Les résultats des entreprises industrielles en 1985

[fre] Les résultats des entreprises industrielles en 1985 - Les exportations directes des firmes de l'industrie manufacturière progressent peu en 1985 : + 6,5 % en valeur, moins de + 1 % en volume, ce qui représente un rythme analogue à celui des ventes sur le marché intérieur. Les exportations dans les points forts du commerce extérieur français diminuent même de 3 % en volume. Cette contre- performance est liée au recul des exportations des grandes entreprises, notamment des grandes entreprises privées à capitaux français. . Au contraire, les exportations et le chiffre d'affaires des activités qui sont des points faibles traditionnels du commerce extérieur progressent, notamment ceux de haute technologie, grâce aux meilleures performances en 1985 des grandes entreprises sous contrôle étranger, d'une part, au progrès des exportations des petites entreprises, d'autre part. Mais le taux de couverture des points faibles ne progresse pratiquement pas. Les importations de produits de haute technologie croissent plus rapidement que les exportations en 1985, en particulier dans l'informatique qui reste un point faible du commerce extérieur. . Les investissements font un bond (+ 18,8 % en valeur, soit plus de 13 % en volume), atteignant ainsi un niveau record en 1 985. Les investissements industriels tendent principalement à améliorer la productivité : la production progresse lentement (+ 1 %), et les effectifs continuent de baisser (— 140 000 personnes). La baisse est moindre dans les secteurs de haute technologie du fait de la bonne tenue de leur activité. La conjonction entre une forte réduction des effectifs et une hausse importante des investissements est particulièrement frappante pour les grandes entreprises privées à capitaux français. . Le résultat comptable net des entreprises industrielles s'améliore, passant d'une perte équivalente à 1,1 % du chiffre d'affaires en 1984 à un bénéfice de 0,2 % du chiffre d'affaires en 1985. En terme de taux de marge nette, les activités de haute technologie restent un peu plus rentables que les autres. [eng] Results of industrial companies in 1985 - Manufacturers' direct exports advanced very little in 1985: +6,5 % in value, less than +1 % in volume. This represents a rhythm analogous to that of sales on the domestic market. Exports in the strongholds of French foreign trade decreased by even 3 % in volume. This counter- performance is linked to a losing of ground for the exports of large companies, above all of large private companies with French capital. . On the contrary, the exports and turnover of activities which constitute the traditional weak points of foreign trade advanced (notably those of high technology) in 1 985 thanks to better performance of large companies under foreign control, on the one hand, and to the advances of exports of small companies, on the other. But the cover rate of the weak points advanced almost not at all. In 1985, importation of high technology products increased more rapidly than exportation, in particular in computers which remained a foreign trade weak point. . Investments jumped +1 8.8 % in value, or more than 1 3 % in volume, thus attaining a record level in 1985. Industrial investments tended principally to improve productivity : production advanced slowly (+1 %), and the total number of salaried employees continued to drop (-1 40,000 people). The drop was less significant in high technology sectors due to the fact that they were well-run. The conjunction of a sizeable reduction of the total number of salaried employees and a significant rise in investments is particularly striking in large private companies with French capital. . The result as seen in the net accounts of industrial companies improved, passing from a loss equivalent to 1.1 % of the turnover in 1984 to a profit of 0.2 % of the turnover in 1985. In terms of the rate of net margin, high technology activities remained slightly more profitable than the others. [spa] Los resultados de las empresas industriales en 1985 - Las exportaciones directas de las fábricas de la industria manufacturera progresaron poco en 1985 : +6,5 % en valor, menos de + 1 % en volumen, lo cual representa un ritmo análogo al de las ventas en el mercado interior. Las exportaciones son los puntos fuertes de las ventas en el comercio exterior francés y disminuyen incluso en un 3 % en volumen. Esta contrahazana esta vinculada con el retroceso de las exportaciones y el volumen de negocios de las grandes empresas, especialmente de las grandes empresas privadas con capitales franceses. . Por el contrario, las exportaciones y el volumen de negocios de las actividades que son puntos flacos tradicionales del comercio exterior progresan, especialmente los de alta tecnologia, gracias a las mejores hazanas en 1985 de las grandes empresas bajo control extranjero por un lado, y al desarrollo de las exportaciones de las pequenas empresas por el otro. Pero la tasa de cobertura de los puntos flacos no progresa prácticamente. Las importaciones de productos de alta tecnologia crecen más rápidamente que las exportaciones en 1985, especialmente en informática que permanece un punto flaco del comercio exterior. . Las inversiones dan un salto (+ 18,8 % en valor, o sea, mes de un 13 % en volumen), alcanzan así pues un nivel record en 1985. Las inversiones industriales tienden mayormente a mejorar la productividad : la producción progresa lentamente (+ 1 %) y la fuerza laboral continua decreciendo (— 140 000 personas). La baja es de menor importancia en los sectores de alta tecnologia, debido al hecho del buen comportamiento de la actividad. La conjunción entre una densa reducción de la fuerza laboral y una importante alza de la inversion llama particularmente la atenciôn respecto a las grandes empresas privadas con capitales franceses. . El resultado contable neto de las empresas industriales va mejorando, pasando de pérdida équivalente a un 1,1 % del giro en 1984 a un beneficio de un 0,2 % del giro en 1985. En término de tasas de margen neto, las actividades de alta technologia permanecen algo más rentables que las demás.