Nigeria's Second National Development Plan: A Financial Analysis (Second Plan National de Développement du Nigéria: analyse financière) (El Segundo Plan Nacional de Desarrollo de Nigeria: Un análisis financiero)

Cet article analyse les implications du Second Plan National de Développement du Nigéria, 1970-74, pour les principales variables financières, afin d'arriver à déterminer les politiques monétaire et fiscale fondamentales appropriées. Quoique certaines des principales hypothèses du Plan aient nettement changé depuis sa rédaction, notamment en ce qui touche les recettes en provenance du secteur pétrolier et les politiques de commerce et de change, les évaluations du Plan sont invoquées pour souligner qu'il importe de compléter un plan de développement par un plan financier. Les auteurs examinent d'abord la logique du Plan en matière de consommation, d'épargne et d'excédent d'importation. Ils identifient ensuite l'épargne par secteur, et déterminent par quels circuits monétaires l'épargne peut être transférée des secteurs excédentaires dans les secteurs déficitaires. Ces circuits permettent de démontrer comment le système bancaire ainsi que la politique suivie dans le domaine du crédit et de la dette publique parviennent à effectuer les transferts intersectoriels d'épargne que nécessitent la réalisation des investissements du Plan et la poursuite d'autres objectifs. Sont ensuite examinées d'une façon générale quelques-unes de implications de politique que ces flux monétaires entraînent dans le domaine des finances publiques et de la balance des paiements. Les auteurs de cet article montrent que le Plan suppose une augmentation considérable du taux de l'épargne, sans pour autant recommander l'adoption de mesures particulières pour y arriver. Il faudra, par exemple, faire un sérieux effort fiscal supplémentaire pour atteindre l'objectif fixé à l'épargne publique. De même, d'après les flux financiers calculés, on peut conclure que l'expansion monétaire, surtout pendant les deux premières années, risque fort d'être très inflationniste et de compromettre la réalisation des objectifs, en matière de prix et de balance des paiements. La dernière partie tient compte de la révision des accords avec les sociétés pétrolières et de la récente libération des échanges; elle évalue les conséquences de ces facteurs sur la balance des paiements et sur les recettes publiques. Les auteurs démontrent que les finances ne devraient plus constituer un handicap majeur dans la réalisation du Plan, mais que les besoins en capitaux étrangers resteront sensiblement les mêmes, malgré la nette augmentation des rentrées en devises provenant de l'exportation de pétrole. Le secteur public devrait pouvoir produire un substantiel excédent des opérations courantes, dont il faudrait envisager l'affectation dans le cadre d'un système général de priorités sociales et économiques. /// En este trabajo se analizan las repercusiones del Segundo Plan Nacional de Desarrollo de Nigeria, 1970-74, en cuanto a las principales variables financieras, a fin de ayudar en la selección de las medidas básicas de política monetaria y fiscal. Aunque desde la formulación del Plan han cambiado sustancialmente algunos de los principales supuestos adoptados, especialmente los relativos a los ingresos provenientes del sector petrolero y a la política comercial y cambiaria, en este estudio se usan las estimaciones de dicho Plan para demostrar lo importante que es suplementar un plan de desarrollo con un plan financiero. En primer lugar se examina la coherencia interna del Plan en lo que respecta al consumo, el ahorro y la brecha de las importaciones. Luego se identifica el ahorro por sectores y se elabora el flujo de fondos necesario para transferir el ahorro, de los sectores superavitarios a los deficitarios. La cuenta de flujo de fondos identifica el papel del sistema bancario, y las políticas crediticia y de deuda pública, en la realización de las transferencias intersectoriales de ahorros que se necesitan para cumplir la meta de inversiones y los otros objetivos del Plan. Se indican, a grandes rasgos, algunas de las repercusiones de dichos flujos en los campos fiscal y de la balanza de pagos. Se demuestra que el Plan implica un incremento considerable en la tasa de ahorro, pero no indica ninguna política concreta para alcanzar este fin. Por ejemplo, hará falta un nuevo esfuerzo tributario sustancial para alcanzar la meta del ahorro público. Asimismo, los flujos financieros obtenidos indican que, especialmente durante los dos primeros años, la expansión monetaria podría resultar sumamente inflacionaria y poner en peligro los objetivos relativos a los precios y la balanza de pagos. En la sección final se toma en cuenta la revisión del acuerdo con las compañías explotadoras del petróleo y la reciente liberalización del comercio, y se evalúa su impacto sobre la balanza de pagos y las rentas fiscales. Se señala que la financiación interna ya no deberá constituir un gran obstáculo a la ejecución del Plan, pero que las necesidades de capital externo seguirán casi iguales a pesar del aumento sustancial del ingreso de divisas proveniente de las exportaciones de petróleo. El sector público deberá poder generar un gran superávit en cuenta corriente, cuya utilización se tendrá que estudiar dentro de un marco de prioridades sociales y económicas de conjunto.