The Fund Agreement in the Courts: VII

La cour suprême des Etats-Unis a décidé dans l'affaire Kolovrat c Orégon que comme un traité entre les Etats-Unis et la Yougoslavie donnait aux héritiers yougoslaves le droit d'hériter de biens situés dans l'Orégon aux mêmes conditions que des héritiers américains, l'Orégon ne pouvait pas contester ce droit en se fondant sur l'existence de contrôles des changes yougoslaves dont l'effet pourrait être de restreindre le transfert de biens dépendant d'une succession ouverte en Yougoslavie à des héritiers américains. Les deux pays étant membres du Fonds et les contrôles yougoslaves étant compatibles avec l'accord du Fonds, la politique des divers états américains ne peut s'écarter de la politique fédérale telle qu'elle est démontrée dans l'affiliation des Etats-Unis au Fonds. Il convient de noter qu'en fait la Yougoslavie ne restreignait pas les transferts de successions aux héritiers américains. Un procès qui se déroule à New York soulève la question de savoir si les lois imposant l'obligation de remettre les avoirs en devises étrangères à des organes officiels de l'Etat peuvent être reconnues par les tribunaux d'un autre membre comme pouvant former une base suffisante à une action intentée devant eux. Une institution officielle brésilienne réclame des dommages-intérêts à cause de l'entente délictueuse des accusés qui cherchaient à éviter de remettre à l'institution demanderesse les recettes en dollars d'exportations de café, comme requis par la loi brésilienne. La demanderesse fait valoir qu'un refus de la part des tribunaux de New York d'accorder aux contrôles brésiliens la même reconnaissance dans le cas d'actions que celle qui est accordée par voie de défense serait en contradiction avec l'ordre public des Etats-Unis en tant que pays membre du Fonds. Les juridictions inférieures se sont prononcées contre l'institution demanderesse; celle-ci, dont l'appel est actuellement en instance, s'attache à invoquer l'affaire Kolovrat à l'appui de son argumentation. La cour suprême de la République fédérale d'Allemagne a adopté une nouvelle règle de droit qui semble poser en principe que les contrôles des changes d'autres pays ne seront pas reconnus sauf en cas de justification spéciale, telle que l'affiliation au Fonds. En interprétant l'Article VIII, Section 2 (b), la cour d'appel de Paris a décidé que la reconnaissance des contrôles des changes d'un autre pays membre ne dépend pas de la question de savoir si la loi de ce pays est la loi applicable d'après les règles de conflit du for; "les contrats de change" ne se limitent pas aux ventes de devises; la monnaie d'un membre est "en cause" si le contrat touche aux ressources en devises de ce membre; et la reconnaissance des contrôles des changes n'est pas limitée à ceux qui concernent les transactions courantes. La cour a également décidé qu'elle a la compétence de réviser une décision concernant la résidence de l'intéressé, décision rendue par les tribunaux d'un autre pays membre et sur la base de laquelle ces tribunaux ont fondé l'application de leurs propres contrôles des changes. L'espèce soulève des questions intéressantes quant au sens de l'expression "caractère non-exécutoire", particulièrement par rapport à des actions. Un autre litige est actuellement pendant devant les tribunaux de New York et a trait à la reconnaissance des contrôles des changes cubains. Un jugement de l'Ontario se réfère à une résolution de la conférence de Bretton Woods afin d'appuyer une décision d'après laquelle certains décrets néerlandais du temps de guerre ne sont pas contraires à l'ordre public de l'Ontario. /// En el caso Kolovrat contra Oregon, la Corte Suprema de los Estados Unidos ha resuelto que si el tratado celebrado entre los Estados Unidos y Yugoslavia concede a los yugoslavos el derecho de heredar bienes situados en Oregon bajo las mismas condiciones que los herederos de los Estados Unidos, Oregon no podía negar ese derecho apoyándose en la existencia de controles de cambio en Yugoslavia que pudieran restringir el traspaso de herencias yugoslavas a herederos de los Estados Unidos. Ambos países eran miembros del Fondo y los controles que Yugoslavia imponía eran compatibles con el Convenio Constitutivo del Fondo. Por tanto, la política particular de un estado de los Estados Unidos no podía desviarse de la política nacional patentizada en la participación de los Estados Unidos como miembro del Fondo. Debe también hacerse notar que Yugoslavia no estaba, en efecto, restringiendo las transferencias a herederos de los Estados Unidos. Un litigio que se lleva a cabo actualmente en Nueva York suscita la cuestión de si la obligación de entrega de divisas extranjeras exigida por un país miembro habrá de ser reconocida por los tribunales de otros países miembros como suficiente para apoyar demandas positivas. Una institución oficial brasileña reclama daños por conspiración de parte de los demandados para evitar la entrega a dicha institución del producto en dólares de las exportaciones de café, como lo exige la ley del Brasil. La institución demandante alega que la denegación de los tribunales neoyorquinos de dar a los controles impuestos por Brasil el mismo reconocimiento para demandas positivas que se da para fines de defensa, sería contraria a la política pública de los Estados Unidos. Los tribunales inferiores han dictaminado contra la demandante, pero está todavía pendiente una apelación de ésta que se apoya en alto grado en el caso Kolovrat. La Corte Suprema de la República Federal de Alemania ha adoptado un principio de derecho que parece sostener que los controles de cambio de otros países no habrán de ser reconocidos a menos que se presente una justificación especial, tal como la de ser miembro del Fondo. El Tribunal de Apelación de París, al interpretar el Artículo VIII, Sección 2 (b), ha resuelto: el hecho de reconocer los controles impuestos por otro país miembro no depende de que la ley de ese país sea la que se aplique de acuerdo con el derecho internacional privado; los "contratos en divisas" no se limitan a la venta de divisas; la moneda de un país miembro está "implicada" si el contrato afecta en alguna forma los recursos en divisas de ese miembro; y el reconocimiento de controles no se limita solamente a los controles impuestos a transacciones corrientes. El tribunal también concluye que es competente para reexaminar una providencia sobre residencia emitida por los tribunales de otros países miembros en la que ellos hubieran basado la aplicación de sus propios controles. El caso presenta problemas interesantes sobre el significado del término "inejecutoriedad," particularmente en lo que atañe a demandas por satisfacciones positivas. Otro juicio pendiente en Nueva York trata del reconocimiento de los controles de cambio impuestos por Cuba. En Ontario, para apoyar una decisión de que ciertos decretos holandeses del tiempo de la guerra no se oponían a la política pública de Ontario, se invoca el caso de una resolución tomada en la Conferencia de Bretton Woods.