Housing tax expenditures and financial intermediation

Through the lens of a multi‐agent dynamic general equilibrium model, we examine the effects of changes in preferential housing‐related tax treatments on macroeconomic aggregates and welfare. Our first finding is that financial frictions on banks contribute to lowering tax multipliers. The multipliers that we find are smaller over a horizon of 20 quarters—they range from −0.55$$ -0.55 $$ to −0.35$$ -0.35 $$, while the long‐run tax multipliers range from −1.12$$ -1.12 $$ to −0.74$$ -0.74 $$. We then find that the reduction in the deduction of mortgage interest payments delivers the lowest long‐run multiplier. We also implement revenue‐neutral tax reforms and find that the repeal of mortgage deductibility is the best housing tax policy because it generates small losses in output. Les dépenses fiscales en logement et l'intermédiation financière. Dans l'optique d'un modèle d'équilibre général dynamique multiagent, nous examinons les effets des changements apportés aux traitements fiscaux préférentiels sur le marché du logement, les agrégats économiques et le bien‐être. Notre première conclusion, c'est que les frictions financières sur les banques contribuent à diminuer les multiplicateurs fiscaux. Les multiplicateurs que nous observons sont plus petits sur un horizon de 20 trimestres, allant de ‐0,55 à ‐0,35, tandis que les multiplicateurs fiscaux à long terme se situent dans une fourchette de ‐1,12 à ‐0,74. Nous constatons ensuite que la réduction de la déduction des versements d'intérêts hypothécaires procure le multiplicateur à long terme le plus faible. Nous appliquons également des réformes fiscales sans incidence sur les recettes et constatons que l'abrogation de la déductibilité de l'hypothèque constitue la meilleure politique fiscale en matière de logement, puisqu'elle génère de petites pertes de production totale.