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The Export Promotion System and the Growth of Minor Exports in Colombia (Le système de promotion des exportations et la croissance des exportations secondaires en Colombie) (El sistema de fomento de la exportación y el crecimiento de las exportaciones menores de Colombia)

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  • José D. Teigeiro

    (International Monetary Fund)

  • R. Anthony Elson

    (International Monetary Fund)

Abstract

Over the decade of the 1960s, Colombia's nontraditional exports grew at an average annual rate of 15 per cent, raising their participation in total export earnings from 11 per cent in 1960 to 34 per cent in 1971. During the same period, the Colombian authorities developed a comprehensive system of export incentives that was implemented primarily through exchange rate policy but also included fiscal incentives, special import-export arrangements, and special credit facilities. This article attempts to estimate the impact of the export promotion system by calculating an effective exchange rate for nontraditional exports that takes into account the financial value of each component of the system. During the period 1961-71, the effective exchange rate for manufactured exports was about 25 per cent above the nominal exchange rate, while the spread between the rates applicable to other nontraditional exports was about 17 per cent. Also, the spread varied as changes were made in the components of the export promotion system. Statistical tests, based on regression analysis, showed that the effective exchange rate is significant in explaining the growth of nontraditional exports. Moreover, when each component of the effective exchange rate was considered separately in the regression analysis as explanatory variables, the nominal exchange rate emerged as the most significant regressor. The effects on resource allocation of the export promotion policy were examined in terms of revenue forgone in the central government budget. Two components were analyzed: the direct fiscal cost, as measured by tax exemptions and customs revenue forgone under import-export systems at prevailing exchange rates, and the indirect fiscal cost, arising from the maintenance of an overvalued exchange rate. The study shows that the combined direct and indirect fiscal cost has amounted, on average, to about 10 per cent of central government revenue and to 30 per cent of the current account surplus. No attempt was made to estimate the benefits derived from the export promotion program, mainly in the form of the additional income of the export sector and its multiplier effect on the rest of the economy, as these are already built into the system and, therefore, are reflected in the Government's actual operations. The conclusions of this study raise important questions about the future of the Colombian export promotion system. Because of its substantial fiscal cost, its burden on the budget must be relieved. The most effective solution would seem to be increasing reliance on exchange rate adjustment as the principal instrument for export promotion. This would permit reducing the role of the other components of the system while maintaining the incentive provided by the effective exchange rate. Such a solution seems particularly appropriate in view of the statistical results that show the nominal exchange rate to be the most significant component of the export promotion system in explaining the favorable performance of nontraditional exports. In addition to reducing the fiscal cost without penalizing the growth of nontraditional exports, this solution would also provide for simplifying the exchange rate system. The demands of balanced and efficient resource allocation indicate that both objectives should be pursued. /// Tout au long des années soixante, les exportations non traditionnelles de la Colombie se sont développées à un taux annuel moyen de 15 pour 100, leur part dans le total des recettes d'exportation passant de 11 pour 100 en 1960 à 34 pour 100 en 1971. Pendant la même période, les autorités colombiennes ont mis au point un système complet d'encouragements à l'exportation, qui a été mis en oeuvre essentiellement grâce à une politique de taux de change mais qui prévoyait aussi des stimulants fiscaux, des arrangements spéciaux d'importation-exportation, et des facilités spéciales de crédit. Dans le présent article, les auteurs s'efforcent de mesurer l'incidence du système de promotion des exportations en calculant pour les exportations non traditionnelles un taux de change effectif, compte tenu de la valeur financière de chaque composante du système. Pendant la période 1961-71, le taux de change effectif pour les exportations de produits manufacturés a été supérieur d'environ 25 pour 100 au taux de change nominal, alors que l'écart maximum entre les taux applicables aux autres exportations non traditionnelles était d'environ 17 pour 100. Cet écart a varié en fonction des modifications apportées aux composantes du système de promotion des exportations. Des tests statistiques, fondés sur une analyse de régression, ont fait apparaître l'importance du taux de change effectif en tant que facteur de croissance des exportations non traditionnelles. D'autre part, lorsque dans l'analyse de régression on considère séparément chaque composante du taux de change effectif en tant que variable explicative, le taux de change nominal apparaît comme le facteur régressif le plus important. Les effets de la politique de promotion des exportations sur la répartition des ressources ont été examinés en fonction des diminutions de recettes dans le budget de l'Etat. Deux composantes ont été analysées: le coût fiscal direct, mesuré d'après les dégrèvements d'impôt et les diminutions de recettes fiscales résultant du système d'importation et d'exportation aux taux de change en vigueur, et le coût fiscal indirect, résultant du maintien