Dominique Bussereau dans le rôle de Tom Cruise : « Mission impossible »

Avant même que soit officiellement lancée, le 5 mai dernier, la conférence nationale Ambition France Transports, les acteurs ou partenaires susceptibles d'y participer avaient pratiquement tous exprimé leurs requêtes. Cela indique qu'un tel exercice répond à une vraie demande sociale tant est devenue lourde la contrainte de financement qui pèse sur l'action publique dans le secteur des transports. Cela suggère aussi, lorsque l'on découvre ces premières positions, que nous sommes encore loin de choix politiques raisonnés et raisonnables. Qu'il s'agisse des syndicats de cheminots, des fédérations d'usagers ou des associations de nos instances territoriales, des points communs apparaissent qui ne sont pas discutables, qu'il s'agisse des besoins de financement pour le simple maintien en l'état de nos infrastructures, pour assurer un niveau convenable des services publics ou pour résorber une part de la dette écologique. Cependant, tous les communiqués de ces acteurs ont aussi en commun d'oublier que cette conférence nationale est surplombée par des impératifs macroéconomiques.