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Labor Market Disequilibrium and the Scope for Work-Sharing: A Case Study of the Netherlands (Déséquilibre du marché du travail et effets du partage du travail: étude du cas des Pays-Bas) (El desequilibrio del mercado de trabajo y posibilidades de coparticipación en los puestos de trabajo: Estudio del caso de los Países Bajos)

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  • Klaus-Walter Riechel

    (International Monetary Fund)

Abstract

Many governments have responded to the sharp rise in unemployment and its persistence during the past decade by promoting work-sharing schemes that are expected to combine higher employment with shorter working hours. This paper assesses the preconditions and scope for work-sharing by examining disequilibrium in the Dutch labor market. An analysis shows that most indicators of workers' labor supply functions point to a strong "income preference" and to the related dominance of the "added worker" over the "discouraged worker" effect. (The discouraged worker no longer looks for a job.) Wage restraint in the past years and official labor market policies have contributed to these preferences. Wage restraint in particular appears to have encouraged spouses and other family members to work, with the result that women have joined the work force at an exceptionally high rate, although participation rates have also stopped falling for men. Moreover, official labor market policies appear to have raised the chances for formerly inactive people to find a job and have thereby reduced the usual discouragement caused by high unemployment. Taken together, these factors suggest that under current economic conditions the introduction of work-sharing schemes, especially combined with an uncompensated (in terms of incomes) reduction of working hours, may increase participation in the labor supply. Higher participation in the labor force will, however, raise rather than lower the unemployment rate if there are not enough jobs available. On the labor demand side, the long-standing preference of employers seems to be to raise average working hours relative to employment, a development that runs counter to work-sharing. To examine firms' employment preferences in general and the causes for this phenomenon in particular, the paper develops a small model to estimate the effect on labor demand of the desired split of labor inputs between employment and working hours. The results of this estimation suggest that strong impediments to a successful introduction of work-sharing in the Netherlands still exist. Of particular importance are fixed nonwage labor costs and a number of rigidities that raise fixed nonwage and other labor costs and thereby impede a flexible and low-cost adjustment of the labor force to fluctuations in activity. Moreover, the characteristics of unemployment point to a loss in overall productivity and a corresponding increase in unit labor costs in the case of a legislated substitution of employment for average working hours. To be successful, work-sharing schemes need to be combined with measures that reduce fixed employment costs and other rigidities. Work-sharing schemes also have to adapt flexibly to the particular needs of individual industries and firms. /// De nombreux gouvernements ont répondu à la forte augmentation et à la persistance du chômage qui ont caractérisé la dernière décennie en encourageant des formules de partage du travail qui sont censées allier un niveau d'emploi plus élevé avec des horaires de travail réduits. La présente étude évalue les conditions nécessaires au succès du système de partage du travail et les effets d'un tel système en examinant le déséquilibre du marché du travail aux Pays-Bas. Il a été démontré que la plupart des indicateurs des fonctions d'offre de main-d'oeuvre font ressortir une forte "préférence pour le revenu" et la prépondérance connexe de l'effet du "travailleur supplémentaire" sur l'effet du "travailleur découragé". (Le travailleur découragé ne cherche plus d'emploi.) La politique de limitation des salaires qui a été menée ces dernières années et les politiques que le gouvernement a appliquées en matière d'emploi ont contribué à ces préférences. La limitation des salaires, en particulier, semble avoir encouragé les conjoints et autres membres d'une même famille à travailler et, en conséquence, la proportion de femmes dans la population active a augmenté de façon exceptionnelle, bien que le taux d'emploi dans la population masculine ait aussi cessé de diminuer. En outre, les politiques officielles en matière d'emploi ont apparemment accru les chances d'emploi de personnes auparavant inactives et ont, par conséquent, atténué l'effet de découragement que produit habituellement un taux de chômage élevé. L'ensemble de ces facteurs donne à penser que, dans les conditions économiques actuelles, l'adoption de formules de partage du travail, en particulier lorsqu'elles vont de pair avec une réduction non rémunérée (en termes de revenu) des heures de travail, accroît peut-être l'offre de main-d'oeuvre. Cependant, un accroissement de l'offre de main-d'oeuvre fera augmenter, et non pas diminuer, le taux de chômage, si l'offre d'emploi est insuffisante. Du côté de la demande de main-d'oeuvre, depuis longtemps les employeurs préfèrent apparemment augmenter