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The Economy of Surinam (L'économie du Surinam) (La economía de Surinam)

Author

Listed:
  • Hermann Joseph Dudler

    (International Monetary Fund)

  • Erhard Fürst

    (International Monetary Fund)

  • Michiel Hardon

    (International Monetary Fund)

  • Marie Henriette Lambert

    (International Monetary Fund)

Abstract

Le potentiel économique du Surinam réside notamment dans ses ressources naturelles. Ses ressources minières comprennent de vastes gisements de bauxite à haute teneur. La production de bauxite au Surinam représente 14 pour cent environ de la production mondiale. Les travaux de prospection ont révélé l'existence de divers autres minerais demeurés encore inexploités. Aménagés, les fleuves et affluents qui arrosent le territoire pourraient fournir de l'énergie hydro-électrique. Les régions côtières et certaines parties de l'hinterland offrent d'énormes possibilités à l'agriculture, et les ressources de bois sont immenses avec des forêts qui couvrent 80 pour cent environ de la superficie. La démographie est faible: 400.000 habitants dont plus d'un tiers sont d'origine africaine et plus d'un tiers d'origine indienne (Hindous et Indonésiens). Les deux tiers environ de la population sont concentrés dans un secteur relativement peu étendu comprenant Paramaribo, la capitale et les alentours. Au cours des années cinquante, le Gouvernement du Surinam a entrepris de stimuler l'aménagement du territoire dans le cadre d'un Plan de développement à long terme sur l'amélioration de l'infrastructure. Un autre plan, dit projet Brokopondo, prévoyait l'exploitation de la bauxite dans une région proche de Paramaribo, et notamment la construction d'une usine d'aluminium et d'un complexe hydro-électrique destiné à fournir de l'énergie aux fonderies. Grâce aux investissements considérables affectés au Plan de développement décennal et au projet Brokopondo, le Surinam a connu une croissance notable dans la seconde moitié des années cinquante jusqu'à la première moitié des années soixante. Cette croissance a atteint son point culminant en 1965-66, période où les nouvelles mines de bauxite et l'usine d'aluminium sont entrées en activité. Ces excellents résultats ont été obtenus dans un climat de stabilité extérieure, la majeure partie des investissements ayant été en effet financés par des fonds venus de l'étranger. Pendant la première moitié de la décennie 1960, l'apport net en capitaux était l'équivalent de 30 pour cent environ du produit national brut (PNB). Outre l'apport considérable de capitaux privés, le Surinam a bénéficié pendant de nombreuses années d'un fort courant d'aide au développement, surtout des Pays-Bas, et ces dernières années également de la Communauté Economique Européenne. La confiance dans le florin du Surinam s'est maintenue et les réserves de change du système bancaire représentent l'équivalent d'environ quatre mois d'importations. Au cours des dernières années, cependant, le taux de croissance réelle du PNB s'est considérablement stabilisé et cela s'est accompagné d'un degré croissant d'inflation des prix et des salaires. Certaines lacunes de la planification du développement et de la politique fiscale ont contribué à la baisse marquée des investissements fixes après l'achèvement du projet de Brokopondo vers le milieu des années soixante. L'augmentation des recettes publiques engendrée par l'accroissement de la production ces dernières années, n'a pas été orientée vers le financement de nouveaux projets de développement mais a été utilisée à satisfaire la consommation publique, particulièrement sous forme d'un renforcement sensible de l'emploi dans le secteur public. Les principaux objectifs que s'est fixés le Gouvernement actuel du Surinam sont d'éliminer l'inflation des prix et des salaires, et de relancer l'expansion. Un nouveau Plan de développement quinquennal (1972-76) est actuellement en voie de préparation et pour le financer, le Surinam peut compter recevoir un volume considérable d'aide étrangère au cours des années à venir. Les autorités espèrent que l'exploitation de la bauxite dans les régions de Bakhuis et Coppename sera un stimulant puissant pour le développement. En août 1971, le parlement a adopté une loi instituant une société industrielle d'Etat et autorisant celle-ci à exploiter et à traiter ces gisements en association avec une société étrangère. La réalisation de ces projets suppose d'énormes dépenses d'investissement dont une grande partie serait affectée à l'infrastructure. Cela contribuerait à l'ouverture de nouvelles et vastes régions pour l'exploitation des ressources forestières et le développement