New Regionalism Reconsidered: Globalization and the Remaking of Political Economic Space

Amid the near frenzied exaltation of economic globalization and a purported decline of the nation state, a range of subnational regional economies and urban metropoles are increasingly being canonized as the paradigmatic exemplars of wealth creation. Indeed, across many of the advanced developed countries a whole host of academics, consultants, influential commentators, politicians and bourgeois interest groups are readily invoking the region to be the appropriate site for regulating global capitalism. In a recent article in IJURR, though, John Lovering disputes this emerging New Regionalism, viewing it to be seriously compromised by several practical and theoretical inadequacies. This article has two principal aims. First, and while sympathetic to the general tenor of Lovering’s critique, it offers a rejoinder through some sobering reflections on what might be recovered from the range of New Regionalist perspectives currently vying for attention within critical studies of regional development. Second, it presents a series of future theoretical directions for a geopolitically sensitive regional research agenda, drawing on recent thinking from the new regional geography, globalization and the politics of scale, institutional‐relational state theory and the regulation approach. An argument is made that a synthesis of these perspectives might intensify our understanding of the social and political construction of regions, the uneven geography of growth, and the moments of re‐scaled regionalized state power that now enframe the process of economic governance. Au milieu de la quasi‐frénésie de la mondialisation économique et d’un soi‐disant déclin de l’État‐nation, diverses économies régionales et métropoles urbaines se trouvent – en nombre croissant –élevées au rang de modèles de création de richesses. En effet, dans beaucoup de pays avancés, tout un tas de groupes d’intérêt – universitaires, consultants, commentateurs reconnus, politiciens, bourgeois – invoquent volontiers la région comme lieu pertinent de la régulation du capitalisme mondial. Dans un récent article publié dans IJURR, John Lovering contestait cependant ce Nouveau Régionalisme naissant, plusieurs insuffisances pratiques et théoriques risquant de le compromettre, selon lui. Le présent article a deux objectifs principaux: d’une part, quoique sensible à la teneur générale de la critique de Lovering, il répond par quelques réflexions modérées sur ce qui pourrait être récupéré des diverses perspectives du Nouveau Régionalisme qui cherchent actuellement à attirer l’attention dans le cadre d’études critiques sur l’aménagement régional; d’autre part, l’article présente une série d’orientations théoriques futures pour un programme de recherche régional à tendance géopolitique, s’inspirant des dernières réflexions sur la nouvelle géographie régionale, la mondialisation et la politique d’échelle, ainsi que la théorie de l’état institutionnel‐relationnel et l’approche de la régulation. Il démontre ensuite qu’une synthèse de ces perspectives pourrait nous permettre de mieux comprendre la construction sociale et politique des régions, la géographie irrégulière de la croissance, ainsi que les phases d’un État redessinéà l’échelle régionale, lesquelles encadrent désormais le processus de gouvernance économique.