Comptes sociodémographiques : l'exemple des emplois et de la mobilité intersectorielle

[spa] Cuentas sociodemogrâficas : el caso de los empleos y de la movilidad intersectorial - Existe para un sector distintos modos para incrementar su fuerza laboral : se puede contratar personas ociosas, recurrir a la fuerza laboral de inmigracién e incluso traer de los demás sectores personas activas. Asimismo, la progresión de los empleos en empresas no se lleva a cabo segûn: un diagrama único puede ser por medio de la acceleración de altas o por la merma de bajas. Por lo tanto, conviene tenerse en cuenta la importancia de los movimientos o « flujos » asi como su composición. Al llevar a cabo una clasificación cruzada de todos los indivíduos en función de su posición a principios y a fin de ano, las cuentas sociodemográficas intentan conectar la fuerza laboral con los flujos de su procedencia. Tratándose del estudio relativo a actividad se podrá localizar una persona por medio de dos sectores, o sea los en que estaba empleada al 1° de enero de los anos X y X + 1. Si no coinciden ambos sectores, se verificará que dicha persona experimentó durante el ano una movilidad intersectorial pudiendose identificarla con precision. Asimismo podrá verificarse si una persona en paro forzoso al 1° de enero del año X, u ociosa en aquel período estaba empleada en tal o cual sector al ano siguiente. Las seís primeras cuentas elaboradas para los anos que median entre 1968 y 1973 facilitan los siguientes datos : el grado de estabilidad de la fuerza laboral es muy parecido entre sectores y sufre pocas alteraciones en el transcurso del tiempo; los jóvenes, al iniciar su vida activa suelen ingresar indistintamente en la industria o en el terciario. Algunos sectores, tales como edificacién y obras públicas son más pronto sectores de paso al contrario de lasadministraciones en las que se puede observar la inversa. Las industrias de consumo, la ediflcación y obras públicas así como el comercio desempenan un papel importante para explicar el paro forzoso. [fre] Un secteur a plusieurs façons d'augmenter ses effectifs : il peut embaucher des inactifs, ou faire appel à la main-d'œuvre immigrée, ou encore attirer des actifs en provenance d'autres secteurs. De même, la progression des emplois au sein des entreprises ne se réalise pas selon un schéma unique : ce peut être par l'accélération des embauches ou par le ralentissement des départs. L'importance des mouvements ou des « flux » est donc à considérer; et leur composition ne l'est pas moins. En réalisant une classification croisée de tous les individus en fonction des états dans lesquels ils se trouvent en début et en fin d'année, les comptes sociodémographiques s'efforcent de relier les effectifs aux flux dont ils sont issus. S'agissant de l'étude de l'activité, une personne sera repérée par deux secteurs, ceux dans lesquels elle était employée aux 1er janvier des années n et n + 1. Si ces deux secteurs ne coïncident pas on saura que la personne en question a connu durant l'année une mobilité intersectorielle, laquelle sera précisément identifiée. De même, on repérera si une personne chômeur au 1er janvier de l'année n, ou encore inactive à ce moment, se trouve employée un an plus tard dans tel ou tel secteur. Les six premiers comptes construits pour les années 1968 à 1973 fournissent les indications suivantes : le degré de stabilité des effectifs est voisin d'un secteur à l'autre et se modifie peu dans le temps; lors de leur première embauche, les jeunes actifs vont indifféremment dans l'industrie ou les secteurs tertiaires; certains secteurs comme le BTP s'apparentent davantage à des secteurs de passage au contraire des administrations où on observe l'inverse. Les industries de consommation, le BTP, les services et le commerce jouent un rôle important dans l'explication s du chômage. [eng] Social and demographic accounts : the illustration of employment and of intersectorial mobility - A sector is liable to increase its staff by several means: it can either contract unemployed persons or apply to immigrants; it can also attract active people from other sectors. In the same way jobs, progression in firms does not take place according to a single diagram it can interfere by means of contract acceleration or by slackening of departures. The importance of «flows» is therefore to be considered, as well as their composition. By elaborating a crossed, classification of the whole of individuals, according to their position at the begining and at the end of the year, social and demographic accounts endeavour to connect the number of persons with the flows from which they proceed.. With regard to the study on activity, a person will be registered in two sectors: those in which she was occupied on January 1st of X year and X + 1. If both sectors do not coincide, it will then prove that the above-mentioned person came to know an intersectorial mobility in the course of the year, which will be duly identified. In the same way, it is possible to find out if an unemployed person on January 1st of X year, or still inactive at that period, is occupied one year later in such or such sector. , The first six accounts elaborated for the period extending from 1968 to 1973 supply the following information : the degree of stability of labour force similar in each sector suffers very slight alterations in the course of time; at the time of their first occupation, young people enter equally into industry or tertiary. Some sectors such as building and public works prove to be transitory sectors in opposition to Administration in which the inverse can be observed. Consumption industries, building and public works, and trade take a prominent part in the explanation of unemployment.