de l'agriculture. /// El potencial económico de Surinam se basa principalmente en sus recursos naturales. Los recursos minerales incluyen depósitos ingentes de bauxita de alta calidad. La producción de bauxita de Surinam representa un 14 por ciento de la producción mundial de dicho mineral. Los trabajos de prospección han revelado la existencia de algunos otros minerales, que hasta ahora no se han explotado. Los caudalosos ríos de este país representan un potencial enorme para la producción de energía hidroeléctrica. La zona costera y algunas partes del interior son muy aptas para la agricultura, y las zonas forestales, que cubren un 80 por ciento de la superficie de Surinam, encierran una gran riqueza maderera. El país está muy poco poblado. El número de habitantes asciende solamente a unos 400.000 y, en cuanto al origen de la población, más de una tercera parte procede de Africa e India. Unas dos terceras partes de los habitantes se hallan concentrados en una zona relativamente pequeña en torno a la capital Paramaribo. En el decenio de 1950, el gobierno de Surinam se decidió a estimular el desarrollo, dentro del marco de un Plan de Desarrollo a largo plazo basado en la mejora de la infraestructura. Otro plan separado, el llamado proyecto Brokopondo, se ocupaba de la explotación de los recursos de bauxita en una zona cercana a Paramaribo, incluyendo la construcción de una fábrica de aluminio y una central hidroeléctrica para proporcionar energía a las fundiciones. Bajo el impacto de las grandes inversiones proyectadas en el Plan Decenal de Desarrollo y el proyecto Brokopondo, Surinam experimentó una notable aceleración del ritmo de crecimiento, en la segunda mitad del decenio de 1950 y primera mitad del decenio de 1960. Esta expansión alcanzó su apogeo en los años 1965-66, cuando empezaron a funcionar las nuevas minas de bauxita y la planta de aluminio. Este notable ritmo de desarrollo se logró en un ambiente de estabilidad externa, porque la mayoría de las inversiones estaban financiadas desde el exterior. En la primera mitad de los años 60, las entradas netas de capital equivalieron a un 30 por ciento del producto nacional bruto (PNB). Además de las entradas sustanciales de capital privado, durante muchos años Surinam ha disfrutado de grandes entradas de ayuda para el desarrollo, procedente especialmente de los Países Bajos, y, en los últimos años también de la Comunidad Económica Europea. Se ha mantenido la confianza en el florín de Surinam, y las reservas en divisas del sistema bancario equivalen al valor de las importaciones de unos cuatro meses. Ahora bien, en los últimos años, la tasa de crecimiento real del PNB se ha nivelado marcadamente, y esto ha venido acompañado de un grado creciente de inflación de precios y salarios. Las imperfecciones de la planificación del desarrollo y de la política fiscal han contribuido al fuerte descenso en la inversión fija, tras la terminación del proyecto Brokopondo a mediados del decenio de 1960. Los crecidos ingresos públicos generados por el aumento de producción de años anteriores no se dedicaron a la financiación de nuevos proyectos de desarrollo sino al consumo del sector gubernamental, especialmente en forma de un gran aumento de empleo en el sector público. Los principales objetivos del actual gobierno de Surinam son la eliminación de la inflación de precios y salarios, y la recuperación del impulso de crecimiento. Actualmente se está preparando un nuevo Plan Quinquenal de Desarrollo, 1972-76, y, para la financiación del mismo, Surinam espera recibir una elevada cifra de ayuda externa en los años venideros. Las autoridades confían en que la explotación de los recursos de bauxita de las zonas de Bakhuis y Coppename constituirá un valioso estímulo para el desarrollo. En agosto de 1971, el Parlamento aprobó la legislación por la que se crea una empresa industrial, propiedad del Estado, y se autoriza a dicha empresa para que emprenda proyectos conjuntos con empresas extranjeras, para la explotación y elaboración de los mencionados recursos. La ejecución de dichos proyectos exigirá cuantiosos gastos de inversión, gran parte de la cual será de infraestructura. Así se despejaría el camino hacia grandes zonas nuevas del país para la explotación de la riqueza forestal y el desarrollo agrícola.

Suggested Citation

  • Hermann Joseph Dudler & Erhard Fürst & Michiel Hardon & Marie Henriette Lambert, 1971. "The Economy of Surinam (L'économie du Surinam) (La economía de Surinam)," IMF Staff Papers, Palgrave Macmillan, vol. 18(3), pages 668-750, November.
  • Handle: RePEc:pal:imfstp:v:18:y:1971:i:3:p:668-750
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