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Les économistes des transports considèrent le temps de transport comme une composante d'un coût global du déplacement, qualifié de coût généralisé. Dans cette perspective la vitesse du déplacement est devenue une variable clé de la demande globale de transport puisque l'accroissement de la vitesse représente potentiellement une réduction du coût généralisé du déplacement. Dans le même ordre d'idées, le choix d'un mode de transport tiendra compte de la vitesse relative, laquelle va devenir déterminante dans le partage modal, en relation étroite avec la valeur du temps des différentes catégories d'usagers. Les usagers du transport vont ainsi révéler, en matière de valeur du temps, des préférences que les décideurs publics vont devoir prendre en compte dans les investissements en infrastructures de transport. Le calcul économique va logiquement recommander d'investir prioritairement là où des gains de temps sont possibles, c'est-à-dire là où apparaîtra aisément un surplus collectif. Cette proposition a trouvé de multiples domaines d'application où elle a prouvé sa robustesse (TGV, Transport aérien, autoroutes interurbaines...). Mais dans le domaine urbain, elle se heurte à des difficultés qui surgissent lorsque le temps de transport, au lieu d'être considéré comme une variable à réduire, est analysé plutôt comme une constante dans les programmes d'activité des individus. Alors, les politiques publiques peuvent, dans certaines situations spécifiques, se donner d'autres objectifs que ceux qui consistent à accroître le surplus collectif par l'augmentation tendancielle des vitesses. Pour remédier aux effets négatifs de l'accroissement de la portée moyenne des déplacements et de l'étalement urbain, de nombreux élus ont plus ou moins explicitement choisi de réduire les vitesses automobiles en milieu urbain. L'auteur s'interroge sur cette tendance qui paraît à première vue totalement antiéconomique et principalement guidée par des préoccupations environnementales. L'auteur souhaite montrer que nous sommes bien en présence d'un raisonnement économique fondé sur une autre vision de la tarification de la mobilité.
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