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The Influence of Social Security on Household Savings: A Cross-Country Investigation (L'influence de la sécurité sociale sur l'épargne des ménages: analyse par groupes de pays) (La influencia de los seguros sociales sobre el ahorro de los hogares: un análisis transversal de países)

Author

Listed:
  • George Kopits

    (International Monetary Fund)

  • Padma Gotur

    (International Monetary Fund)

Abstract

This article examines the role of social security schemes in determining intercountry differences in the savings propensities of households. To this end, an eclectic model of long-run household savings behavior is constructed on the basis of the absolute-income, the permanent-income, and the life-cycle hypotheses, incorporating the effects of social security benefits (old-age pensions or lump-sum disbursements, transfers against current contingencies, and loans) and taxes (payroll contributions). At a theoretical level, three types of effect are identified. The income effect consists of the possible repercussion of changes in benefit or tax rates transmitted through the level of disposable income and the degree of income inequality. The wealth effect represents the decline in savings in response to a rise in benefits if households perceive such benefits to be an adequate substitute for personal savings, or the increase in savings if social security schemes enhance the households' awareness of the need to accumulate additional wealth as protection against various contingencies. The retirement effect indicates the positive influence of old-age benefits on the savings ratio through changes in the labor supply of the aged; an increase in old-age benefits may induce earlier retirement, which in turn may raise the propensity to save for the longer retirement period. The model is estimated on cross sections of 1969-71 average annual observations grouped in samples of industrial and developing countries. The results indicate that in industrial countries the retirement effect outweighs the wealth-substitution effect of old-age pensions, whereas the wealth-substitution effect prevails for other transfers. An alternative test, performed under the assumption that households consider payroll taxes to be a proxy for future benefits also reveals that the retirement effect overrides the other effects. However, the wealth-substitution effect appears to strengthen as the social security system becomes older. In developing countries, the net effect of the benefits is a draw, except in the more populated countries in this sample where transfers other than for old age seem to have a negative net wealth effect on the savings ratio. On the whole, the quality and scope of the data, as well as the statistical power of the regression estimates, are weaker for developing than for industrial countries. From this evidence, it can be inferred that the expansion of the rate or coverage of old-age pensions and of payroll taxes does not have an adverse impact on household savings. If anything, such benefits and taxes are more likely to encourage savings in industrial countries--although this incentive may wear off as social security institutions mature. There seems to be, however, a substitution of other social security transfers for savings in industrial countries and in more populated developing countries. /// Le présent article examine le rôle des régimes de sécurité sociale dans les différences qui existent entre les pays dans la propension à épargner des ménages. Pour ce faire, un modèle éclectique du comportement à long terme de l'épargne des ménages, incorporant les effets des prestations sociales (pensions de vieillesse ou versements forfaitaires, transferts visant à couvrir les risques courants et prêts) et des impôts (cotisations salariales), est construit sur la base des hypothèses du revenu absolu, du revenu permanent et du cycle de vie. A un niveau théorique, trois types d'effets sont identifiés. L'effet de revenu décrit la répercussion éventuelle des variations des taux de prestation ou d'imposition, qui se transmet par l'intermédiaire du niveau de revenu disponible et du degré d'inégalité des revenus. L'effet de patrimoine reflète, soit la diminution de l'épargne sous l'effet d'une augmentation des prestations si les ménages estiment que ces prestations sont suffisantes pour remplacer l'épargne individuelle, soit l'accroissement de l'épargne si les régimes de sécurité sociale rendent les ménages davantage conscients de la nécessité d'augmenter leur patrimoine pour se protéger contre certains imprévus. Enfin, l'effet de retraite décrit l'influence positive que les prestations-vieillesse exercent sur le taux d'épargne par l'intermédiaire des variations de l'offre de la main-d'œuvre composée de personnes âgées; une augmentation des prestations-vieillesse peut encourager les retraites anticipées, qui peuvent, à leur tour, accroître la propension à épargner en prévision d'une retraite plus longue. Le modèle est estimé à partir de moyennes d'observations effectuées pendant la période 1969-71, sur deux échantillons distincts pour les pays industriels et pour les pays en développement. Les résultats montrent que, dans les pays industriels, l'effet de retraite l'emporte sur l'effet de remplacement du patrimoine qu'exercent les pensions de vieillesse, alors que c'est l'effet de remplacement