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The Value-Added Tax in Developing Countries (La taxe sur la valeur ajoutée dans les pays en voie de développement)(El impuesto al valor agregado en los países en desarrollo)

Author

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  • George E. Lent

    (International Monetary Fund)

  • Milka Casanegra

    (International Monetary Fund)

  • Michèle Guerard

    (International Monetary Fund)

Abstract

Choosing a sales tax technique depends on a variety of considerations to be weighed by each country in the light of its own economic and social conditions. Alternative techniques that have proved successful include (1) a single-stage manufacturers'/importers' tax; (2) a hybrid retail/wholesale tax; (3) a tandem system, including separate taxes on sales by manufacturers or wholesalers and on retail sales; and (4) a value-added tax (VAT). Most developing countries have general sales taxes only at the manufacturing stage, with compensatory tax on imports. Two techniques can eliminate double taxation. (1) The suspensive technique exempts purchases by licensed manufacturers and importers; however, it offers greater opportunity for evasion and may require greater administrative effort. (2) The value-added technique provides for either a deduction from taxable sales of taxable purchases, or a credit against tax chargeable on sales for tax paid on purchases, and is less subject to tax evasion. The introduction of the VAT in Western Europe has captured the interest of other countries. Brazil, Ecuador, Ivory Coast, the Malagasy Republic, Morocco, Senegal, and Uruguay are among the countries that have adopted sales taxes based on the value-added principle. All depart, in some respects, from the European model of a comprehensive, uniform, and neutral tax on the consumption of goods and services, thereby illustrating the adaptation of tax structure to different economic and social conditions. Significantly, however, all employ the tax-credit device in applying the value-added principle. Developing countries are likely to restrict the scope of the VAT by excluding the most troublesome sectors (farmers, retailers, etc.) because of difficult enforcement problems. Most of them exempt farmers as a simple way of granting tax relief to the lowest-income group. In some countries, selective excises on luxury goods increase the tax burden on the higher-income groups, without necessarily resorting to a multiple rate structure for the VAT itself. Developing countries may be less concerned than industrial countries with removing investment expenditures from the tax base; when they do wish to remove investments from the base, they may choose to exempt producer goods from the tax, rather than use the tax-credit method, since the former is generally easier to apply. Techniques for dealing with small businesses under a VAT include use of forfait and the tax-credit pass-through facility. Revenue data for the countries covered show that the VAT produces between 10 per cent and 30 per cent of government tax revenue and is among the most productive forms of sales tax. As with sales tax revenue generally, VAT revenues in developing countries can be expected to increase at a faster rate than the rate of growth of the economy. Efficiently administering a VAT in developing countries depends on many factors, including characteristics of the VAT to be introduced, the country's economic structure and social environment, the revenue expected from the VAT, and experience with the sales tax that it replaces. A VAT with multiple rates and many exemptions presents greater difficulties of administration and compliance than a single-rate tax with few exemptions./// Le choix d'une taxe sur le chiffre d'affaires dépend de diverses considérations que chaque pays doit apprécier à la lumière de sa situation économique et sociale. Quatre solutions possibles ont fait leur preuve dans ce domaine: 1) une taxe unique production/importation; 2) une taxe hybride détail/gros; 3) une taxe "en tandem", juxtaposant une taxe sur le chiffre d'affaires des producteurs ou grossistes et une taxe au détail; et 4) une taxe sur la valeur ajoutée (TVA). La plupart des pays en voie de développement ont limité leur taxe générale sur le chiffre d'affaires au stade de la production, en l'assortissant d'un droit compensatoire sur les importations. Deux techniques peuvent être employées pour éliminer la double imposition: 1) la suspension de taxe qui exonère les achats effectués par les producteurs et importateurs recensés; elle a l'inconvénient d'offrir de plus grandes possibilités d'évasion et, peut-être, d'exiger un effort administratif plus intense; 2) l'imposition de la seule valeur ajoutée, par déduction base sur base ou impôt sur impôt, qui est moins sujette à évasion. L'introduction de la TVA en Europe occidentale a retenu l'intérêt d'autres pays. Parmi ceux qui ont adopté une taxe sur le chiffre d'affaires fondée sur le principe de la valeur ajoutée figurent le Brésil, l'Equateur, la Côte d'Ivoire, la République Malgache, le Maroc, le Sénégal et l'Uruguay. Tous s'écartent, à divers points de vue, du modèle européen d'un prélèvement global, uniforme et neutre sur la consommation des biens et services, illustrant en cela l'adaptation de la structure fiscale aux diverses situations socio-économiques. Il est toutefois significatif que tous ces pays utilisent la technique du crédit d'impôt pour l'application du principe de la valeur ajoutée. Il est probable que les pays en voie de développement réduiront en général le champ d'application de la TVA en excluant les secteurs les plus critiques (agriculture, commerce de détail, etc.), à cause des problèmes délicats du contrôle qu'ils soulèvent. Dans la plupart de ces pays, l'exonération des agriculteurs constitue une façon simple d'accorder un allégement fiscal à la classe à plus faible revenu. Dans certains pays, l'imposition de