Boosting investment performance in Germany

Non-residential investment has fallen over the past 20 years as a share of GDP and is now lower than in several other high-income OECD countries. Business investment growth has been weak since the outbreak of the global financial and economic crisis. Government investment has been low, especially at municipal level. Investment in knowledge-based capital (KBC), which is closely related to long-term productivity performance, has been subdued. Weak growth prospects in the Euro Area have weighed on business investment and an increasing share of firms invests in distant, more dynamic markets. Policies that strengthen stability and growth prospects in the Euro Area would raise the attractiveness of Germany as a location to invest, notably steps to strengthen the single market and cross-border infrastructure, and complete the banking union. Steps to liberalise regulation of services, in particular knowledge-intensive professional services, would raise investment and productivity. Policies that encourage the reallocation of resources would also increase investment in KBC. Poor municipalities invest relatively little and there is scope to lower the cost of public investment projects. Better use of e-governance and more performance-oriented budgeting could improve the efficiency and effectiveness of public investment. Renouer avec le dynamisme de l'investissement en Allemagne L’investissement non résidentiel a diminué en proportion du PIB au cours des deux dernières décennies, et son niveau est désormais inférieur à celui de plusieurs autres pays de l’OCDE à revenu élevé. La croissance de l’investissement productif demeure en demi-teinte depuis l’éclatement la crise économique et financière mondiale, cependant que les investissements des administrations publiques sont limités, en particulier à l’échelon municipal. L’investissement en capital intellectuel, important facteur des gains de productivité à long terme, est resté modeste. Les perspectives de croissance faible dans la zone euro ont pesé sur l’investissement productif, et une proportion croissante d’entreprises investit sur des marchés distants plus dynamiques. Des mesures venant affermir les perspectives de croissance et accroître la stabilité au sein de la zone euro, en premier lieu des initiatives visant à consolider le marché unique et les infrastructures transfrontalières, ainsi qu’à parachever l’union bancaire, renforceraient l’attrait de l’Allemagne aux yeux des investisseurs. Un allègement de la réglementation des services, notamment des services professionnels à forte intensité de connaissances, doperait l’investissement et les gains de productivité. Par ailleurs, toutes les mesures facilitant la réaffectation des ressources devraient avoir des retombées positives sur les investissements dans le capital intellectuel. Les communes pauvres investissent relativement peu, or il serait possible de réduire le coût des projets d’investissement public. Enfin, une meilleure utilisation de la gouvernance électronique et l’adoption d’un processus budgétaire plus orienté sur les résultats permettraient d’accroître l’efficience et l’efficacité des investissements publics.