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Incomes and Labor Market Policies in Sweden, 1945-70 (Politiques des revenus et du marché du travail en Suède, 1945-70) (La política de ingresos y de mercado laboral de Suecia, 1945-70)

Author

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  • Ekhard Brehmer

    (International Monetary Fund)

  • Maxwell R. Bradford

    (International Monetary Fund)

Abstract

In the period immediately after World War II Sweden relied on incomes policy measures, including direct control of prices, but did not adopt adequately restrictive demand management policies. This strategy did not succeed in reconciling the policy objectives of price stability, full employment, and economic growth. To achieve this end in an optimal manner, the mix of economic policy was deliberately shifted during the 1950s to active monetary and fiscal policies and has been extended since the late 1950s to active labor market policies. Originally designed to assist demand management policies, labor market policies have subsequently become an instrument of structural policy, used independently of cyclical conditions, and an especially important element of the Swedish Government's efforts to reconcile price stability, rapid growth, and full employment. However, in the 1950s and 1960s the Government did not attempt to interfere with the wage bargaining process, mainly because of opposition by labor and management. The unions have aimed to obtain uniform average contractual wage increases regardless of the level of productivity in industrial firms or branches. Combined with more or less efficient demand management policies and international competition (limiting the rise in international prices in most postwar years), both the union policy of wage solidarity and the active labor market policy of the Government were instrumental in promoting the desired restructuring of the Swedish economy. This restructuring successfully enhanced the efficiency of Sweden's export sector, although the accelerated shutdowns of import-competing firms in the 1960s contributed to an increase in Sweden's import propensity. The "new" policy mix has been more successful in the 1950s and 1960s in preventing recessions than in combating inflationary tendencies, partly because of the continued determination of the Government to sustain full employment and a high degree of social welfare. In addition, it has been difficult to contain the upward pressure on prices in conditions of full employment because of structural factors that are beyond the control of demand management. Such factors arise from the fact that sectors exposed to international competition and with relatively high productivity growth have served as wage leaders which passed on uniform wage increases to the "sheltered" sector far in excess of the latter's productivity gains. The main obstacles to the adoption of an effective incomes policy by the Government have been the wide productivity differences between economic sectors and the lack of control over wage drift by the labor market organizations. /// Dans la période qui a suivi immédiatement la Seconde Guerre mondiale, la Suède a eu recours à des mesures de politique des revenus, y compris un contrôle direct des prix, sans adopter, toutefois, une politique suffisamment restrictive de gestion de la demande. Cette stratégie n'a pas réussi à concilier les objectifs de stabilité des prix, de plein emploi et de croissance économique. Pour atteindre ce but de façon optimale, les autorités, au cours des années 1950, ont délibérément modifié le dosage de leurs politiques économiques pour intervenir activement dans le domaine monétaire et budgétaire et, depuis la fin de cette décennie, aussi sur le marché du travail. Conçue à l'origine comme un adjuvant des mesures de gestion de la demande, la politique du marché du travail est devenue par la suite un instrument de politique structurelle, utilisé indépendamment de la situation conjoncturelle, et elle a constitué un élément particulièrement important des efforts entrepris par le Gouvernement suédois pour obtenir à la fois la stabilité des prix, une croissance rapide et le plein emploi. Au cours des années 1950 et 1960, toutefois, le Gouvernement s'est abstenu d'intervenir dans les négociations salariales, surtout en raison de l'opposition des travailleurs comme du patronat. Les syndicats ont cherché à obtenir des majorations moyennes uniformes des salaires conventionnels, quel que soit le niveau de productivité des différentes firmes ou branches d'activité économique. Jointes à des mesures plus ou moins efficaces de gestion de la demande et à la concurrence internationale (qui a limité la plupart du temps, depuis la guerre, les hausses des prix internationaux), la politique de solidarité salariale des syndicats et la politique active du marché du travail menée par le Gouvernement ont concouru à la restructuration souhaitée de l'économie