Structural decomposition analysis of CO2 emissions in France from 1999 to 2005

(VF)Cette étude examine la variation des émissions de CO2 provenant des activités économiques pour la France en utilisant l’analyse de décomposition structurelle pour la période 1999-2005. La variation des émissions de CO2 a été décomposée selon cinq termes : coefficients d’émissions, changement technique, modification de la structure de la demande finale, changement du volume de la demande finale et croissance de la population nationale. Nous avons montré néanmoins que la croissance de la population ne pouvait être reliée avec l’ensemble des composantes de la demande finale, à savoir les exportations, la variation de stock et les objets de valeur. Les résultats montrent que les efforts de réduction des émissions de CO2 provenant de l’amélioration des coefficients d’émissions ne compensent pas entièrement l’augmentation des émissions provoquée par une hausse de la demande finale. Cette hausse est expliquée principalement par un effet volume et, d’une manière moins importante, par la croissance de la population. A contrario, le changement de la structure de la demande finale a un effet positif dans la réduction des émissions. En outre, la France a accru la responsabilité des émissions envers le reste du monde du fait de la substitution des produits domestiques vers les produits importés. (VA)This paper examines the variation of CO2 emissions from economic activities in France by using the structural decomposition analysis for the period 1999-2005. The variation of CO2 emissions was decomposed according to five terms: change in emissions coefficients, technical change, change in the structure of final demand, change in the volume of final demand and national population growth. We show however that population growth cannot be linked to all the components of final demand, especially with exports, valuables and changes in inventories. Results show that the efforts of reduction of CO2 emissions from emissions coefficients improvement cannot entirely offset the increase in emissions caused by the increase in final demand. This rise is explained principally by a volume effect and by, in a lesser manner, the population growth. On the contrary, the changes in the structure of final demand have a positive effect in the emissions reduction. Moreover, France increases the responsibility of emissions toward the rest of the world by the substitution of domestic products to imported products.