Etude empirique de l’internationalisation des PME : Le cas de l’entreprise familiale Française CANCE

Dans cet article nous tentons d’explorer le comportement entrepreneurial et la vision du leader-dirigeant en tant que propriétaire d’une PME familiale lors de la formulation et la mise en place d’une stratégie de délocalisation dans laquelle il s’efforce d’éviter les effets négatifs de la décision sur le développement économique du territoire où l’entreprise a historiquement été implantée. Bien que notre article se base sur un cas isolé, il met, néanmoins, en évidence le fait que les dirigeants doivent adopter un comportement socialement responsable (éthique et social) pour être en mesure d’exploiter les avantages des coûts de main d’oeuvre internationaux tout en préservant les emplois du territoire. Cette internationalisation leur permet de maintenir ou d’améliorer la compétitivité de leurs entreprises sans pour autant détruire les capacités et les ressources locales. Notre exemple démontre qu’il est possible de créer de la valeur pour les actionnaires-propriétaires et en même temps de développer l’économie locale et régionale créatrice de richesse pour l’ensemble des parties prenantes. En quelque sorte, notre cas va à l’encontre des idées reçues, celles qui consistent à dire, qu’une entreprise dans sa quête d’opportunités internationales, en particulier celles liées à la délocalisation pour réduire ses coûts, crée de la valeur pour l’actionnaire mais détruit de la richesse pour les autres parties prenantes.