suédoise. Cette restructuration a nettement réussi à améliorer l'efficacité du secteur des exportations, mais les fermetures accélérées, durant les années 1960, d'industries faisant concurrence aux importations ont contribué à augmenter la propension de la Suède à importer. Au cours des années 1950 et 1960, le "nouveau" dosage de politiques s'est révélé plus apte à empêcher les récessions qu'à lutter contre les tendances inflationnistes, entre autres, parce que le Gouvernement a continué à vouloir maintenir le plein emploi et un degré élevé d'assistance sociale. En outre, il a été difficile de contenir les pressions en hausse exercées sur les prix en situation de plein emploi à cause de facteurs structurels sur lesquels le contrôle de la demande n'a pas de prise. Ces facteurs résultent du fait que des secteurs exposés à la concurrence internationale dans lesquels la croissance de la productivité est relativement élevée ont été à la pointe des augmentations de salaires qui ont entraîné pour les secteurs "protégés" des relèvements uniformes de salaires que leurs gains de productivité étaient loin de justifier. L'adoption par le Gouvernement d'une politique efficace des revenus s'est heurtée à de larges écarts de productivité entre les divers secteurs de l'économie et les autorités chargées d'organiser le marché du travail ont été impuissantes à empêcher les glissements de salaires. /// En el período inmediatamente posterior a la segunda guerra mundial, Suecia recurrió a medidas de política de ingresos, entre ellas el control directo de los precios, pero no adoptó políticas de gestión de la demanda suficientemente restrictivas. Esta estrategia no permitió conciliar los objetivos de política de estabilidad de precios, pleno empleo y crecimiento económico. Para conseguirlo en forma óptima, la combinación de medidas de política económica se abandonó deliberadamente en los años cincuenta por una activa política fisco-monetaria, complementada desde los últimos años del decenio de 1950 por una activa política de mercado laboral. La política de mercado laboral, formulada originalmente para reforzar la política de gestión de la demanda, pasó a ser posteriormente un instrumento de la política estructural, usada independientemente de las condiciones cíclicas, y un elemento especialmente importante en los esfuerzos del Gobierno sueco para conciliar la establidad de precios, el crecimiento rápido y el pleno empleo. Sin embargo, en los decenios de 1950 y 1960 el Gobierno no trató de interferir en el proceso de negociación de salarios, principalmente a causa de la oposición de las organizaciones obreras y patronales. La aspiración de los sindicatos ha sido obtener en sus contratos aumentos medios uniformes de salarios, independientes del nivel de productividad de las empresas o ramos industriales. En combinación con políticas de gestión de la demanda más o menos eficientes y la competencia internacional (que ha limitado el alza de los precios internacionales en casi todos los años de posguerra), tanto la política sindical de solidaridad salarial como la activa política de mercado laboral del Gobierno contribuyeron a promover la reestructuración deseada de la economía sueca. Esta reestructuración consiguió acrecentar la eficiencia del sector de exportación del país, aunque el cierre acelerado de fábricas de productos competidores de las importaciones en los años sesenta contribuyó a que aumentara la propensión a la importación. La "nueva" combinación de políticas resultó más eficaz para evitar recesiones que para combatir las tendencias inflacionarias, en los decenios de 1950 y 1960, en parte debido a la continua determinación del Gobierno de mantener pleno empleo y un alto grado de bienestar social. Además, ha sido difícil contener la presión alcista en los precios en condiciones de pleno empleo, debido a factores estructurales fuera del control de la gestión de la demanda. Dichos factores se deben a que los sectores expuestos a la competencia internacional y que han tenido un aumento relativamente alto de productividad han sido los líderes de la negociación de salarios y han pasado a los sectores "protegidos" aumentos uniformes de salarios mucho mayores que los aumentos de productividad de estos últimos. Los principales obstáculos que ha encontrado el Gobierno para adoptar una política de ingresos eficaz, han sido las grandes diferencias de productividad entre los sectores económicos y la falta de control del deslizamiento de salarios por las organizaciones del mercado laboral.

Suggested Citation

  • Ekhard Brehmer & Maxwell R. Bradford, 1974. "Incomes and Labor Market Policies in Sweden, 1945-70 (Politiques des revenus et du marché du travail en Suède, 1945-70) (La política de ingresos y de mercado laboral de Suecia, 1945-70)," IMF Staff Papers, Palgrave Macmillan, vol. 21(1), pages 101-126, March.
  • Handle: RePEc:pal:imfstp:v:21:y:1974:i:1:p:101-126
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