Optimal Monetary and Fiscal Stabilisation Policies

This paper studies optimal stabilisation policies under commitment when monetary policy sets nominal interest rates and fiscal policy decides on public expenditure, income tax rates, and issuance of nominal non-contingent debt. High levels of government debt adversely affect the steady state of the economy and increase aggregate volatility. The latter emerges because debt exposes the government budget to real interest rate risk and thereby induces stronger volatility of taxes and public spending. The optimal variability of fiscal deficits is found to increase with the level of government debt, while the optimal variability of nominal interest rates decreases. Overall, optimal stabilisation policy does not require annual fiscal deficits to deviate by more than 3 percentage points of GDP from their steady state value or nominal interest rates to fall all the way to zero. Only if the standard deviation of economic disturbances is two to three times larger than suggested by post-war evidence do such events occur with non-negligible probability. Politique optimale de stabilisation monétaire et budgétaire Cet article étudie la politique optimale de stabilisation dans des conditions telles que la politique monétaire fixe les taux d’intérêt nominaux et la politique budgétaire détermine les dépenses publiques, les taux de l’impôt sur les revenus et l’émission de la dette nominale non contingente. Un niveau élevé d’endettement public a des effets négatifs sur l’état stationnaire de l’économie et accroît la volatilité globale. Cette volatilité tient à ce que la dette expose le budget de l’État à un risque de taux d’intérêt réel et provoque donc une plus grande instabilité de l’impôt et des dépenses publiques. On constate que la variabilité optimale des déficits budgétaires s’accroît en fonction du niveau de la dette publique, contrairement à la variabilité des taux d’intérêt nominaux, qui diminue. Au total, une politique optimale de stabilisation n’exige pas que le déficit budgétaire annuel s’écarte de plus de 3 points de PIB de sa valeur à l’état stationnaire, ni que les taux d’intérêt nominaux tombent totalement à zéro. C’est seulement si l’écart type des perturbations économiques est deux à trois fois supérieur aux résultats observés depuis la fin de la guerre que de tels événements se produisent, avec une probabilité non négligeable.