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The East African Currency Board (Le Conseil Monétaire Est Africain) (La Junta Monetaria del Africa Oriental)

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  • Joachim W. Kratz

    (International Monetary Fund)

Abstract

La décision prise en 1965 par les trois gouvernements du Kenya, de la Tanzanie et de l'Ouganda de créer chacun sa propre banque centrale et d'émettre sa propre monnaie signifie que le Conseil Monétaire Est Africain va mettre un terme à ses activités. Fondé à Londres en 1919, ce Conseil avait pour mission d'émettre et de racheter des monnaies nationales contre du sterling; ses membres étaient des fonctionnaires britanniques nommés par le Colonial Office. Au début, le Conseil se heurta à des difficultés, en raison notamment des variations du cours de l'argent, sur lequel était basée la valeur des monnaies qu'il remplaçait; il fallut attendre 1950 pour que la couverture de sa monnaie atteigne la proportion de 100 pour cent. A une certaine époque, les territoires représentés par le Conseil comprenaient l'Ethiopie, la Somalie britannique et italienne, ainsi qu'Aden. En 1960, en prévision de l'indépendance des pays qui le constituaient, le nombre des membres du Conseil fut porté de 4 à 7; ces membres devaient être des fonctionnaires de pays représentés. Son siège fut transféré à Nairobi. Le nouveau Conseil élargit son champ d'activité et assuma des fonctions qui sont normalement celles des banques centrales. Les modifications les plus importantes furent les suivantes: 1) expansion accrue du crédit au moyen d'émissions fiduciaires, alors qu'à l'origine, il pouvait seulement échanger des monnaies; 2) utilisation délibérée, comme instrument de politique, de la manipulation des commissions d'achat et de vente de sterling; 3) intervention tendant à isoler -- au moins partiellement -- les taux des Bons du Trésor de l'Afrique orientale des taux pratiqués à Londres. Le montant des émissions fiduciaires autorisées fut finalement porté de 10 à 45 millions de livres d'Afrique orientale (35 millions de livres d'Afrique orientale pour les gouvernements, et 10 millions de livres d'Afrique orientale pour les banques commerciales afin de soutenir leurs opérations de financement de récoltes). Jusqu'à présent, l'émission fiduciaire n'a de fait jamais dépassé 25,2 millions de livres d'Afrique orientale; le 31 décembre 1965, elle se montait à 23,8 millions de livres d'Afrique orientale au regard d'une masse monétaire totale de 65,3 millions de livres d'Afrique orientale. La différence la plus significative entre le Conseil et les banques centrales est que le Conseil n'est pas légalement investi du pouvoir de contrôler le crédit et d'en réduire le volume. /// La decisión adoptada por los tres gobiernos de Kenya, Tanzania y Uganda en cuanto a establecer sus respectivos bancos centrales y a emitir sus propias monedas marca el próximo fin de las operaciones de la Junta Monetaria del Africa Oriental. La Junta fue creada en Londres en 1919 con la finalidad de que emitiera moneda contra la libra esterlina y redimiera dicha moneda; sus funcionarios eran empleados civiles ingleses designados por la Oficina Colonial. La Junta desde temprano encontró dificultades debido mayormente a variaciones en el precio de la plata, en el cual se basaban las monedas que reponía, y únicamente en 1950 fue que alcanzó una cobertura del cien por ciento para su moneda. Hubo una época en que la zona en que la Junta operaba incluía a Etiopía, a la Somalia Británica y a la Italiana, y a Adén. En 1960, en previsión de la independencia de los países miembros, el número de integrantes de la Junta fue ampliado de cuatro a siete, los cuales habrían de ser funcionarios de los países miembros. La sede de la Junta fue trasladada a Nairobi. La nueva Junta ensanchó el campo de sus operaciones y asumió funciones que normalmente realizan los bancos centrales. Los cambios más importantes fueron (1) una mayor ampliación del crédito mediante emisiones fiduciarias en vez de la autorización original limitada al intercambio de monedas, (2) el empleo deliberado, para fines de política, de variaciones en los cargos sobre las compras y las ventas de libras esterlinas, y (3) intervención a fin de aislar, al menos en parte, las tasas sobre las letras de la Tesorería del Africa Oriental de las tasas de Londres. La emisión fiduciaria autorizada fue posteriormente aumentada de 10 millones de libras del Africa Oriental (£EA) a £EA 45 millones (£EA 35 millones para los gobiernos y £EA 10 millones para los bancos comerciales a fin de ayudarlos en sus financiamientos de las cosechas). La emisión fiduciaria real hasta ahora no ha excedido en ningún nomento de £EA 25,2 millones; el 31 de diciembre de 1965 llegó a £EA 23,8 millones de los £EA 65,3 millones de monedas que se encontraban en circulación. La Junta difería de modo muy ostensible de los bancos centrales en que carecía de autoridad legal para controlar y restringir el crédito. La décision prise en 1965 par