Les coûts et les performances cachés de la rémunération contractuelle des dirigeants des sociétés cotées à l'indice du CAC 40 de la Bourse de Paris de 2001 à 2011

Pourquoi réaliser des recherches en sciences de gestion sur le diagnostique des coûts cachés que génèrent la rémunération contractuelle des mandataires sociaux dirigeants des sociétés cotées en Bourse ? A la suite de la première vague des fraudes managériales générées par le système de la rémunération des mandataires sociaux dirigeants des sociétés cotées en Bourse qui avaient mis à mal l'équilibre du fonctionnement des systèmes financiers anglais, américains et français durant la décennie 1980 et 1990. Au Royaume Uni de Grande Bretagne, le London Stock Exchange avait lancé à partir de 1992 une grande réflexion sur le concept du Corporate Governance (Gouvernance d'entreprise), dont la première pierre fut le rapport Cadbury, suivi des rapports Greenbury puis Hampel. Aux Etats-Unis, le Congrès américain et la Securities and Exchange Commission avaient établi par le truchement de la loi Sarbanes-Oxley Act, votée en juillet 2002, un nouveau corps de réglementation visant à prévenir les fraudes managériales liées à la rémunération excessive des mandataires sociaux dirigeants des sociétés cotées en Bourse. En France, les rapports Vienot I et II, Marini, Bouton, la loi sur la nouvelle régulation économique du 15 mai 200, la loi n° 2005-842 du 26 juillet 2005 pour la confiance et la modernisation de l'économie, dite " loi Breton ", et la loi de sécurité financière avaient notamment soumis la rémunération contractuelle des mandataires sociaux dirigeants des sociétés cotées en Bourse à une procédure des conventions réglementées.