India's Third Five Year Plan (Le troisième plan quinquennal de l'Inde) (El tercer plan quinquenal de la India)

L'Inde est maintenant dans la deuxième année de son troisième Plan quinquennal. Ce Plan cherche à faire progresser d'une étape le programme de développement qui a été lancé en 1951; pendant les dix années suivantes le revenu national réel s'est accru de 43 pour cent et le revenu par habitant, de 17 pour cent. Le troisième Plan vise à atteindre un taux annuel d'augmentation du revenu national réel de 5 pour cent; l'accroissement prévu de la production agricole est de 30 pour cent et on pense que la réalisation de l'objectif de 100 millions de tonnes de céréales alimentaires contribuera à assurer à l'Inde son indépendance du point de vue alimentaire. La production industrielle doit s'accroître de 70 pour cent, l'expansion des industries des produits de base étant l'objet d'efforts particuliers. Les programmes de développement de la production d'énergie électrique et des moyens de transport sont liés à l'expansion de l'agriculture et de l'industrie. L'investissement proposé s'élève à Rs 104 milliards, dont Rs 63 milliards sont destinés au secteur public; en outre, les dépenses courantes du secteur public s'élèveront à Rs 12 milliards. Le financement de ce total de Rs 75 milliards est envisagé de la façon suivante: solde des recettes courantes et contribution des Chemins de Fer et autres entreprises publiques, Rs 11 milliards; nouveaux impôts, Rs 17,1 milliards; emprunt sur le marché et petite épargne, Rs 14 milliards; financement du déficit, Rs 5,5 milliards; contrepartie budgétaire des ressources extérieures, Rs 22 milliards; autres sources, Rs 5,4 milliards. La possibilité de dégager les ressources intérieures nécessaires apparaît satisfaisante. Le déficit net de la balance des paiements--non compris l'aide de Rs 6 milliards fournie par les Etats-Unis au titre de la loi 480--est estimé à Rs 26 milliards. Il devra être couvert intégralement par l'aide extérieure. Les engagements devront être supérieurs à ce chiffre et contractés suffisamment tôt en raison du délai qui s'écoule entre ces engagements et l'utilisation des fonds. Jusqu'à présent l'Inde a obtenu pour Rs 14,3 milliards d'engagements de la part du Consortium d'Aide et d'autres sources. La majeure partie de cette aide étant destinée à l'exécution de projets déterminés, la proportion d'aide à d'autres fins qui doit encore être fournie s'est accrue en conséquence. Si l'Inde ne partient par à obtenir le montant intégral d'aide nécessaire, en particulier sous forme inconditionnelle, le Plan dans son ensemble en souffrira car la production et le rythme de l'investissement seront ralentis. L'aide extérieure est done nécessaire pour maintenir le taux d'accroissement actuel qui, étant donné les contraintes démographiques, ne représente qu'un minimum. /// La India se encuentra ahora en el segundo año de su Tercer Plan Quinquenal. Se aspira con este Plan avanzar una etapa más en el proceso de desarrollo iniciado en 1951; durante los diez años subsiguientes el ingreso nacional real aumentó en 43 por ciento y el ingreso per capita en 17 por ciento. El Tercer Plan Quinquenal pretende llegar a obtener una tasa de incremento anual del 5 por ciento en el ingreso nacional real, un aumento del 30 por ciento en la producción agrícola, y el logro de la meta deseada de 100 millones de toneladas de cereales que ayudará a la India a autoabastecerse de alimentos. Se tiene en mira que la producción industrial aumente en un 70 por ciento, por lo que se está poniendo especial énfasis en la expansión de las industrias básicas. Los programas relativos a la energía eléctrica y al transporte están vinculados con los de la expansión en la agricultura y en la industria. La inversión total propuesta es de 104.000 millones de rupias, de los cuales 63.000 millones se han asignado al sector público; además, se estima que los gastos ordinarios de dicho sector ascenderán a 12.000 millones. Se espera que este total de 75.000 millones de rupias se cubrirá así: 11.000 millones entre el exceso de los ingresos ordinarios y las contribuciones de los ferrocarriles y otras empresa públicas; 17.100 millones en nuevos impuestos; 14.000 millones de préstamos en el mercado y de pequeños ahorros; 5.500 millones del financiamiento del déficit; 22.000 millones de la contrapartida presupuestaria de recursos externos; y 5.400 millones de otras fuentes. Las perspectivas de reunir los recursos internos necesarios son bastante favorables. El déficit de la balanza de pagos --excluyendo la ayuda de Rs 6.000 millones bajo la Ley Pública No. 480 de los Estados Unidos-- se estima en Rs 26.000 millones, suma que tendría que cubrirse enteramente mediante la ayuda extranjera. Las promesas de fondos tendrían que superar esta cifra y hacerse con anticipación suficiente para compensar el retraso que existe entre dichas promesas y su utilización. La India ha obtenido hasta ahora Rs 14.300 millones de ayuda económica a través del Consorcio de gobiernos y de organismos para ayudar al desarrollo de la India, y de otras fuentes. Puesto que la mayor parte de esa suma ha sido asignada a proyectos específicos, la cantidad de ayuda que aún se necesita obtener para otros propósitos ha sido aumentada en igual proporción. Si la India no pudiera conseguir la suma total de ayuda, especialmente en forma incondicional, el plan en general sufriría porque la producción actual resultaría afectada y se retardaría el ritmo de la inversión. Por lo tanto, es preciso contar con ayuda externa para mantener la tasa actual de desarrollo que, dada la apremiante situación demográfica, no es sino mínima.