les trois gouvernements du Kenya, de la Tanzanie et de l'Ouganda de créer chacun sa propre banque centrale et d'émettre sa propre monnaie signifie que le Conseil Monétaire Est Africain va mettre un terme à ses activités. Fondé à Londres en 1919, ce Conseil avait pour mission d'émettre et de racheter des monnaies nationales contre du sterling; ses membres étaient des fonctionnaires britanniques nommés par le Colonial Office. Au début, le Conseil se heurta à des difficultés, en raison notamment des variations du cours de l'argent, sur lequel était basée la valeur des monnaies qu'il remplaçait; il fallut attendre 1950 pour que la couverture de sa monnaie atteigne la proportion de 100 pour cent. A une certaine époque, les territoires représentés par le Conseil comprenaient l'Ethiopie, la Somalie britannique et italienne, ainsi qu'Aden. En 1960, en prévision de l'indépendance des pays qui le constituaient, le nombre des membres du Conseil fut porté de 4 à 7; ces membres devaient être des fonctionnaires de pays représentés. Son siège fut transféré à Nairobi. Le nouveau Conseil élargit son champ d'activité et assuma des fonctions qui sont normalement celles des banques centrales. Les modifications les plus importantes furent les suivantes: 1) expansion accrue du crédit au moyen d'émissions fiduciaries, alors qu'à l'origine, il pouvait seulement échanger des monnaies; 2) utilisation délibérée, comme instrument de politique, de la manipulation des commissions d'achat et de vente de sterling; 3) intervention tendant à isoler -- au moins partiellement -- les taux des Bons du Trésor de l'Afrique orientale des taux pratiqués à Londres. Le montant des émissions fiduciaires autorisées fut finalement porté de 10 à 45 millions de livres d'Afrique orientale (35 millions de livres d'Afrique orientale pour les gouvernements, et 10 millions de livres d'Afrique orientale pour les banques commerciales afin de soutenir leurs opérations de financement de récoltes). Jusqu'à présent, l'émission fiduciaire n'a de fait jamais dépassé 25,2 millions de livres d'Afrique orientale; le 31 décembre 1965, elle se montait à 23,8 millions de livres d'Afrique orientale au regard d'une masse monétaire totale de 65,3 millions de livres d'Afrique orientale. La différence la plus significative entre le Conseil et les banques centrales est que le Conseil n'est pas légalement investi du pouvoir de contrôler le crédit et d'en réduire le volume. /// La decisión adoptada por los tres gobiernos de Kenya, Tanzania y Uganda en cuanto a establecer sus respectivos bancos centrales y a emitir sus propias monedas marca el próximo fin de las operaciones de la Junta Monetaria del Africa Oriental. La Junta fue creada en Londres en 1919 con la finalidad de que emitiera moneda contra la libra esterlina y redimiera dicha moneda; sus funcionarios eran empleados civiles ingleses designados por la Oficina Colonial. La Junta desde temprano encontró dificultades debido mayormente a variaciones en el precio de la plata, en el cual se basaban las monedas que reponía, y únicamente en 1950 fue que alcanzó una cobertura del cien por ciento para su moneda. Hubo una época en que la zona en que la Junta operaba incluía a Etiopía, a la Somalia Británica y a la Italiana, y a Adén. En 1960, en previsión de la independencia de los países miembros, el número de integrantes de la Junta fue ampliado de cuatro a siete, los cuales habrían de ser funcionarios de los países miembros. La sede de la Junta fue trasladada a Nairobi. La nueva Junta ensanchó el campo de sus operaciones y asumió funciones que normalmente realizan los bancos centrales. Los cambios más importantes fueron (1) una mayor ampliación del crédito mediante emisiones fiduciarias en vez de la autorización original limitada al intercambio de monedas, (2) el empleo deliberado, para fines de política, de variaciones en los cargos sobre las compras y las ventas de libras esterlinas, y (3) intervención a fin de aislar, al menos en parte, las tasas sobre las letras de la Tesorería del Africa Oriental de las tasas de Londres. La emisión fiduciaria autorizada fue posteriormente aumentada de 10 millones de libras del Africa Oriental (£EA) a £EA 45 millones (£EA 35 millones para los gobiernos y £EA 10 millones para los bancos comerciales a fin de ayudarlos en sus financiamientos de las cosechas). La emisión fiduciaria real hasta ahora no ha excedido en ningún nomento de £EA 25,2 millones; el 31 de diciembre de 1965 llegó a £EA 23,8 millones de los £EA 65,3 millones de monedas que se encontraban en circulación. La Junta difería de modo muy ostensible de los bancos centrales en que carecía de autoridad legal para controlar y restringir el crédito.

Suggested Citation

  • Joachim W. Kratz, 1966. "The East African Currency Board (Le Conseil Monétaire Est Africain) (La Junta Monetaria del Africa Oriental)," IMF Staff Papers, Palgrave Macmillan, vol. 13(2), pages 229-255, July.
  • Handle: RePEc:pal:imfstp:v:13:y:1966:i:2:p:229-255
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