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Adjustment of Taxable Profits for Inflation (Ajustement des bénéfices imposables en fonction de l'inflation) (Ajuste de las utilidades imponibles en períodos de inflación)

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  • George E. Lent

    (International Monetary Fund)

Abstract

Financial statements increasingly depart from reality during periods of inflation. Unless they are adjusted for changes in the price level, earnings subject to income tax tend to be inflated because costs lag behind prices. More than 20 countries have provided for the revaluation of business assets to reflect the higher price levels since World War II. The traditional approach has been mainly a revaluation of plant and equipment to reflect current market cost. Similar measures eliminate inventory profits attributable to rising prices. Price level accounting that recognizes the effect of a decline in the value of money not only on fixed assets and inventories but also on monetary accounts has been employed in only two countries--Brazil and Chile. Several countries have imposed taxes--ranging up to 10 per cent--on the surplus arising from revaluation of assets, but such a tax partly offsets the tax savings expected to finance new investment. Wide variations in revaluation schemes make it difficult to assess their effects. Capital-intensive industries and those with a large investment in inventory realize the greatest tax benefits from revaluation of nonmonetary assets. Schemes also requiring the indexation of monetary assets and liabilities would greatly reduce aggregate tax savings and would increase the taxes of companies with heavy debt. Either plan, however, would add to inflationary pressures. Other techniques for adjusting taxable business income to inflation may be more suitable on grounds of efficiency, equity, and administration. Accelerated depreciation (and/or investment allowances) can yield substantially the same aggregate tax benefits as replacement cost depreciation. All companies would benefit, and the timing of the tax relief would be better synchronized with investment plans. The choice of techniques depends largely on the inflationary situation. Revaluation of assets is well adapted to the re-establishment of realistic values following a period of rapid inflation. Periodic revaluations may be necessary if inflation persists at a high rate, but accelerated depreciation and the last-in, first-out (LIFO) method for adjusting inventory profits may be more appropriate for moderately rising price levels. Price level accounting deals more comprehensively with the distortion of taxable profits under persistent inflation, and it has appeal on both economic and equity grounds. /// En période d'inflation, les bilans financiers s'écartent sans cesse davantage de la réalité. Sauf s'ils sont ajustés en fonction des changements intervenant dans le niveau des prix, les gains assujettis à l'impôt sur le revenu ont tendance à accuser un gonflement parce que les coûts prennent du retard sur les prix. Plus de vingt pays ont pris des mesures permettant aux entreprises de procéder à la réévaluation de leurs actifs pour tenir compte de la hausse des prix depuis la fin de la seconde guerre mondiale. La méthode traditionnelle consiste à procéder à une réévaluation des installations et de l'outillage en fonction des coûts du jour. Des mesures analogues permettent d'éliminer les bénéfices réalisés sur les stocks du fait de la hausse des prix. Deux pays seulement -- le Brésil et le Chili -- ont employé une comptabilité des prix qui fait entrer en ligne de compte l'effet de la baisse de valeur de la monnaie non seulement sur le capital fixe et les stocks, mais aussi sur les comptes monétaires. Plusieurs pays ont imposé une taxe -- jusqu'à concurrence de 10 pour 100 -- sur l'excédent engendré par la réévaluation des actifs, mais cette taxe annule en partie les économies d'impôts envisagées pour financer de nouveaux investissements. Il est difficile, en raison de leurs très grandes différences, d'évaluer les effets des divers systèmes de réévaluation. Pour les industries hautement capitalisées et celles dont les stocks représentent un très gros investissement, c'est la réévaluation des actifs non monétaires qui est la plus avantageuse. Les systèmes qui nécessitent également l'indexation des avoirs et engagements monétaires réduiraient énormément les économies globales d'impôts et augmenteraient les impôts des entreprises ayant de lourdes dettes. Mais l'une et l'autre méthode auraient pour effet d'accentuer les pressions inflationnistes. Il est possible que d'autres techniques