cabo de evoluciones iniciadas a mediados de los aftos del setenta, aceleradas por la segunda crisis petrolera. Al afectar poco o mucho todas las ramas, estos cambios pueden resumirse en algunos grandes rasgos : extraversión creciente de la industria reforzada por el estancamiento de la demanda interior desde 1979, la mayoria de las ramas estando, de hoy en adelante, muy expuestas a la competitividad extranjera, el descenso de los efectivos industriales, la flexibilización de los modos de gestion de la fuerza laboral que permiten mantener ganancias de productividad de consideración; el descenso de la inversion si no también mantener el esfuerzo de búsqueda desarrollo en algunas ramas fuera de lo corriente; finalmente, el deterioro de los resultados financieros que propiciaron un recurso creciente al adeudo. . Si algunas ramas están globalmente en mala postura, (extracción de minérales, máquinas- útiles...) la mayoria de ellas están en situación contradictoria según criterio de hazaña retenido. Las ramas que gozan buena rentabilidad financiera no tienen, por descontado, un fuerte crecimiento de su producción ni un elevado nivel de cualificación de su fuerza laboral. Tal es el caso de varias ramas de bienes de consumo tradicionales (calzado, vestido, géneros de punto, muebles...). Si bien en recesión y muy deficitarias, en plan de comercio exterior están en buena salud financiera, a costa, es verdad, de la desaparición de las empresas no tan bien ubicadas. Las ramas de mayor expansion o las mas competidoras para la exportación pueden también verificarse muy adeudadas. Tal es el caso de la aeronáutica o de la electrónica profesional. Casos particulares; la siderurgia esta en recesión, su situación financiera muy dificultosa pero permanece fuerte ante la exportación. En fin, las industrias agro- alimenticias se hallan, por lo general, en buena posición, fuere cual fuere el indicador retenido. [fre] 1979-1984 : une nouvelle donne pour les branches de l'industrie . Michel Delattre . La reprise de l'investissement, indispensable à la modernisation de l'industrie française, intervient au terme d'évolutions commencées au milieu des années soixante-dix, accélérées par le second choc pétrolier. Affectant peu ou prou toutes les branches, ces changements se résument en quelques grands traits : l'extraversion croissante de l'industrie, renforcée par la stagnation de la demande intérieure depuis 1 979, la plupart des branches étant désormais très exposées à la concurrence étrangère; la chute des effectifs industriels, l'assouplissement des modes de gestion de la main-d'œuvre permettant de maintenir des gains de productivité importants; la baisse de l'investissement, mais le maintien de l'effort de recherche- développement dans quelques branches très performantes; enfin, la dégradation des résultats financiers ayant alimenté un recours croissant de l'endettement. . Si quelques branches sont globalement en mauvaise posture (extraction de minerais, machines-outils...), la plupart sont en situation contradictoire selon le critère de performance retenu. Les branches ayant une bonne rentabilité financière n'ont pas nécessairement une forte croissance de leur production, ni un haut niveau de qualification de leur main-d'œuvre. C'est le cas de plusieurs branches de biens de consommation traditionnels (chaussures, habillement, bonneterie, meubles...). Bien qu'en récession et très déficitaires sur le plan du commerce extérieur, elles sont en bonne santé financière, au prix il est vrai de la disparition des entreprises les moins bien placées. Les branches qui ont la plus forte expansion ou qui sont les plus compétitives à l'exportation peuvent être aussi très endettées. C'est le cas de l'aéronautique ou de l'électronique professionnelle. Cas particulier, la sidérurgie est en récession, sa situation financière est très difficile, mais elle reste un point fort à l'exportation. Enfin, les industries agro-alimentaires sont en général en bonne position, quel que soit l'indicateur retenu.