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Techniques of Fiscal Analysis in Sweden (Méthodes d'analyse budgétaire en Suède) (Técnicas de análisis fiscal en Suecia)

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  • Robert G. Di Calogero

    (International Monetary Fund)

Abstract

Countercyclical fiscal policy began in Sweden in the late 1930s and has continued on to the present; the Budget Reform of 1937, designed principally by Dag Hammarskjöld, and subsequent variations of the budget philosophy contained therein, have all employed the simple budget deficit as a summary measure of the effects of fiscal policy on the economy. However, since the 1960s, Swedish economists working in the Ministry of Finance and the Swedish Institute of Economic Research have been evolving a shorthand technique for discussing the effects of fiscal policy that emphasizes the differential effects of changes in budget aggregates on the level of total demand, rather than the global effects of a change in the budget balance. This technique is employed to measure the effects of changes in the components of the consolidated public sector budget, that is, the central government and the local authorities, on the level of total demand, that is, gross national product (GNP) plus imports. Moreover, the technique makes reference to a particular form of budget deficit, financial saving, or the excess of public sector saving over its own investment rather than the more traditional concept of budget deficit, that is, the budget deficit inclusive of net lending to the private sector, which is employed in budgetary analysis in many other Western European countries and the United States. The technique of fiscal analysis employed by the Ministry of Finance assumes that changes in government consumption and investment expenditure exert an equal and positive effect on total demand, while changes in financial saving exert an equal, but negative, effect on total demand; thus, in this simple weighting scheme, government expenditure is assigned a multiplier of plus two, transfer expenditure a multiplier of plus one, and tax revenues a multiplier of minus one. The technique further specifies that these multipliers measure the effects of policy changes within the first year only and are therefore only 80 per cent of the size of the full static multipliers. The multipliers of the technique are compared with the multipliers derived by Hansen for the Swedish economy in his study of fiscal policy in seven member countries of the Organization for Economic Cooperation and Development (OECD), and, although they are similar in size, the similarity is shown to be coincidental. Although no formal model is presented by the Finance Ministry to explain this approach, a simple open-economy, macroeconomic model may be used to illustrate the deviation of the multipliers; when such a model is used, it is shown that the structural parameters for the Swedish economy employed by Hansen in his OECD study are not consistent with the multipliers presented in the Finance Ministry's fiscal technique. The Swedish technique also distinguishes between automatic and discretionary budget effects and includes in discretionary effects those changes in tax revenue that result from a planned or anticipated increase in income with a given legal rate structure. If the planned increase in income is taken to be the equivalent of the potential growth in output, then the measure of the discretionary effects of budget changes yields results similar to those of the full employment budget surplus in the United States. The Swedish technique represents an interesting attempt to improve upon the simple budget balance as a tool of fiscal analysis by recognizing the operations of balanced budget changes in revenue and expenditure in the expansion of demand. However, the simple weighting system employed to measure the differential effects of changes in budget aggregates, the failure to distinguish between the impact of budget changes on GNP and on imports, and the assumption of identical lags for all budget items seem to limit the quantitative significance of the results obtained. /// La Suède a adopté une politique budgétaire anticyclique pour la première fois à la fin des années trente, et a continué dans cette voie jusqu'à l'heure actuelle; la réforme budgétaire de 1937, conçue essentiellement par Dag Hammarskjöld, et les variations ultérieures de la doctrine budgétaire suédoise retracées dans la présente étude, ont pour point commun de prendre le simple solde budgétaire pour mesurer, de façon sommaire, l'incidence de la politique budgétaire sur l'économie. Toutefois, depuis les années soixante, des économistes suédois appartenant au Ministère des Finances et l'Institut suédois de Recherche Economique ont mis au point une méthode permettant d'évaluer rapidement l'incidence de la politique budgétaire en mettant en relief les différences entre les effets des variations des agrégats budgétaires sur le niveau de la demande totale, sans plus se contenter de ne considérer que les effets globaux d'une variation du solde budgétaire. Cette méthode est utilisée pour mesurer les répercussions des variations des composantes du budget du secteur public consolidé, qui comprend l'Administration centrale et les collectivités locales, sur le niveau de la demande totale, c'est-à -dire le produit national brut (PNB) plus les importations. En outre, cette méthode tient compte d'une forme particulière de déficit budgétaire, l'épargne financière, c'est-à -dire l'excès de l'épargne du secteur public par rapport aux investissements de ce même secteur, plutôt que du concept plus traditionnel de déficit budgétaire qui comprend les prêts nets au secteur privé et qui est employé pour les analyses budgétaires effectuées dans de nombreux autres pays européens et aux Etats-Unis. La méthode d'analyse budgétaire employée par le Ministère des Finances suppose que des variations de la consommation et des dépenses d'investissement du secteur public exercent un effet positif et égal sur la demande totale, alors que des variations de l'épargne financière exercent un effet égal, mais négatif, sur la demande totale; par conséquent, dans ce système de pondération simple, les dépenses publiques sont affectées d'un effet multiplicateur égal à deux, les transferts d'un effet multiplicateur égal à un et les recettes fiscales d'un effet multiplicateur égal à moins un. Il est précisé également que ces multiplicateurs mesurent l'incidence des variations de la politique économique au cours de la première année seulement, et ne représentent donc que 80 pour 100 des multiplicateurs statiques entiers. Les multiplicateurs du