Des enjeux de gestion et de gouvernance : mutualisation des moyens et démocratie

Au-delà de la crise de l’économie capitaliste (ÉC), la perspective de l’économie sociale (ÉS) fondée sur la démocratie, fait figure de phare. Mais pour que le modèle de l’ÉS s’impose, encore faut-il qu’il puisse être aussi efficace économiquement que son concurrent mais sans perdre son sens d’alternative au capitalisme. Or si une partie de l’ÉS a évolué en adoptant-adaptant le modèle du groupe sectoriel intégré et la logique de filière pour atteindre efficience économique et performance financière, qu’en est-il de la démocratie dans ces groupes ? Et si une autre partie de l’ÉS, constituée d’organisations jeunes et plus petites, réussit sa vie associative à l’échelle du territoire local, qu’en est-il de sa capacité à être efficace économiquement pour se développer ? Ces questions sont analysées sous deux angles. Celui de la gestion ou de l’organisation des activités : quelles formes de mutualisation de moyens semblent pertinentes ? Celui de la gouvernance ou de l’organisation de la participation des parties prenantes : quel défi soulève l’association de diverses parties prenantes ?