Quasi-Dynamique Des Systèmes De Tinbergen-Bos

Les systèmes de Tinbergen-Bos (STB) génèrent des organisations économiques spatiales appelées "systèmes", ceux-ci étant basés sur des agglomérations locales d'activités économiques, appelées "centres" ; en fait ils produisent de véritables "paysages économiques", surtout que, dans l'état actuel de l'analyse de ces systèmes, ceux-ci reposent sur l'utilisation systématique d'une métrique de Manhattan, à la fois pour représenter les réseaux majeurs, et pour desservir le hinterland rural. La fonction objectif du modèle peut inclure des propensions à consommer, des coefficients d'entrée-sortie, des coûts de contacts interpersonnels, l'évolution de ces paramètres étant fonction de l'accroissement des revenus, des préférences accrues pour la diversité, des changements technologiques, des conditions de concurrence au sein des activités économiques (concurrence homogène ou hétérogène), des interventions publiques, et d'autres facteurs explicitement intégrables. L'évolution quasi- dynamique de STB – en fait une simulation multi-urbaine – peut ainsi être étudiée dans le détail, utilisant des résultats sur la séparabilité de leurs aspects de localisation et d'affectation ; des recherches sont en cours pour produire un logiciel adapté à ce problème. La présente étude relie ces analyses à des courants de pensée plus récents, comme celui de la "nouvelle économie géographique", en particulier en ce qui concerne l'hétérogénéité et la diversité des produits.