Money and Banking in the United Arab Republic (Monnaie et banques dans la République arabe unie) (Moneda y banca en la República Arabe Unida)

Les statistiques monétaires figurant aux International Financial Statistics (I.F.S.), publication mensuelle du F.M.I., supposent pour chaque pays 1) qu'il y ait un système monétaire en dehors du secteur public et distinct des autres institutions fiancières, 2) qu'il existe une distinction utile entre le secteur extérieur et le secteur intérieur, 3) qu'une distinction utile puisse être établie, dans le cadre du secteur intérieur, entre le secteur public et le secteur privé, et 4) que le fonctionnement du système monétaire puisse être déduit des comptes consolidés des autorités monétaires et de ceux des banques commerciales. Au cours des dix dernières années, plusieurs changements importants ont eu lieu dans l'économie de la République arabe unie (R.A.U.); ils ont abouti à la nationalisation des banques, des institutions financières et de l'industrie, et à la mise sous le contrôle complet de l'Etat de toutes les principales activités économiques du pays. Dans le domaine bancaire, d'autres changements importants sont intervenus. Une nouvelle banque centrale a repris certaines des fonctions de l'importante Banque Nationale, qui est devenue une simple banque commerciale; plusieurs fusions ont réduit à cinq le nombre des banques commerciales, qui ont été chargées de la responsabilité exclusive d'assurer le financement de branches particulières du secteur public; en outre, le rôle de l'Etat dans les banques spécialisées a été élargi, notamment dans l'importante banque agricole. Cet article examine en détail les changements intervenus depuis 1957 dans l'organisation économique de la R.A.U. L'auteur considère ensuite dans quelle mesure les données disponibles permettent de conserver pour ce pays les distinctions utiles qu'établissent les I.F.S. Il montre que les tâches les plus difficiles sont de définir les limites du secteur public et, en particulier, de distinguer les aspects publics et les aspects non publics du groupe d'organismes de la R.A.U. dits "entreprises d'Etat". L'article donne les raisons de la façon dont les I.F.S. traitent en fait ces questions. /// Las estadísticas monetarias que aparecen en International Financial Statistics (IFS), publicación mensual del Fondo Monetario Internacional, presuponen en cada país (1) la existencia de un sistema monetario, fuera del sector público y distinto de otras instituciones financieras, (2) que es útil distinguir el sector externo del sector interno, (3) que dentro del sector interno es útil distinguir entre el sector público y el sector privado, y (4) que el funcionamiento del sistema monetario puede deducirse de las cuentas consolidadas de las autoridades monetarias y de los bancos comerciales que lo componen. Durante la última década se han producido cambios de gran importancia en la economía de la República Arabe Unida (R.A.U.). Como resultado de la nacionalización de la banca, instituciones financieras e industrias, el Gobierno ha ido asumiendo mayor dominio sobre toda la actividad económica del país. En la banca también se han introducido reformas substanciales. Creóse un nuevo banco central de lo que fuera el extenso Banco Nacional, quedando éste convertido en un banco comercial; al sistema de banca comercial, reducido a cinco bancos en virtud de fusiones, se le atribuyó de modo exclusivo la función de financiar segmentos específicos del sector público; y se amplió el cometido del Gobierno en los bancos especializados, particularmente en el banco agropecuario, con su gran red de sucursales. En este artículo se examinan detalladamente los cambios ocurridos desde 1957 en la organización económica de la República Arabe Unida. Considera luego la medida en que la clasificación de sectores ahora vigente en ese país se asemeja a la adoptada en IFS. Es evidente que la tarea más difícil en la elaboración de estadísticas monetarias es la de demarcar los límites del sector público y, en particular, distinguir, dentro de las empresas en él incluidas, aquellas motivadas por consideraciones fiscales o sociales y las motivadas por fines de lucro. En la R. A. U. este problema se presenta en el grupo de "Empresas Públicas". En el artículo se aducen las razones del tratamiento dado en IFS a los componentes de ese grupo.