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A Multilateral Exchange Rate Model (Un modèle de taux de change multilatéral) (Un modelo multilateral de tipos de cambio)

Author

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  • Jacques R. Artus

    (International Monetary Fund)

  • Rudolf R. Rhomberg

    (International Monetary Fund)

Abstract

The general equilibrium model described in this paper was developed to facilitate the assessment of the trade effects of simultaneous changes in the exchange rates of several countries that are closely associated through foreign trade. The analysis of the trade effects of such a currency realignment requires that account be taken of the simultaneous interaction among prices, incomes, and spending of the countries where exchange rates have been altered and of the trading partners of these countries; such an analysis can best proceed within the framework of a general equilibrium model. The trade effects considered are those that would occur after an adjustment period of two to three years. Thus, the model is not directly relevant to the estimation of either shortrun effects (when previously agreed contracts expressed in local currency or foreign exchange and the information-decision-delivery lags play a crucial role) or ultimate long-run effects (when all commodity and factor prices may be considered perfectly flexible, and labor and capital perfectly mobile). In its structure, the model is similar to a Walrasian static general equilibrium model. It consists of equations expressing demand, supply, and market equilibrium conditions for the various products. As used in some recent applications, the model identifies 15 countries or groups of countries (the 14 industrial countries and the rest of the world); three goods for final demand (shown with the standard international trade classification (SITC) number)--food, beverages, and tobacco (SITC 0-1), manufactures (SITC 5 to 9), and a class of nontraded goods; and two intermediate goods-raw materials (SITC 2 and 4) and mineral fuels (SITC 3). Each of these goods is assumed to be differentiated in use according to the country of production. A good produced by a particular country is named a product. Hence, the model distinguishes 75 (15 × 5) different products, each supplied by only one country. Various constraints are imposed on the utility functions, so that the numerous demand price elasticities can be derived from a fairly limited number of basic parameters: trade shares, import and export price elasticities, and expenditure elasticities. In each country, a matrix of supply elasticities quantitatively represents the possibility of transferring resources from the production of one good to the production of another in response to price incentives. Shifts in the supply schedules reflect changes in the prices of imported products used as inputs in the production process as well as changes in wages and indirect taxes induced by the effect of exchange rate changes on the cost of living. The model is closed by assuming that the level of the total real output of each country is a target that is determined exogenously. The total nominal spending is assumed to be adjusted by the authorities with the help of monetary and fiscal policies by whatever amount is necessary to reach the total output target. The model is employed to derive for each country the changes in nominal spending and the trade balance that corresponds to the chosen (proportionate) changes in the levels of output and the foreign exchange rates for all countries. In recent applications, the total real output of each country was kept constant. This last assumption permits isolation of the effects of a change in exchange rates. /// Le modèle d'équilibre général décrit dans cette étude a été conçu pour faciliter l'évaluation des incidences sur le commerce des changements simultanés des taux de change de plusieurs pays qui entretiennent des liens commerciaux étroits. Afin d'analyser les incidences commerciales de ces réalignements monétaires, il faut tenir compte des interactions simultanées entre les prix, les revenus et les dépenses des pays dont les taux de change ont été modifiés et de ceux de leurs partenaires commerciaux; le meilleur moyen d'effectuer cette analyse est d'utiliser un modèle d'équilibre général. Les incidences commerciales étudiées sont celles qui se produisent après une période d'ajustement de deux à trois ans. Par conséquent, ce modèle n'est pas directement applicable à l'évaluation des incidences à court terme (lorsque les contrats conclus auparavant et exprimés en monnaie locale ou en devises, et les décalages en matière d'information, de décision et de livraison jouent un rôle décisif) ou les effets à long terme (lorsque tous les prix des facteurs de production et des marchandises peuvent être considérés comme étant flexibles, et la main-d'oeuvre et le capital comme étant parfaitement mobiles). De par sa structure, ce modèle est analogue à un modèle d'équilibre général statique du type Walrassien. Il se compose d'équations qui expriment la demande, l'offre et les conditions d'équilibre du marché pour les divers produits. Sous la forme où il a été utilisé dans des applications récentes, le modèle porte sur 15 pays ou groupes de pays (les 14 pays industrialisés et le reste du monde); trois catégories de biens pour la demande finale (identifiées par leurs références dans la Classification type pour le commerce international ou CTCI) -- les produits alimentaires, les boissons et les tabacs (CTCI 0-1), les articles manufacturés (CTCI 5 à 9), et une catégorie de biens non commercialisés sur les marchés mondiaux; et deux catégories de biens intermédiaires -- les matières premières (CTCI 2 et 4) et les combustibles minéraux (CTCI 3). Chaque bien est différencié en fonction du pays d'origine. Un bien originaire d'un pays déterminé s'appelle un produit. Le modèle distingue donc 75 (15 × 5) produits différents, chacun d'entre eux n'étant fourni que par un seul pays. Diverses contraintes sont imposées aux fonctions d'utilité afin que les nombreuses