United Arab Republic: A Survey of Developments during the Five-Year Plan, 1960/61-1964/65 (République arabe unie: évolution de la situation pendant le premier Plan quinquennal, 1960/61-1964/65) (República Arabe Unida: Examen de lo acontecido durante el Primer Plan Quinquenal, 1960/61-1964/65)

La R.A.U. ayant atteint les objectifs de croissance qu'elle s'était fixés dans le cadre de son premier Plan quinquennal (1960/61-1964/65), elle a pu, en dépit d'un nouvel accroissement de son taux de croissance démographique déjà élevé, relever sensiblement le revenu par habitant. En revanche, les efforts intensifs déployés simultanément dans les domaines du développement, des affaires sociales et de la défense pour réaliser des objectifs ambitieux ont épuisé les ressources du pays, ce qui a compromis son équilibre tant interne qu'externe. Pendant la période etudiée, les augmentations des prix ont été relativement faibles grâce à l'application de mesures telles que le rationnement, les contrôles des prix et l'octroi de subventions. Simultanément, le gouvernement a autorisé des relèvements généraux des salaires considérablement supérieurs aux gains de productivité. Ces politiques ont eu pour effet de comprimer les marges bénéficiaires au point de décourager l'effort productif des divers secteurs, y compris la production destinée à l'exportation. La demande excédentaire enregistrée dans l'économie se traduisit principalement par un accroisement des déficits de la balance des paiements. Les objectifs fixés par le Plan pour la production de biens pouvant se substituer aux importations n'ont pas été réalisés, et les importations se sont nettement accrues. Les exportations ont donné des résultats décevants, étant donné que la production destinée à l'exportation a progressé à un taux très lent, tandis que l'expansion de la consommation intérieure a réduit les excédents exportables. Ainsi, malgre l'accroissement de l'excédent au titre des invisibles, le déficit du compte courant s'est fortement accentué. Ce déficit a été financé en faisant largement appel à des prêts à long terme et à des crédits-fournisseurs à moyen terme, en réduisant les réserves brutes à des niveaux trop faibles, en accroissant les soldes débiteurs des comptes de clearing et en augmentant le volume des engagements à court terme en monnaies convertibles. En raison de son importance, de la répartition défavorable de ses échéances et d'autres caractéristiques, la dette extérieure de la R.A.U. constitue pour la balance des paiements un très lourd fardeau, nécessitant une révision du calendrier des obligations. /// En su Primer Plan Quinquenal (1960/61-1964/65), la República Arabe Unida alcanzó las metas de crecimiento que había programado y por lo tanto pudo aumentar considerablemente el ingreso por habitante, no obstante un incremento de su tasa siempre elevada de crecimiento demográfico. Por otra parte, los intensos esfuerzos por lograr a un mismo tiempo objetivos de gran magnitud en materia de desarrollo, bienestar y defensa, gravaron excesivamente los recursos del país y redundaron en tensiones sobre el equilibrio interno y externo. Los aumentos en los precios fueron relativamente pequeños en el período que se examina, debido a medidas tales como racionamientos, control de precios y subsidios. Al propio tiempo el Gobierno permitió amplios aumentos de salarios, los que excedieron considerablemente del incremento de la productividad. El efecto de todas estas políticas parece haber sido una reducción de los márgenes de utilidad suficiente como para desalentar el esfuerzo productivo en varios sectores, incluso en el de la producción para exportación. El exceso de demanda en la economía derivó se reflejó principalmente en el aumento del déficit de la balanza de pagos. Las metas propuestas en el Plan tocantes a la sustitución de las importaciones no fueron logradas y las importaciones aumentaron en forma notable. Las exportaciones no alcanzaron un nivel satisfactorio, dado que la producción para exportación aumentó lentamente, en tanto que un creciente consumo interno de la producción absorbió una parte de los excedentes exportables. Así pues, a pesar de un aumento del superávit por concepto de invisibles, el déficit de la cuenta corriente se elevó considerablemente. Ese déficit fue financiado mediante la utilización en gran escala de préstamos a largo plazo y de créditos a mediano plazo de proveedores, una disminución de las reservas brutas hasta llegar a niveles bajos inaprovechables, un aumento de los saldos deudores en la cuenta de compensaciones, y un incremento en el volumen de las obligaciones a corto plazo en monedas convertibles. Debido a su magnitud, a la desfavorable distribución de los vencimientos y a otras características, la deuda externa de la R.A.U. impuso una carga onerosa sobre la balanza de pagos, requiriéndose un reescalonamiento de los plazos de las obligaciones.