l'horaire de travail moyen plutôt que l'emploi, ce qui va à l'encontre du partage du travail. Pour examiner les préférences des entreprises en matière d'emploi en général et les causes de ce phénomène en particulier, l'auteur construit un petit modèle afin d'estimer l'effet sur la demande de main-d'oeuvre du dosage souhaité de l'emploi et des heures de travail. Les résultats de cette estimation indiquent que les chances de réussite du partage du travail demeurent limitées par l'existence d'obstacles importants aux Pays-Bas, en particulier les coûts fixes de main-d'oeuvre autres que les salaires et un certain nombre de rigidités qui ont pour effet d'augmenter ces coûts fixes entre autres et empêchent, par conséquent, un ajustement flexible et peu coûteux de la population active aux fluctuations de l'activité. En outre, les caractéristiques du chômage donnent à penser qu'il y aura une perte de productivité globale et une augmentation correspondante des coûts salariaux unitaires si la législation privilégie l'emploi par rapport au nombre moyen d'heures de travail. Pour que la réussite de leur application soit assurée, les formules de partage du travail doivent aller de pair avec des mesures ayant pour effet de réduire les coûts fixes de main-d'oeuvre et d'atténuer les autres facteurs de rigidité. Les formules de partage du travail doivent aussi pouvoir être facilement adaptées aux besoins particuliers des différentes industries et entreprises. /// Ante el brusco aumento y la persistencia del desempleo en el último decenio, muchos gobiernos han promovido fórmulas de coparticipación en los puestos de trabajo existentes que combinen un nivel más alto de empleo con una jornada de trabajo más corta. En este estudio se evalúan las condiciones y posibilidades de tal régimen considerando el desequilibrio del mercado laboral holandés. El estudio analítico del mercado pone de manifiesto que la mayoría de los indicadores sobre las funciones de oferta de trabajo señalan una fuerte "preferencia por el ingreso" y el consiguiente predominio del efecto de "más trabajadores" sobre el efecto de "trabajador desalentado" (o sea, el que ya no busca empleo). La restricción de los niveles salariales de estos últimos años y las políticas laborales oficiales han contribuido a estas preferencias. La restricción de los niveles salariales, en particular, parece haber estimulado a la esposa y a otros miembros de la familia a emplearse, con el resultado de que las mujeres han ingresado en la fuerza laboral a una tasa excepcionalmente alta, a pesar de que también han dejado de descender las tasas de participación de los hombres. Por otra parte, la legislación relativa al mercado de trabajo parece haber aumentado las posibilidades de encontrar trabajo cuando se está desempleado, reduciendo así el desánimo habitual producido por un alto nivel de desempleo. Estos factores en conjunto hacen pensar que en las actuales condiciones económicas la implantación de planes de coparticipación en el empleo, especialmente si se combinan con una reducción no compensada (en ingreso) de las horas de trabajo, puede aumentar la participación en la oferta de trabajo. Sin embargo, el aumento de la participación en la fuerza laboral elevará, en lugar de reducir, la tasa de desempleo si no hay suficientes puestos de trabajo. En lo que respecta a la demanda de trabajo, la preferencia tradicional de los patronos parece ser el aumento del número medio de horas de trabajo y no del número de empleados, tendencia que es contraria al esquema de la coparticipación en los puestos de trabajo. Para estudiar las preferencias de las empresas en materia de empleo, en general, y las causas de este fenómeno, en particular, el autor construye un pequeño modelo para estimar el efecto sobre la demanda de trabajo de la división más conveniente de los insumos laborales entre número de empleados y horas de trabajo. Los resultados de esta estimación hacen pensar que todavía existen fuertes impedimentos en los Países Bajos para implantar con éxito un régimen para compartir los puestos de trabajo. Al respecto revisten especial importancia los costos laborales no salariales fijos y otras rigideces que elevan esos y otros costos laborales, dificultando así un ajuste flexible y de bajo costo de la fuerza laboral a las fluctuaciones del nivel de actividad. Además, las características del desempleo señalan una disminución de la productividad global y un aumento correspondiente del costo del trabajo unitario si se instituye legalmente un régimen en el que se reduzca la jornada media de trabajo para aumentar el número de personas empleadas. Para que tengan éxito, los esquemas de coparticipación en los puestos tienen que ir acompañados de medidas que reduzcan los costos fijos de empleo y otras rigideces. Los planes de coparticipación en los empleos tendrán también que adaptarse con flexibilidad a las necesidades de cada industria y empresa.

Suggested Citation

  • Klaus-Walter Riechel, 1986. "Labor Market Disequilibrium and the Scope for Work-Sharing: A Case Study of the Netherlands (Déséquilibre du marché du travail et effets du partage du travail: étude du cas des Pays-Bas) (El deseq," IMF Staff Papers, Palgrave Macmillan, vol. 33(3), pages 509-540, September.
  • Handle: RePEc:pal:imfstp:v:33:y:1986:i:3:p:509-540
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