élasticités de demande en fonction des prix puissent être dérivées à partir d'un nombre relativement limité de paramètres fondamentaux: part du marché, élasticités des importations et des exportations en fonction des prix et élasticité en fonction des dépenses globales. Pour chaque pays, une matrice des élasticités de l'offre quantifie les possibilités de transfert des facteurs de production entre les différents secteurs sous l'effet des prix. Les modifications des conditions de l'offre traduisent les variations des prix des produits d'importation utilisés dans le processus de fabrication ainsi que les variations des salaires et des impôts indirects qui découlent de l'incidence des modifications des taux de change sur le coût de la vie. Dans ce modèle, le niveau de la production réelle totale de chaque pays est considéré comme un objectif déterminé de façon exogène. On suppose également que les autorités utilisent les politiques monétaire et budgétaire pour ajuster les dépenses nominales totales du montant nécessaire pour atteindre l'objectif fixé à la production totale. Le modèle est ensuite utilisé afin de déterminer pour chaque pays les variations des dépenses nominales et de la balance commerciale qui correspondent aux modifications choisies (proportionnelles) pour les niveaux de la production et les taux de change de tous les pays. Dans les applications récentes du modèle, on a supposé que la production réelle totale de chaque pays restait inchangée. Cette hypothèse permet d'isoler les incidences d'une modification des taux de change. /// El modelo de equilibrio general descrito en este estudio se preparó con objeto de facilitar la evaluación de los efectos en el comercio de las modificaciones simultáneas de los tipos de cambio de varios países con estrechas relaciones comerciales. Para analizar los efectos en el comercio de esta reordenación de monedas es preciso tener en cuenta la interacción simultánea de los precios, el ingreso y el gasto de los países cuyos tipos de cambio se han modificado y de los países con los cuales mantienen relaciones comerciales. Este análisis puede realizarse mejor en el marco de un modelo de equilibrio general. Los efectos en el comercio son los que se producen después de un período de dos o tres años. En consecuencia, el modelo no es directamente pertinente para estimar los efectos a corto plazo (cuando cumplen una función vital los contratos previamente concertados en moneda nacional o extranjera y los desfases entre la información, decisión y despacho de mercancías) o los efectos definitivos a largo plazo (cuando pueden considerarse perfectamente flexibles todos los precios de productos y factores, y perfectamente móviles el trabajo y el capital). La estructura del modelo se asemeja al modelo estático de equilibrio general de Walras. Consiste en ecuaciones que expresan las condiciones de equilibrio de la demanda, la oferta y el mercado de los distintos productos. Al igual que en algunas aplicaciones recientes, el modelo identifica 15 países o grupos de países (los 14 países industriales y el resto del mundo); tres bienes de demanda final (indicados con el número de la Clasificación Uniforme para el Comercio Internacional (CUCI)--productos alimenticios, bebidas y tabaco (CUCI 0-1), artículos manufacturados (CUCI 5 a 9) y una clase de bienes que no son objeto de comercio internacional; y dos bienes intermedios -- materiales crudos (CUCI 2 y 4) y combustibles minerales (CUCI 3). Se supone que cada uno de estos bienes se diferencia en el uso según el país que lo produce. Un bien producido por un determinado país se denomina producto. En consecuencia, el modelo distingue 75 (15 × 5) productos distintos, cada uno suministrado por un sólo país. Se imponen varias restricciones a las funciones de utilidad, de forma que pueden derivarse muchas elasticidades de demanda-precio a partir de un número relativamente reducido de parámetros básicos: participación en el comercio, elasticidad de demanda-precio de la importación y la exportación, y elasticidad con respecto al gasto global. En cada país, una matriz de elasticidades de oferta representa cuantitativamente las posibilidades de transferir recursos, de la producción de un bien a la producción de otro, como reacción frente a incentivos de precio. Los desplazamientos de las curvas de oferta se deben a las variaciones de los precios de los productos importados utilizados como insumos en el proceso de producción, así como a las variaciones de los salarios y los impuestos indirectos, inducidas por el efecto de las modificaciones del tipo de cambio en el costo de la vida. En este modelo el nivel de producción real total de cada país se ha considerado como meta determinada exógenamente. Se supone que las autoridades ajustan el gasto total nominal con la política fiscal y monetaria en el grado necesario para alcanzar la meta de producción total. El modelo se emplea para determinar las variaciones del gasto nominal y de la balanza comercial de cada país, que corresponden a las variaciones seleccionadas (proporcionales) de los niveles de producción y de los tipos de cambio de todos los países. En aplicaciones recientes, se ha mantenido constante el producto real total de cada país. Este supuesto permite aislar los efectos de una modificación de los tipos de cambio.

Suggested Citation

  • Jacques R. Artus & Rudolf R. Rhomberg, 1973. "A Multilateral Exchange Rate Model (Un modèle de taux de change multilatéral) (Un modelo multilateral de tipos de cambio)," IMF Staff Papers, Palgrave Macmillan, vol. 20(3), pages 591-611, November.
  • Handle: RePEc:pal:imfstp:v:20:y:1973:i:3:p:591-611
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    Cited by:

    1. J. Peter Neary, 2006. "Measuring Competitiveness," The Economic and Social Review, Economic and Social Studies, vol. 37(2), pages 197-213.
    2. Fischer, Bernhard & Spinanger, Dean, 1986. "Factor market distortions and export performance: An eclectic review of the evidence," Kiel Working Papers 259, Kiel Institute for the World Economy (IfW Kiel).

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