Recalibrating Development Co-operation: How Can African Countries Benefit from Emerging Partners?

With the recent boost of emerging economies in African economic relations, a different philosophy of development co-operation is progressively gaining momentum. Indeed, there are critical differences in the way development co-operation is provided by traditional and emerging partners. For the latter, aid is only one element of a broader economic engagement toolbox. These new realties on the ground mark a qualitative change in the provision of development co-operation both in terms of sectoral allocation and modalities of delivery, which in turn impacts on outcomes as well as the challenges for the recipient countries. We evaluate concerns often raised in this respect (e.g. the lack of policy conditionality destroying Western efforts to promote better governance) and stress that a new set of challenges emerges for African governments in the light of these different engagement modalities. The challenges for African governments to make the most of the new modes of co-operation could be summarised as follows: i) to define a clear strategy; ii) to ensure maintenance; and iii) to enhance their bargaining position. L’augmentation des relations économiques entre l’Afrique et les partenaires émergents rend plus claire la différence de concept qui sous-tends la coopération au développement offerte par les partenaires traditionnels et émergeants. Dans la philosophie des partenaires émergents l’aide n’est qu’un élément d’une boite à outils beaucoup plus large. Ces nouvelles réalités de terrains sont la marque d’un réel changement qualitatif dans l’offre de coopération au développement, aussi bien en termes d’allocation sectorielle des ressources que de modalités d’approvisionnement, ce qui a un impact sur les résultats et sur les défis auxquels les pays bénéficiaires auront à faire face. Ce rapport analyse les sujets d’inquiétudes récurrents (comme par exemple l’absence de conditionnalité politique qui pourrait détruire les efforts des partenaires occidentaux pour promouvoir la bonne gouvernance) et souligne l’émergence de nouveaux défis pour les gouvernements africains à la lumière de ces différentes modalités. Afin de tirer tout l’avantage de ces nouveaux modes de coopération les gouvernements africains devront : définir une stratégie explicite, assurer la maintenance et renforcer leur pouvoir de négociation.