du patrimoine qui domine pour les autres transferts. Un autre test, effectué à partir de l'hypothèse que les ménages considèrent les cotisations salariales comme une approximation de leurs prestations futures, révèle aussi que l'effet de retraite l'emporte sur les autres effets. Toutefois, l'effet de remplacement du patrimoine paraît se renforcer à mesure que le système de sécurité sociale vieillit. Dans les pays en développement, l'effet net exercé par les prestations sur l'épargne est nul, sauf dans les pays les plus peuplés figurant dans l'échantillon étudié, où les transferts autres que ceux effectués au titre de la vieillesse semblent exercer un effet de patrimoine net négatif sur le taux d'épargne. Dans l'ensemble, la qualité des données et la couverture statistique, de même que le pouvoir explicatif des estimations de régression, sont plus faibles pour les pays en développement que pour les pays industriels. A partir de là , on peut déduire que l'augmentation du taux ou l'élargissement de la couverture des pensions de vieillesse et des cotisations salariales n'ont pas d'incidence défavorable sur l'épargne des ménages. Ces prestations et ces cotisations sont même davantage de nature à encourager l'épargne dans les pays industriels -- quoique cette incitation puisse disparaître à mesure que les institutions de sécurité sociale atteignent leur plein développement. Toutefois, dans les pays industriels comme dans les pays en développement les plus peuplés, il semble que les autres transferts de la sécurité sociale se substituent à l'épargne. /// En este artículo se examina la función que desempeñan los sistemas de seguros sociales en la determinación de las diferencias entre países en cuanto a la propensión al ahorro de los hogares. Para ello, se construye un modelo ecléctico del comportamiento a largo plazo del ahorro de los hogares basado en las hipótesis del ingreso absoluto, el ingreso permanente, y el ciclo vital, incorporando los efectos de las prestaciones de los seguros sociales (pensión de vejez o pago de suma global, transferencias para contingencias corrientes y préstamos) y los impuestos (aportaciones con cargo a las nóminas). Al nivel teórico, se identifican tres clases de efectos. El efecto ingreso consiste en las repercusiones posibles de las variaciones en las tasas de prestación o tributarias transmitidas a través del nivel de ingreso disponible y el grado de desigualdad del ingreso. El efecto patrimonio representa, o bien la disminución del ahorro como reacción ante un aumento de las prestaciones si los hogares conciben estas últimas como un sustituto adecuado del ahorro personal, o un aumento del ahorro si los sistemas de seguros sociales hacen a los hogares más conscientes de la necesidad de acumular un mayor patrimonio como protección contra diversas contingencias. El efecto jubilación indica la influencia positiva de las prestaciones de vejez sobre la tasa de ahorro a través de variaciones en la oferta de trabajo de los ancianos; un aumento en las prestaciones de vejez puede originar la jubilación anticipada, lo cual a su vez puede elevar la propensión al ahorro en previsión de un período de retiro más largo. Se estima el modelo en secciones transversales de observaciones medias para 1969-71, agrupadas en muestras de países en desarrollo e industriales. Los resultados indican que en los países industriales el efecto de la jubilación compensa con creces el efecto sustitución del patrimonio de las pensiones de vejez, mientras que en otras transferencias predomina el efecto sustitución del patrimonio. Otra comprobación, realizada bajo el supuesto de que los hogares consideren los impuestos sobre la nómina como una aproximación de las prestaciones futuras, indica también que el efecto jubilación domina a los otros efectos. No obstante, el efecto sustitución del patrimonio parece fortalecerse al aumentar la antigüedad del sistema de seguros sociales. En los países en desarrollo, el efecto neto de las prestaciones queda neutralizado, salvo en los países más poblados de la muestra, en los que las transferencias distintas de las de vejez parecen tener un efecto patrimonio neto negativo sobre la tasa de ahorro. En conjunto, la calidad y la amplitud de los datos, así como la potencia estadística de las estimaciones de regresión son bastante más débiles para los países en desarrollo que para los industriales. Con estas pruebas puede inferirse que la ampliación de la tasa o cobertura de las pensiones de vejez y de los impuestos sobre la nómina no tiene un impacto adverso en el ahorro de los hogares. Si acaso, lo más probable es que dichas prestaciones e impuestos alienten el ahorro en los países industriales, aunque pueda disminuir este incentivo con la antigüedad de las instituciones de seguros sociales. Sin embargo, parece haber una sustitución del ahorro por otras transferencias de los seguros sociales en los países industriales y en los países en desarrollo más poblados.

Suggested Citation

  • George Kopits & Padma Gotur, 1980. "The Influence of Social Security on Household Savings: A Cross-Country Investigation (L'influence de la sécurité sociale sur l'épargne des ménages: analyse par groupes de pays) (La influencia de l," IMF Staff Papers, Palgrave Macmillan, vol. 27(1), pages 161-190, March.
  • Handle: RePEc:pal:imfstp:v:27:y:1980:i:1:p:161-190
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