The Role of Money in Economic Activity: Some Results for 17 Developed Countries (Le rôle de la monnaie dans l'activité économique: quelques résultats obtenus pour dix-sept pays développés) (La función que desempeña el dinero en la actividad económica: Resultados hallados para 17 países desarrollados)

Dans cette étude, l'auteur évalue deux méthodes assez simples utilisées pour évaluer le rôle de la monnaie dans l'activité économique et les applique ensuite à dix-sept pays développés. La première consiste à effectuer une régression des variations du revenu exprimées en pourcentage par rapport aux variations de la monnaie également exprimées en pourcentage (définition étroite et large). Cette approche soulève un certain nombre de difficultés, y compris la possibilité d'une relation causale inverse (allant du revenu à la monnaie), l'omission des autres influences sur le revenu et la variabilité possible dans le décalage de la relation entre la monnaie et le revenu. Les résultats obtenus avec cette méthode ont été en général peu satisfaisants pour la plupart des pays. Les seuls pays pour lesquels la monnaie s'est révélée être une assez bonne variable explicative sont la Belgique, la Finlande et l'Italie. Dans une annexe, l'auteur essaye de déterminer s'il serait possible d'améliorer les résultats obtenus avec la première méthode en tenant explicitement compte de la possibilité qu'une variation de la masse monétaire peut avoir un effet différent selon l'origine de la variation de la monnaie. Il a donc effectué des régressions du revenu par rapport à la monnaie et par rapport aux différents actifs bancaires. Les résultats ont été décevants et il n'a pas été possible de tirer des conclusions positives. La seconde méthode, vulgarisée par les travaux de Milton Friedman et de David Meiselman, consiste à effectuer des régressions des différences premières de la consommation par rapport aux différences premières de la monnaie et des dépenses autonomes pour la période courante et les périodes antérieures. Deux définitions de la monnaie (étroite et large) et deux définitions des dépenses autonomes (avec et sans les stocks) sont utilisées dans cette étude. L'objectif est de déterminer, d'une part, si l'adjonction des variables monétaires aux variables des dépenses améliore le résultat et, d'autre part, si l'adjonction des variables des dépenses aux variables monétaires contribue à expliquer la consommation. Les résultats ont tendance à étayer le point de vue que, pour une majorité de pays, les variables monétaires comme les variables des dépenses contribuent dans une certaine mesure à expliquer la consommation. /// En este trabajo se analizan dos métodos sencillos para evaluar la función que le corresponde al dinero en la actividad económica. Luego, se aplican esos dos métodos a 17 países desarrollados. El primer método entraña hallar la regresión entre las variaciones porcentuales del ingreso y las variaciones porcentuales del dinero (dándole tanto una estrecha como una amplia definición). Este método está abierto a una serie de dificultades, incluída la posibilidad de causalidad a la inversa (o sea, del ingreso al dinero), el olvido de las otras influencias sobre el ingreso, y la posible variabilidad en el desfase que va del dinero al ingreso. La aplicación de este enfoque dio resultados en general muy pobres para la mayoría de los países. Los únicos países en que el dinero resultó ser un preconizador bastante bueno del ingreso fueron Bélgica, Finlandia, e Italia. En un apéndice, se intenta averiguar si se podrían mejorar los resultados del primer enfoque si se tiene en cuenta específicamente la posibilidad de que una variación en la oferta monetaria puede tener distintos efectos sobre el ingreso según cual sea la fuente de esa variación en el dinero. Se halla la regresión del ingreso con respecto al dinero, así como también con respecto a la composición de los activos bancarios. Los resultados fueron desilusionantes, y no se pudo llegar a ninguna conclusión firme. El segundo método, popularizado por la obra de Milton Friedman y David Meiselman, entraña regresiones entre diferencias del primer grado en el consumo, y diferencias del primer grado en el dinero y en el gasto autónomo, tanto para el período actual como para los anteriores. En este estudio se usan dos definiciones del dinero (una estrecha y una amplia) y dos definiciones del gasto autónomo (según se incluyan o se excluyan las existencias). El objetivo es llegar a averiguar, por una parte, si mejora el resultado al añadir variables monetarias a las variables del gasto y, por otra parte, si se obtiene una mejor explicación del consumo al añadir variables del gasto a las variables monetarias. Los resultados tienden a apoyar la opinión de que tanto las variables monetarias como las del gasto, en la mayoría de los países, aportan una cierta contribución a la explicación del consumo.