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- François Fulconis
(LBNC - Laboratoire Biens, Normes, Contrats - AU - Avignon Université, AU - Avignon Université, CRET-LOG - Centre de Recherche sur le Transport et la Logistique - AMU - Aix Marseille Université)
- Gilles Paché
(CRET-LOG - Centre de Recherche sur le Transport et la Logistique - AMU - Aix Marseille Université, AMU - Aix Marseille Université)
Abstract
En tant que projet collectif associant un certain nombre de parties prenantes, par exemple des distributeurs, des industriels assembleurs, des prestataires de services logistiques, etc., la question qui se pose aux structures en réseau est celle de leur construction et de leur pilotage (Paché et Paraponaris, 2006). Mais plus encore, il s'agit de s'avoir si le modèle qui en émerge est capable d'expliquer l'émergence d'autres figures du nouvel ordre productif, pour reprendre l'heureuse analyse proposée par de Gaudemar (1982). En d'autres termes, la mise en réseau telle que nous la connaissons désormais dans l'industrie manufacturière au travers d'entreprises aussi emblématiques que Nike ou Dell, trouve-t-elle un écho dans le fonctionnement des chaînes logistiques contemporaines ? L'apparition relativement récente des fourth party logistics, encore dénommés 4PL, permet d'apporter une réponse positive. En effet, la mise en réseau d'entreprises industrielles a conduit à l'émergence de puissants prestataires de services logistiques (PSL) chargés de l'exploitation d'activités logistiques pour le compte de client chargeur (Fulconis et al., 2011). Or, certains PSL ont décidé à leur tour de s'organiser en réseau pour se recentrer sur des compétences de conception et de pilotage des flux, sans disposer pour cela d'actifs physiques. Ainsi, en reprenant l'image des poupées russes, si nous ouvrons la poupée de la mise en réseau des entreprises industrielles et commerciales apparaît une nouvelle mise en réseau, celle de certains PSL dont la fonction s'apparente à un pivot ou à un centre stratégique au sens que leur donnent des auteurs comme Guilhon et Gianfaldoni (1990), Miles et Snow (1992) ou encore Jarillo (1993). Prenant acte de telles évolutions, l'objectif du chapitre est de souligner la rupture que représente le 4PL dans le fonctionnement des chaînes logistiques, en dessinant sans doute les contours à venir d'une économie réticulaire généralisée.
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