Pensions 4-2 au Québec : Vers un nouveau partenariat

Quebecers with incomes of $40,000 or less, who have contributed to the QPP throughout their careers, are generally well covered by the retirement income programs currently in place, which are also referred to as Pillars I and II of the Quebec and Canadian pension systems. Less well covered are private sector workers with incomes in excess of $40,000 who are not part of an employer-sponsored pension plan. Their number is estimated at around 800,000 workers. The challenges facing these workers are all the greater as the financial reality indicates that savings must begin when you are young to have a tangible impact on retirement income. However, this unavoidable reality of financial planning is confronted with the needs and requirements of everyday practical life. At age 30, retirement concerns are less pressing than developing a career, establishing and supporting a family and maintaining a general lifestyle appropriate to their current and expected income. In this context, it is probably too optimistic to assume that rational and optimal savings decisions are indeed being made. However, the goal of saving for retirement remains important. Indeed, life expectancy is increasing and this phenomenon leads not only to a longer period to finance for retirement but also to a potential increase in medical expenses, with the fear that some may not be fully covered by the public health system. Are Quebecers ready to face such a possibility? The main objective of this report is to propose mechanisms through which Quebecers are encouraged to save more. These are grouped under the general heading of Pensions 4-2. Les Québécois ayant des revenus de 40 000 $ et moins, et ayant contribué au RRQ toute leur carrière, sont généralement bien couvert par les programmes de revenus de retraite actuellement en vigueur, lesquels sont aussi présentés comme les Piliers I et II des systèmes de pension québécois et canadien. Moins bien couverts sont les travailleurs du secteur privé avec des revenus dépassant les 40 000 dollars qui ne font pas partie d'un régime de pension d'employeur. Leur nombre serait de l'ordre de 800 000 travailleurs. Les enjeux auxquels font face ces travailleurs sont d'autant plus grands que la réalité financière indique que l'épargne doit commencer lorsque l'on est jeune pour avoir un effet tangible sur les revenus à la retraite. Toutefois, cette réalité incontournable de la planification financière se confronte aux besoins et exigences de la vie pratique au jour le jour. À trente ans, les soucis reliés à la retraite sont moins pressants que le développement de sa carrière, l'établissement et le support d'une famille et le maintien d'un style général de vie approprié selon ses revenus présents et attendus. Dans ce contexte, il est probablement trop optimiste de présumer que des décisions rationnelles et optimales d'épargne soient effectivement prises. Par contre, l'objectif d'épargner en vue de la retraite demeure important. En effet, l'espérance de vie augmente et ce phénomène entraîne non seulement une période plus longue à financer pour la retraite mais aussi une augmentation potentielle de dépenses médicales, avec la crainte que certaines ne soient pas complètement prises en charge par le système de santé public. Les Québécois sont-ils prêts à faire face à une telle éventualité? L'objectif principal de ce rapport est de proposer des mécanismes à travers lesquels les Québécois sont encouragés à épargner davantage. Ceux-ci sont regroupés sous le titre général de Pensions 4-2.