d'un taux de change surévalué. L'étude fait ressortir que le coût fiscal combiné, direct et indirect, s'est élevé, en moyenne, à environ 10 pour 100 des recettes de l'Etat et à 30 pour 100 de l'excédent courant. Les auteurs n'ont pas cherché à estimer les avantages du programme de promotion des exportations, c'est-à -dire essentiellement l'accroissement du revenu du secteur des exportations et son effet multiplicateur sur le reste de l'économie, puisque ces avantages sont incorporés dans le système, et se reflètent donc dans les opérations effectives de l'Etat. Les conclusions de la présente étude soulèvent d'importantes questions quant à l'avenir du système colombien de promotion des exportations. En raison de son coût fiscal important, il importe d'en atténuer l'incidence sur le budget. Il semblerait que la solution la plus efficace consisterait à recourir de plus en plus en plus à l'ajustement des taux de change comme principal instrument de promotion des exportations. On pourrait alors réduire le rôle des autres composantes du système tout en maintenant le stimulant fourni par le taux de change effectif. Considérant que, d'après les résultats statistiques, le taux de change nominal est la composante du système de promotion des exportations la plus importante pour le comportement favorable des exportations non traditionnelles, cette solution semble particulièrement appropriée. Outre qu'elle diminuerait le coût fiscal sans pénaliser la croissance des exportations non traditionnelles, elle permettrait également de simplifier le système des taux de change. Les exigences d'une répartition équilibrée et rationnelle des ressources font apparaître l'utilité de poursuivre ces deux objectifs. /// Durante el decenio de 1960, las exportaciones no tradicionales de Colombia aumentaron a un promedio anual del 15 por ciento, lo que elevó su participación en los ingresos totales de exportación del 11 por ciento en 1960 al 34 por ciento en 1971. En este mismo período, las autoridades colombianas formularon un sistema completo de incentivos a la exportación que se puso en práctica fundamentalmente por medio de la política de tipos de cambio, pero que también incluía incentivos fiscales, sistemas especiales de importación-exportación y servicios especiales de crédito. En este artículo se intenta estimar el impacto del sistema de promoción de las exportaciones calculando un tipo de cambio efectivo para las exportaciones no tradicionales que tenga en cuenta el valor financiero de cada uno de los componentes del sistema. Durante el período de 1961-71, el tipo de cambio efectivo para la exportación de manufacturas fue un 25 por ciento más alto que el tipo de cambio nominal, mientras que la diferencia de los tipos de cambio para las demás exportaciones no tradicionales fue de un 17 por ciento. Esta diferencia varió al modificarse los elementos del sistema de fomento de la exportación. Las pruebas estadísticas, basadas en el análisis de regresión, pusieron de manifiesto que el tipo de cambio efectivo es muy significativo para explicar el crecimiento de las exportaciones no tradicionales. Es más, cuando cada uno de los componentes del tipo de cambio efectivo se consideró por separado como variable explicativa en el análisis de regresión, el tipo de cambio nominal resultó ser el regresor más importante. Los efectos de la política de promoción de exportaciones en cuanto a la asignación de recursos fueron examinados según el ingreso que el presupuesto del gobierno central deja de recibir. Se analizaron dos componentes: el costo fiscal directo, medido por las exenciones tributarias y los ingresos de aduanas no recibidos en virtud de los sistemas de importación-exportación a tipos de cambio vigentes, y el costo fiscal indirecto, debido al mantenimiento de un tipo de cambio sobrevaluado. El estudio indica que el costo fiscal combinado, directo e indirecto, ha representado en promedio un 10 por ciento de los ingresos del gobierno central y un 30 por ciento del superávit en cuenta corriente. No se intentó estimar los beneficios obtenidos del programa de fomento de la exportación, principalmente en forma de ingresos adicionales del sector de exportación y su efecto multiplicador en el resto de la economía, porque estos aspectos ya están incorporados al sistema y, por tanto, reflejados en las operaciones efectivas del Gobierno. Las conclusiones de este estudio plantean importantes cuestiones sobre el futuro del sistema de promoción de las exportaciones en Colombia. En vista del considerable costo fiscal del sistema, tendrá que encontrarse la forma de aliviar la carga sobre el presupuesto. La solución más efectiva parecería ser recurrir más a ajustes del tipo de cambio como principal instrumento de fomento de la exportación. Esto permitiría reducir la función de los otros componentes del sistema, a la vez que se mantiene el incentivo que ofrece el tipo de cambio efectivo. Esta solución parece especialmente apropiada en vista de los resultados estadísticos que indican que el tipo de cambio nominal es el componente más significativo del sistema de fomento de la exportación para explicar la evolución favorable de las exportaciones no tradicionales. Además de reducir el costo fiscal sin obrar en menoscabo del crecimiento de las exportaciones no tradicionales, con esta solución se lograría también simplificar el sistema de tipos de cambio. Las exigencias de una asignación equilibrada y eficiente de recursos indican que se debería tratar de lograr ambos objectivos.

Suggested Citation

  • José D. Teigeiro & R. Anthony Elson, 1973. "The Export Promotion System and the Growth of Minor Exports in Colombia (Le système de promotion des exportations et la croissance des exportations secondaires en Colombie) (El sistema de fomento de ," IMF Staff Papers, Palgrave Macmillan, vol. 20(2), pages 419-470, July.
  • Handle: RePEc:pal:imfstp:v:20:y:1973:i:2:p:419-470
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