Sept ans de recherche sur la sécurité foncière: Principales conclusions et enseignements tirés du Dossier phare 5 du PIM

Dans les pays les moins développés, 3,14 milliards de personnes dépendent de l’agriculture et des fo-rêts pour leur subsistance (Tseng et coll., 2020). Depuis les années 1990, la recherche a souligné l’im-portance des droits fonciers pour ces fragments de la population, tant pour la gestion durable des res-sources naturelles et l’allègement de la pauvreté que pour l’amélioration de l’alimentation et de la sécu-rité alimentaire. Les droits particuliers, ou la combinaison des droits, d’un individu, d’un ménage ou d’une communauté affectent leur capacité à accéder à la terre et aux ressources et la manière dont ces terres et ressources peuvent être utilisées et sur quelle durée (Larson et Springer, 2016). Tout aussi important est le sentiment de sécurité des droits fonciers comme perçu par les propriétaires. Ceux-ci sont en effet plus susceptibles de s’engager dans la conservation des terres et des ressources s’ils ju-gent peu probable de perdre leurs droits sur les terres ou les ressources (Robinson et coll., 2018). Entre 2013 et 2021, des chercheurs soutenus par le Programme de recherche du CGIAR sur les poli-tiques, institutions et marchés (PIM) ont exploré les moteurs et les conséquences de l’insécurité fon-cière ainsi que les mécanismes permettant d’améliorer la sécurité foncière. Leurs travaux ont porté sur les droits détenus par les individus, les ménages et les collectivités. Cette note d’orientation présente les principaux résultats de ces recherches sur la sécurité foncière et les réformes politiques visant à renforcer les droits des petits propriétaires et des communautés.