droits sélectifs sur les produits de luxe permet d'accroître la charge fiscale des classes à revenu élevé sans devoir recourir à une TVA à taux multiples. Les pays en voie de développement se préoccupent parfois moins que les pays industrialisés d'exclure les dépenses d'investissement de la base imposable; cependant, s'ils désirent le faire, il y a des chances pour qu'ils préfèrent exonérer les biens de production plutôt que d'appliquer la méthode du crédit d'impôt qui peut être plus complexe. Dans le régime de la TVA, le cas des petites entreprises peut être réglé par la technique du forfait ou du transfert du crédit d'impôt. Les données sur les recettes publiques des pays étudiés indiquent que la TVA rapporte entre 10 et 30 pour 100 du total et constitue l'une des taxes sur le chiffre d'affaires les plus productives. Comme pour les taxes sur le chiffre d'affaires en général, on peut escompter que les recettes de la TVA augmenteront dans les pays en voie de développement à un rythme supérieur au taux de croissance de l'économie. L'administration efficace de la TVA dans un pays en voie de développement est tributaire d'un grand nombre de facteurs, notamment des caractéristiques de cette nouvelle taxe, des structures économiques et du climat social du pays, des recettes que l'on attend de la TVA et de l'expérience acquise avec la taxe sur le chiffre d'affaires qu'elle remplace. Une TVA à taux multiples et comportant de nombreuses exemptions présente de plus grandes difficultés d'administration et de contrôle qu'une taxe à taux unique assortie de rares exonérations. /// La elección de una técnica de impuesto sobre las ventas depende de una gran variedad de circunstancias que todo país debe ponderar según sus propias condiciones económicas y sociales. Entre las distintas técnicas de probado éxito se cuentan: 1) el impuesto de una sola etapa sobre fabricantes/importadores, 2) el impuesto híbrido sobre menudeo/mayoreo, 3) el sistema tándem, que incluye impuestos separados sobre las ventas de fabricantes o mayoristas y sobre las ventas al por menor, y 4) el impuesto al valor agregado (IVA). Casi todos los países en desarrollo han limitado sus impuestos generales sobre las ventas a la etapa manufacturera, con un impuesto compensatorio sobre las importaciones. Para eliminar la doble imposición pueden utilizarse dos técnicas: 1) la técnica suspensiva, que exime las compras de fabricantes e importadores autorizados, pero que, en cambio, hace más fácil la evasión y puede requerir un mayor esfuerzo administrativo, y 2) la técnica del valor agregado, que permite deducir las compras gravables de las ventas gravables, o un crédito contra el impuesto pagadero sobre las ventas por el impuesto pagado en las compras, método que se presta menos a la evasión. La introducción del IVA en Europa occidental ha captado el interés de otros países. Brasil, Costa de Marfil, Ecuador, Marruecos, la República Malgache, Senegal y Uruguay se cuentan entre los países que han adoptado impuestos sobre las ventas basados en el principio del valor agregado. En ciertos aspectos, todos ellos se apartan del modelo europeo de impuesto global, uniforme y neutral sobre el consumo de bienes y servicios, lo que sirve de ejemplo de la adaptación de la estructura tributaria a las diferentes condiciones económicas y sociales. Sin embargo, es significativo que todos utilicen el procedimiento del crédito tributario al aplicar el principio del valor agregado. Es probable que los países en desarrollo limiten el alcance del IVA excluyendo los sectores más problemáticos (agricultores, minoristas, etc.) porque plantean difíciles problemas de aplicación. La mayoría de estos países exime a los agricultores como medio sencillo de conceder alivio fiscal al grupo de más bajo ingreso. En algunos países, los impuestos selectivos sobre los bienes de tipo suntuario aumentan la carga fiscal de los grupos de más alto ingreso, sin recurrir necesariamente a una estructura de tasas múltiples para el propio IVA. Es posible que a los países en desarrollo les preocupe menos que a los industriales eliminar de la base imponible los gastos de inversión; sin embargo, en los casos en que deciden eliminar de la base imponible a los bienes de producción, probablemente prefieren utilizar el método de eximir del impuesto a dichos bienes en lugar de otorgar un crédito tributario, debido al hecho de que el método de la exención es más sencillo de aplicar. Como régimen para los pequeños negocios, el IVA puede incluir métodos de tributación de tipo forfait o una modalidad de traslación del crédito tributario. Los datos de ingresos tributarios para los países incluidos en este estudio indican que el IVA produce entre el 10 y el 30 por ciento de los ingresos tributarios del gobierno y es una de las formas más productivas del impuesto sobre las ventas. Como occurre en general con los ingresos del impuesto sobre las ventas, es de prever que los ingresos por el IVA en los países en desarrollo aumenten con mayor rapidez que la tasa de crecimiento de la economía. La administración eficaz del IVA en los países en desarrollo depende de muchos factores, incluso las características del IVA que se pretenda aplicar, la estructura económica y el medio social del país, el ingreso que se prevea del IVA y la experiencia obtenida con el impuesto sobre las ventas que sustituya. Un IVA con tasas múltiples y muchas exenciones presenta más problemas de administración y aplicación que un impuesto de una sola etapa con pocas exenciones.

Suggested Citation

  • George E. Lent & Milka Casanegra & Michèle Guerard, 1973. "The Value-Added Tax in Developing Countries (La taxe sur la valeur ajoutée dans les pays en voie de développement)(El impuesto al valor agregado en los países en desarrollo)," IMF Staff Papers, Palgrave Macmillan, vol. 20(2), pages 318-378, July.
  • Handle: RePEc:pal:imfstp:v:20:y:1973:i:2:p:318-378
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