modèle suédois sont comparés aux multiplicateurs calculés par Hansen pour l'économie suédoise dans son étude sur la politique budgétaire dans sept pays membres de l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE): il est démontré que, bien que ces multiplicateurs soient de même grandeur, cette similitude est une simple coïncidence. Le Ministère des Finances ne présente aucun modèle d'explication; cependant, on peut utiliser un modèle macro-économique d'une économie ouverte simple pour illustrer l'écart entre les multiplicateurs; si l'on utilise un tel modèle, on constate que les paramètres structurels dont se sert Hansen pour la Suède dans son étude sur les pays de l'OCDE ne sont pas compatibles avec les multiplicateurs présentés dans la méthode budgétaire du Ministère des Finances. La méthode suédoise fait également une distinction entre les effets automatiques et les effets discrétionnaires du budget. Les effets discrétionnaires comprennent les variations des recettes fiscales qui résultent d'un accroissement prévu ou anticipé du revenu dans le cadre de taux d'imposition donnés. Si l'accroissement prévu du revenu est considéré comme égal à la croissance potentielle de la production, la mesure des effets discrétionnaires des variations du budget donne des résultats analogues à ceux de l'excédent de budget de plein emploi employé aux Etats-Unis. La méthode suédoise constitue une tentative intéressante d'améliorer une analyse budgétaire qui n'utilise que le solde budgétaire simple, car elle reconnaît le rôle que jouent les variations des recettes et des dépenses d'un budget équilibré dans l'expansion de la demande. Cependant, le système de pondération simple employé pour mesurer les différences entre les effets des variations des agrégats budgétaires, l'absence de distinction entre l'incidence des variations du budget sur le PNB et leur incidence sur les importations et l'hypothèse d'un décalage identique pour tous les postes budgétaires semblent limiter la signification quantitative des résultats obtenus. /// La política fiscal anticíclica comenzó a utilizarse en Suecia a fines del decenio de 1930 y se ha seguido aplicando desde entonces. En la Reforma Presupuestaria de 1937, obra en su mayor parte de Dag Hammarskjöld, así como en las ulteriores variantes de la doctrina presupuestaria que contiene, se ha empleado siempre el déficit presupuestario simple como medida sumaria de los efectos de la política fiscal en la economía. Sin embargo, desde el decenio de 1960, los economistas del Ministerio de Hacienda y del Instituto Sueco de Investigaciones Económicas han venido elaborando una técnica taquigráfica para tratar los efectos de la política fiscal, en la que se da primera importancia a los efectos diferenciales que las modificaciones de los agregados presupuestarios producen en el nivel de la demanda total, en vez de a los efectos globales de una variación del saldo presupuestario. Esta técnica se usa para medir los efectos de las modificaciones de los componentes del presupuesto consolidado del sector público, es decir, el gobierno central y los locales, en el nivel de la demanda total, esto es, el producto nacional bruto (PNB) más las importaciones. Además, esta técnica se refiere a una forma particular de déficit presupuestario, el ahorro financiero, o sea, el exceso del ahorro del sector público sobre su propia inversión, en vez de al concepto más tradicional de déficit presupuestario, esto es, el déficit presupuestario más los préstamos netos al sector privado, que es el que se emplea en el análisis presupuestario en la mayoría de los países de Europa occidental y en Estados Unidos. La técnica de análisis fiscal que utiliza el Ministerio de Hacienda supone que las variaciones de los gastos de consumo e inversión del gobierno ejercen un efecto igual y positivo en la demanda total, mientras que las variaciones del ahorro financiero tienen un efecto igual, pero negativo, en la demanda total; así, en este sencillo plan de ponderación, se asigna al gasto del gobierno un multiplicador de +2, a los gastos de transferencia un multiplicador de +1 y a la renta tributaria un multiplicador de -1. La técnica especifica además que estos multiplicadores miden los efectos de las modificaciones de política sólo en el primer año y, por consiguiente, sólo representan el 80 por ciento de los multiplicadores estáticos completos. Los multiplicadores de esta técnica se comparan con los multiplicadores derivados por Hansen para la economía sueca en su estudio de la política fiscal en siete países miembros de la Organización de Cooperación y Desarrollo Económico (OCDE), y, aunque son semejantes en magnitud, se demuestra que la semejanza es una coincidencia. Si bien el Ministerio de Hacienda no presenta un modelo formal para explicar este enfoque, se puede usar un modelo macroeconómico sencillo de economía abierta para entender la desviación de los multiplicadores; al aplicar dicho modelo se comprueba que los parámetros estructurales de la economía sueca, empleados por Hansen en el estudio de la OCDE, no son consistentes con los presentados en la técnica fiscal del Ministerio de Hacienda. La técnica sueca distingue también los efectos automáticos y los discrecionales del presupuesto y, entre los últimos, incluye las variaciones de la renta tributaria que resultan de un aumento proyectado o previsto del ingreso dada una estructura de tasas legales. Si el aumento proyectado del ingreso se considera equivalente al crecimento potencial del producto, la medida de los efectos discrecionales de las variaciones presupuestarias resulta similar a las del superávit presupuestario de pleno empleo en Estados Unidos. La técnica sueca representa un intento interesante de mejorar el saldo presupuestario simple como instrumento de análisis fiscal, reconociendo los efectos de las variaciones de renta y gasto de un presupuesto equilibrado en la expansión de la demanda. Sin embargo, el sencillo sistema de ponderación que se emplea para medir los efectos diferenciales de las alteraciones de los agregados presupuestarios, la falta de diferenciación entre el impacto de las variaciones presupuestarias en el PNB y en las importaciones y, finalmente, el supuesto de un desfase idéntico para todas las partidas del presupuesto parecen limitar la significación cuantitativa de sus resultados.

Suggested Citation

  • Robert G. Di Calogero, 1974. "Techniques of Fiscal Analysis in Sweden (Méthodes d'analyse budgétaire en Suède) (Técnicas de análisis fiscal en Suecia)," IMF Staff Papers, Palgrave Macmillan, vol. 21(2), pages 463-483, July.
  • Handle: RePEc:pal:imfstp:v:21:y:1974:i:2:p:463-483
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