Agriculture's Likely Role in Meeting Canada's Kyoto Commitments

Voluntary adoption of beneficial management practices will be the primary means by which farmers cut net greenhouse gas (GHG) emissions. The offset system will not be a major driver due to (a) the relatively low prices likely to be offered by large final emitters facing an emission cap, (b) discounts applied to those prices for temporary sequestration, (c) the transaction costs and risk premiums associated with signing carbon contracts, and (d) the low elasticity of supply of CO2 abatement. Although Canadian farmers are likely to participate to only a limited extent in the carbon‐offset market, many will find it profitable to adopt one or more of the BMPs for reducing net GHG emissions. Canadian agriculture is likely to contribute significantly to net emission reductions by voluntarily sequestering carbon due to the adoption of zero till in the last decade, and possibly by cutting fertilizer levels in the next decade. The contribution will be mainly a response to meeting personal economic objectives rather than being induced by direct incentives through the offset program. L'adoption volontaire de pratiques de gestion bénéfiques (PGB) sera le principal moyen dont les producteurs disposeront pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES). Le système de compensation des GES ne constituera pas un facteur de motivation important pour les raisons suivantes: a) les faibles prix qu'offriront probablement les grands émetteurs finaux confrontés à un plafond d'émissions; b) les escomptes appliqués à ces prix pour la séquestration temporaire; c) les coûts de transaction et les primes de risque associés à la conclusion de contrats de réduction des émissions de carbone; d) la faible élasticité de l'offre de réduction du CO2. Bien que la participation des producteurs canadiens au marché de contrepartie de la fixation du carbone sera probablement limitée, de nombreux producteurs trouveront qu'il est rentable d'adopter une ou plusieurs PGB pour réduire l'émission nette de GES. L'apport de l'agriculture canadienne à la réduction nette des émissions sera probablement important compte tenu de la séquestration volontaire du carbone découlant de l'adoption du semis direct au cours de la dernière décennie et de la diminution probable des concentrations de fertilisants au cours de la prochaine décennie. L'apport sera principalement liéà l'atteinte d'objectifs économiques personnels plutôt qu'aux incitatifs directs du programme de contrepartie de la fixation du carbone.