An Empirical Analysis of Analysts' Capital Expenditure Forecasts: Evidence from Corporate Investment Efficiency

We examine whether the information conveyed in a relatively new analyst research output—capital expenditure (capex) forecasts—affects corporate investment efficiency. We find that firms with analyst capex forecasts exhibit higher investment efficiency. This effect is stronger when the forecasts are issued by analysts with higher ability or greater industry knowledge. Moreover, the effect of capex forecasts on investment efficiency varies with the signals they convey about future growth opportunities—positive‐growth signals are more effective in reducing underinvestment, while negative‐growth signals are more effective in reducing overinvestment. Cross‐sectional tests suggest that these effects operate at least in part through both a financing channel and a monitoring channel. Taken together, our results suggest that analysts' capex forecasts convey useful information about firms' growth opportunities to managers and investors, which can facilitate efficient investment. Une analyse empirique des prévisions des analystes quant aux de dépenses en immobilisations : données relatives à l'efficience des investissements des entreprises Les auteurs se demandent si les renseignements que livrent les résultats de recherches relativement récentes, concernant les prévisions de dépenses en immobilisations des analystes, influent sur l'efficience des investissements des entreprises. Ils constatent que les investissements des sociétés à l'égard desquels les analystes formulent des prévisions de dépenses en immobilisations affichent une efficience supérieure, supériorité qui croît avec la compétence ou la connaissance du secteur d'activité que possèdent les analystes formulant les prévisions. En outre, l'incidence des prévisions de dépenses en immobilisations sur l'efficience des investissements varie selon les indicateurs communiqués quant aux possibilités de croissance future — les indicateurs de croissance étant davantage susceptibles de réduire le sous‐investissement lorsqu'ils sont positifs et le surinvestissement lorsqu'ils sont négatifs. Les résultats d'analyses transversales semblent indiquer que cette incidence se manifeste, à tout le moins en partie, tant par la voie du financement que par celle du suivi. Dans leur ensemble, les résultats de l'étude laissent croire que les prévisions des analystes quant aux dépenses en immobilisations livrent aux gestionnaires et aux investisseurs, au sujet des possibilités de croissance des sociétés, de l'information qui est utile et susceptible de favoriser l'efficience des investissements.