Conflicting Transfer Pricing Incentives and the Role of Coordination

Our study evaluates the role of coordination, at both the government and the firm level, on the transfer prices set by U.S. multinational corporations (MNCs) when income taxes and duties cannot be jointly minimized with a single transfer price. We find that either the presence of a coordinated income tax and customs enforcement regime or coordination between the income tax and customs functions alters transfer prices for these firms. Our analyses have implications for both firms and taxing authorities. Specifically, our findings suggest that MNCs might decrease their aggregate tax burdens by increasing coordination within the firm or that governments might increase their aggregate revenues by improving coordinating enforcement across taxing authorities. Our study is novel in that we document, in a specific setting, how coordination influences MNCs’ tax reporting behavior. Les auteures évaluent le rôle de la coordination, tant à l’échelon des administrations fiscales qu’à celui de l'entreprise, dans l’établissement de prix de cession interne par les sociétés multinationales des États‐Unis lorsqu'un prix de cession interne ne permet pas de réduire au minimum à la fois les impôts sur les bénéfices et les droits de douane. Elles constatent que la présence d'un régime coordonné d'application de l'impôt sur le revenu et des droits de douane ou une coordination des fonctions fiscale et douanière modifie les prix de cession interne de ces sociétés. Leurs analyses ont des répercussions tant pour les entreprises que pour les administrations fiscales. Plus précisément, les résultats de ces analyses laissent croire que les sociétés multinationales pourraient réduire leur fardeau fiscal global grâce à une meilleure coordination au sein de l'entreprise ou que les administrations fiscales pourraient accroître leurs recettes globales en améliorant la coordination de l'application de l'impôt et des droits de douane dans les différentes administrations fiscales. L’étude est novatrice en ce que les auteures documentent, dans un contexte défini, de quelle façon la coordination influe sur le comportement des sociétés multinationales en matière de déclarations fiscales.