Education, Labour Market Experience and Cognitive Skills: A First Approximation to the PIAAC Results

This paper examines how formal education and experience in the labour market correlate with measures of human capital available in The Survey of Adult Skills, a product of the OECD Programme for the International Assessment of Adult Competencies (PIAAC). The findings are consistent with the notion that, in producing human capital, work experience substitutes formal education at the bottom of the schooling distribution. First, the number of years of working experience correlates with literacy proficiency only among low-educated individuals. Secondly, low-educated workers who only perform simple tasks on their jobs (calculating percentages or reading emails) do better in numeracy and literacy tests than similar employees who did not perform those tasks. Thirdly, workers in jobs intensive in numeric tasks perform relatively better in the numeracy section of the PIAAC test than in the literacy part. Overall, our results suggest that the contribution of on-the-job learning to skill formation is about a third of that of compulsory schooling in most of the countries that participated in PIAAC. Ce document étudie les liens entre, d’une part, la scolarité et l’expérience professionnelle, et d’autre part, les indicateurs du capital humain présents dans l’Évaluation des compétences des adultes, lancée dans le cadre du Programme de l’OCDE pour l'évaluation internationale des compétences des adultes (PIAAC). Les résultats concordent avec l’idée selon laquelle, dans le contexte de la production de capital humain, l’expérience professionnelle se substitue à la scolarité à l’extrémité inférieure de la distribution des niveaux d’instruction. Premièrement, le nombre d’années d’expérience professionnelle n’est corrélé au niveau de compétences à l’écrit que chez les individus peu qualifiés. Deuxièmement, les actifs peu qualifiés qui n’effectuent que des tâches simples (calculer des pourcentages ou lire des courriers électroniques) obtiennent de meilleurs résultats aux tests de compétences en calcul et à l’écrit que des salariés similaires qui n’effectuent pas ce type de tâches. Troisièmement, les salariés qui effectuent des nombreuses tâches de calcul obtiennent des résultats relativement meilleurs en calcul qu’à l’écrit au test du PIAAC. Dans l’ensemble, nos résultats semblent indiquer que la contribution de l’expérience professionnelle aux compétences acquises représente un tiers environ de celle de la scolarité obligatoire dans la plupart des pays ayant participé au PIAAC.