Admission, exclusion, correction: the changing role of the state in industrial relations

We suggest in this paper that all the models of industrial relations, and not just the more “statist†ones, have been characterised throughout their history by complex and sometimes troublesome relationships with the state. These models have always been conditioned, and in a certain sense shaped, by the latter's more or less direct intervention at the moment of their formation and as they have expanded or declined. The difficulties that have often arisen in the relationships between state and industrial relations are to a large extent due to the fact that political regulation and regulation through industrial relations only partially overlap in their goals and contents. More frequently they compete with each other and have methods and logics that tend to diverge. Whereas decisions are taken by majority principle in the political sphere, in industrial relations they can only be taken unamimously – and especially so in collective bargaining, where approval by both parties, however minimal, is indispensable for reaching agreement and neither side can ever surrender entirely. More specifically, it is suggested that state intervention as a whole may assume the form of – or be interpreted as – four different types of tasks or activities, with reference to the industrial relations actors as well as to goals and issues: tasks of admission or promotion, exclusion, correction and definition. And it is also pointed out that the various models of industrial relations (pluralist, neo-liberal, neo-corporatist, statist) are mainly differentiated by the prevalence of one or other combination of them, as it is shown by the brief review of the different periods/models of industrial relations in the post World War II era, with special reference to European and North American countries. Résumé Dans cet article, les auteurs affirment que tous les modèles de relations de travail, et non pas uniquement les plus «étatistes», ont été caractérisés tout au long de leur histoire par des relations complexes et parfois difficiles avec l'Etat. Ces modèles ont toujours été conditionnés, et dans un certain sens sculptés, par Vintervention plus ou moins directe de ce dernier au moment de leur formation et lorsqu'ils se sont développés ou perdu de leur importance. Les difficultés qui sont souvent apparues dans les relations entre l'Etat et les relations de travail sont jusqu'à un certain point dues au fait que la régulation politique et la régulation par le biais des relations de travail se chevauchent uniquement partiellement au niveau de leurs objectifs et de leur contenu. Plus fréquemment, elles sont en concurrence l'une avec l'autre et ont des méthodes et des logiques qui tendent à présenter des différences. Alors que les décisions sont prises par le principe de la majorité au niveau politique, sur le plan des relations de travail, elles peuvent seulement être prises à l'unanimité, tout particulièrement lors des négociations collectives, où l'approbation par les deux parties - si minime soit-elle - est indispensable pour aboutir à un accord et où aucune partie ne peut jamais renoncer complètement. De manière plus spécifique, il est suggéré que l'intervention de l'Etat dans son ensemble peut prendre la forme de - ou être assimilé à - quatre types différents de tâches ou d'activités, avec une référence aux protagonistes des relations de travail de même qu'aux objectifs et thèmes: tâches d'admission ou de promotion, d'exclusion, de correction et de définition. Il est également souligné que les différents modèles de relations de travail (pluraliste, néo-libéral, néo-corporatiste, étatiste) se différencient principalement par la prédominance de l'une ou l'autre combinaison de ceux-ci, tel que le montre le bref aperçu des différents modèles /périodes des relations de travail de la période suivant la Seconde Guerre mondiale, en se penchant tout particulièrement sur les pays d'Europe et d'Amérique du Nord. Zusammenfassung Alle Formen von industriellen Beziehungen, also nicht nur die “dirigistischen†, zeichneten sich im Verlauf ihrer Geschichte durch komplexe und mitunter konfliktreiche Beziehungen mit dem Staat aus. Dabei wurden sie beeinflusst und in gewisser Weise auch geformt durch die mehr oder weniger direkten Interventionen der Staatsmacht zum Zeitpunkt ihrer Gründung oder im Verlauf ihrer späteren Entwicklung, bzw. in Zeiten ihres Aufstiegs oder Niedergangs. Ein wichtiger Grund für die damit verbundenen Schwierigkeiten zwischen Staatsmacht und den Systemen industrieller Beziehungen war, dass sich politischstaatliche Regulierung und die Regulierung im Rahmen industrieller Beziehungen nur teilweise in ihren Zielen und Inhalten miteinander decken. Häufiger waren sie in einem Wettstreit miteinander, wobei Methoden und die dahinterstehende Logik divergierten. Während in der Politik Entscheidungen auf Mehrheitsbeschlüssen basieren, können sie im Rahmen von industriellen Beziehungen, und insbesondere bei Tarifverhandlungen, nur einstimmig beschlossen werden. Dort ist wenigstens eine minimale Annahme von Entscheidungen auf beiden Seiten unverzichtbar, um zu einer Vereinbarung zu kommen, keine Seite kann sich vollständig und ohne ein Zugeständnis der anderen Seite geschlagen geben. Was die verschiedenen Formen staatlicher Intervention angeht, so unterscheiden die Autoren vier verschiedene Formen, die sich auf die Akteure in den industriellen Beziehungen und die Ziele und Themen beziehen: Anerkennung oder Förderung, Ausgrenzung, Zurechtweisung und Definitionsmacht. Die verschiedenen Modelle industrieller Beziehungen (pluralistisch, neo-liberal, neokorporatistisch, dirigistisch) unterscheiden sich untereinander, so die Autoren, durch das Vorherrschen der einen oder anderen Kombination, wie der kurze überblick über die Systeme industrieller Beziehungen nach dem 2. Weltkrieg zeigt. Hauptaugenmerk gilt dabei Europa und Nordamerika.