Regional Production Relationships and Developmental Impacts: A Comparative Study of Three Production Networks

This article assesses contending regional perspectives on Pacific‐rim divisions of labour based on a comparative study of production networks organized by three electronics firms (from Japan, the USA and Hong Kong) for manufacturing in the sub‐regional context of Hong Kong and Shenzhen (PRC). The author argues that the flying geese model rightly discerns the possibility of upward mobility of late industrializing countries. This model, in combination with network analyses on the characteristics of Japanese firms, helps distinguish the developmental role of Japanese capital. However, the model has a disregard for the specific roles of US and overseas Chinese capital, and the filling of this gap can benefit from the regional rivalry perspective. The negative impacts of foreign investment are succinctly reflected in the regional dependence argument. Nevertheless, its exogenous bias needs to be avoided and the analysis of the endogenous factors, particularly the role of the state, can draw on the statist approach. As the regional economic reality is changing rapidly, future regional research will need to investigate how governments and firms develop strategies to cope with the continued Asian economic slow‐down and political changes and reshape the regional political economy. — Cet article, basé sur une étude comparative de réseaux de production organisés par trois entreprises d’électronique (du Japon, des États‐Unis et de Hong‐Kong) pour la fabrication dans le contexte sous‐régional de Hong‐Kong et Shenzhen, évalue les différentes perspectives régionales quant à la division du travail sur la bordure du Pacifique. L’auteur soutient que le modèle d’’oies volantes’ reconnait correctement la possibilité de mobilité sociale vers le haut dans les pays d’industrialisation tardive. Ce modèle, allié aux analyses de réseaux des caractéristiques des firmes japonaises, aide à identifier le rôle du capital japonais dans le développement. Néanmoins, il néglige les rôles spécifiques du capital des États‐Unis et du capital d’outre‐mer chinois. Les perspectives régionales rivales peuvent aider à remédier à cette lacune. Les effets négatifs des investissements étrangers sont reflétés de fa??on concise dans le débat sur la dépendance régionale. Néanmoins, son parti pris exogène doit être évité et l’analyse des facteurs endogènes, en particulier le rôle de l’état, peut faire appel à l’étatisme. La réalitééconomique régionale change rapidement et les recherches régionales devront à l’avenir étudier comment les gouvernements et les entreprises développent des stratégies pour faire face au ralentissement de l’économie et aux changements politiques continus en Asie, et pour remodeler l’économie politique régionale.