soient préférables, pour ajuster à l'inflation les revenus imposables des entreprises, pour des raisons d'efficacité, d'équité et d'administration. Un amortissement accéléré (avec ou sans exonération pour amortissement) peut fournir approximativement les mêmes avantages fiscaux que l'amortissement du coût de remplacement. Toutes les entreprises en tireraient profit et l'exonération fiscale serait mieux synchronisée avec les plans d'investissement. Le choix des techniques dépend dans une large mesure du degré d'inflation. Après une période d'inflation rapide, la technique consistant à réévaluer les actifs est bien adaptée au rétablissement de valeurs réalistes. Des réévaluations périodiques pourront être nécessaires si l'inflation persiste à un taux élevé, mais l'amortissement accéléré et la méthode du dernier entré, premier sorti (LIFO) pour l'ajustement des bénéfices sur les stocks pourront se révéler plus appropriés lorsque le niveau des prix s'élève modérément. La comptabilité des prix (correction en fonction du niveau des prix) tient plus largement compte de la distorsion des bénéfices imposables en période d'inflation persistante, et elle présente de l'intérêt non seulement du point de vue économique, mais aussi pour des raisons d'équité. /// En períodos de inflación la situación que reflejan los estados financieros se aparta progresivamente de la realidad. A menos que se proceda a un ajuste por variaciones del nivel de los precios, el ingreso imponible a efectos del impuesto sobre la renta resulta inflado pues la evolución de los costos registra un retraso con respecto a la de los precios. En más de 20 países se ha previsto revalorar el activo de las empresas con objeto de tener en cuenta el más alto nivel de precios desde la segunda guerra mundial. El método tradicional ha sido casi siempre la revalorización de las instalaciones y el equipo a precios corrientes de mercado. Otras medidas semejantes eliminan los beneficios que rinden las existencias en situación de subida de los precios. Unicamente en dos países, Brasil y Chile, se ha empleado el ajuste por variaciones de los precios para tener en cuenta el efecto de una disminución del valor del dinero no sólo de los activos fijos y las existencias sino también de las cuentas monetarias. Varios países han gravado hasta en un 10 por ciento el excedente que produce la revalorización del activo, pero la gravación anula parcialmente el ahorro fiscal con el que se prevé la financiación de nuevas inversiones. La amplia variedad de planes de revalorización dificulta la evaluación de los efectos. Son las industrias de utilización intensiva de capital y las de grandes inversiones en existencias las que obtienen el mayor beneficio fiscal de la revalorización de activos no monetarios. Los planes que requieran asimismo la indización de activos y pasivos monetarios reducirán en gran medida el ahorro fiscal agregado y aumentarán los impuestos de las empresas fuertemente endeudadas. No obstante, ambos planes contribuirán a las presiones inflacionarias. Para tener en cuenta la inflación, existen otros métodos de ajuste de los ingresos imponibles de las empresas que quizá sean más adecuados a efectos de eficiencia, equidad y administración. La depreciación acelerada (y/o asignaciones para inversión) puede producir casi el mismo beneficio fiscal agregado que la depreciación según el método del costo de sustitución. Se beneficiarían así todas las empresas, y la bonificación fiscal estaría mejor sincronizada con los planes de inversión. El método que se seleccione dependerá en alto grado de la situación inflacionaria. La revalorización de activos se adapta bien al objeto de restablecer unos valores que se ajusten a la realidad después de un período de rápida inflación. Si la inflación persiste a tasas elevadas, quizás haya que proceder a revalorizaciones periódicas pero, si los precios suben a ritmo moderado, puede que lo más apropiado sea recurrir a la depreciación acelerada y al método de últimas entradas, primeras salidas (LIFO). La contabilidad que tenga en cuenta el nivel de los precios salvará más cabalmente la distorsión en las utilidades imponibles producida por una inflación persistente además de presentar ventajas tanto económicas como de equidad.

Suggested Citation

  • George E. Lent, 1975. "Adjustment of Taxable Profits for Inflation (Ajustement des bénéfices imposables en fonction de l'inflation) (Ajuste de las utilidades imponibles en períodos de inflación)," IMF Staff Papers, Palgrave Macmillan, vol. 22(3), pages 641-679, November.
  • Handle: RePEc:pal:imfstp:v:22:y:1975:i:3:p:641-679
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