Intentions comportementales à l’égard des structures de loisirs artificialisant un phénomène naturel : le cas des surfparks

Les structures artificielles récréatives sont très diverses, incluant, par exemple, des parcs animaliers (ex : ZooParc de Beauval, Pairi Daiza (Belgique)), des fac-similés de grottes ornées (ex : Lascaux 4, Néogrotte d'Altamira (Espagne)), des parcs d'attraction (ex : Disneyland Paris, Europa Park (Allemagne))… Ces structures connaissent un développement mondial et leur succès est à l'origine de nombreux projets en cours (ex : serre Tropicalia, programmes du projet Saudi Vision 2030). Dans un contexte de raréfaction des ressources naturelles et d'artificialisation des terres, il semble important de mieux appréhender les attitudes des individus à l'égard de ces structures artificielles. Cette recherche exploratoire s'est concentrée sur les structures artificielles qui reproduisent un objet naturel (ex : phénomène) et plus particulièrement sur les surfparks pour deux raisons. D'une part, ils sont en plein expansion avec actuellement 200 projets de surfparks en piscine à vague dynamique dans le monde. D'autre part, ils soulèvent souvent des mouvements de résistance (au moins une trentaine ont pu être recensés). L'objectif de cette recherche est d'identifier des attitudes des utilisateurs potentiels afin d'éclairer le débat sur le sujet et de nourrir les réflexions des acteurs confrontés à des projets d'implantation de telles structures.