Modélisation des effectifs dans les secteurs de la santé et de l’éducation

This report provides an estimate of the changing workforce in the health and education sectors based on administrative data. Using data from Statistics Canada's Longitudinal Education-Labour Market Linkage Platform, we track the labour market for post-secondary graduates in teaching and nursing, two occupations that are currently experiencing recruitment challenges. We present figures on the number of graduates by year for cohorts graduating from 2010 to 2016, as well as their retention rate in the province of graduation. We also present median residency and income pathways. This report focuses on Quebec, but we also present figures for Ontario for comparison. Our results suggest that few Quebec graduates choose to move outside of the Belle Province: less than 5% of graduates since 2010 make this choice. Thus, our retention power is much greater than that of Ontario, which has a much higher attrition rate. Using data from the 2016 Canadian Census of Population, we also calculate retention in the profession by age. Our results suggest that retention in both nursing and education has been relatively stable for almost 25 years. Contrary to the media message, there does not appear to be any greater or lesser difficulty in retaining new faculty in the profession. It appears that there has always been some attrition rate of about 25%. Finally, we are also relaying figures on demographic projections from the Institut de la statistique du Québec. The figures provided in this report can be used as a basis for future simulation work. We conclude with a brief review of some of the initiatives used in other countries to increase enrolment in education. Ce rapport fournit une estimation de l’évolution des effectifs dans les secteurs de la santé et de l’éducation à partir de données administratives. En se basant sur les données de la Plateforme de liens longitudinaux entre l’éducation et le marché du travail de Statistique Canada, nous suivons sur le marché du travail les diplômés postsecondaires en enseignement et en sciences infirmières, deux professions qui connaissent des difficultés de recrutement à l’heure actuelle. Nous présentons des chiffres sur le nombre de diplômés par année pour les cohortes ayant obtenu leur diplôme de 2010 à 2016, ainsi que sur leur taux de rétention dans la province d’obtention du diplôme. Nous présentons également des parcours de résidence et de revenus médians. Ce rapport s’intéresse au cas du Québec, mais nous présentons également les chiffres portant sur l’Ontario, pour fins de comparaison. Nos résultats suggèrent que peu de diplômés du Québec choisissent de s’établir en dehors de la Belle Province : moins de 5 % des diplômés depuis 2010 font ce choix. Ainsi, notre pouvoir de rétention est nettement plus grand que l’Ontario, qui enregistre des départs beaucoup plus importants. Grâce aux données du Recensement canadien de la population de 2016, nous calculons également la rétention dans la profession selon l’âge. Nos résultats suggèrent que le taux de rétention, tant en enseignement qu’en sciences infirmières, est relativement stable depuis près de 25 ans. Contrairement au message véhiculé dans les médias, il ne semble pas qu’on ait plus ou moins de difficulté à retenir les nouveaux enseignants dans la profession. Il semble qu’il y ait toujours eu un certain taux d’attrition avoisinant les 25 %. Finalement, nous relayons également des chiffres sur les projections démographiques de l’Institut de la statistique du Québec. Les chiffres fournis dans ce rapport pourront servir de base à de futurs travaux de simulation. Nous concluons en présentant une brève revue de certaines initiatives utilisées dans d’autres pays pour rehausser les effectifs en enseignement.