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The Development of Capital Markets in Africa, with Particular Reference to Kenya and Nigeria (Le développement des marchés de capitaux en Afrique, et tout particulièrement au Kenya et au Nigéria) (La evolución de los mercados de capital en Africa, especialmente en Kenia y Nigeria)

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  • Edward A. Arowolo

    (International Monetary Fund)

Abstract

Le document étudie l'utilisation du mécanisme des marchés de capitaux dans la mobilisation intérieure du capital en Afrique, et en particulier au Kenya et au Nigéria. Le manque de marchés de capitaux organisés tient avant tout aux niveaux relativement faibles du revenu national et du revenu par habitant dans presque tous les pays africains; elle s'explique aussi par la modicité du volume de l'épargne financière, le degré limité de monétarisation des économies, ainsi que par l'absence d'une organisation à grande échelle des activités économiques sous forme de sociétés. Du côté de la demande, il convient de noter dans ces pays une préférence assez répandue pour les avoirs non financiers et pour des avoirs sous une forme liquide conférant une protection. Alors qu'au Kenya, l'expansion du marché des capitaux a été due en grande partie à l'initiative du secteur privé, c'est l'Etat qui est à l'origine de la création et du développement de ce marché au Nigéria. Ces deux pays ont cependant pris des mesures législatives en vue d'encourager les caisses de pension et de prévoyance, les compagnies d'assurances et autres établissements financiers à placer leurs fonds recueillis en valeurs émises dans le pays. La création d'un contrôle des changes sur les mouvements de capitaux a aussi eu pour effet d'intensifier l'activité des marchés de capitaux. En outre, le nombre croissant des émissions d'Etat, lié à une augmentation modeste du volume des valeurs industrielles et à l'élargissement du réseau des établissements financiers, a contribué à créer une base solide pour le développement de ces marchés. L'essor des émissions de valeurs au Kenya et au Nigéria a entraîné une activité boursière plus grande dans ces pays, mais avec des opérations demeurant très limitées. Malgré l'étroitesse de ces marchés, les cours des actions, tant au Kenya qu'au Nigéria, n'ont pas enregistré de fortes fluctuations. Le désir de conserver assez longtemps les valeurs en portefeuille et la prépondérance des valeurs d'Etat ont eu un effet modérateur sur les variations des cours. Si l'on considère les caractéristiques des économies africaines et l'expérience du Kenya et du Nigéria, certaines mesures sont nécessaires pour encourager l'évolution de marchés de capitaux organisés. Il y aurait lieu de stimuler l'offre devaleurs industrielles par la création de sociétés anonymes et l'aménagement d'industries. Par exemple, certaines entreprises publiques pourraient être transformées en sociétés anonymes, tandis que nombre de sociétés étrangères ou sous contrôle étranger pourraient ouvrir une partie de leur capital effectif à la participation locale. Pour encourager la demande de valeurs, il serait bon d'adopter des mesures de politique fiscale favorisant la constitution de portefeuilles-titres. Pour garder la confiance du public, il importerait que l'Etat promulgue une réglementation particulièrement en ce qui concerne les opérations boursières. Etant donné l'étroitesse de l'économie de nombreux pays africains, il n'est pas pratique de créer des marchés de capitaux strictement à l'échelon national. Pour tirer parti des avantages offerts par ces marchés, il conviendrait d'en envisager la création à l'échelle régionale, spécialement parmi les pays qui font partie déjà de marchés communs et qui sont liés par des accords financiers, si l'on veut parvenir à une plus grande mobilisation de l'épargne intérieure et promouvoir les échanges commerciaux entre pays d'Afrique. /// En este trabajo se examina el uso del mercado de capital como mecanismo para la movilización interna del capital en Africa, particularmente en Kenia y en Nigeria. La escasez de mercados de capital organizados en Africa se debe sobre todo al nivel relativamente bajo, en casi todos los países africanos, del ingreso nacional y del ingreso por habitante, al reducido volumen de los ahorros financieros, al escaso grado de monetización de las economías y a la falta de organización en gran escala de la actividad económica en sociedades mercantiles. Del lado de la demanda, muchas personas de estos países prefieren poseer activos no financieros y líquidos que les sirvan de protección. En Kenia, el desarrollo del mercado de capital se ha debido en gran parte a la iniciativa del sector privado, mientras que en Nigeria su evolución fue empezada y fomentada por el Gobierno. Sin embargo, ambos países han promulgado medidas legislativas para estimular la inversión en valores locales del dinero recaudado tanto por las cajas de jubilación y de previsión social como por las compañías de seguros y otras instituciones financieras. Los controles cambiarios que se han implantado de cuando en cuando sobre los flujos de capital también han favorecido el aumento de la actividad de los mercados de capital. Además, el creciente volumen de valores públicos que ha existido en los últimos años, combinado con el modesto aumento de la oferta de acciones industriales y de la red de instituciones financieras, ha contribuido a sentar bases firmes para la expansión. En Kenia y en Nigeria el aumento de las emisiones de valores se ha puesto de relieve en la mayor actividad bursátil, pero el volumen de las transacciones de las bolsas de valores sigue siendo pequeño. No obstante las limitaciones de los mercados, los precios de las acciones no han experimentado grandes fluctuaciones en ninguno de los dos países. El deseo de los tenedores de valores de conservarlos en su poder por períodos relativamente largos, y la preponderancia de los valores públicos han ejercido efectos moderadores en la fluctuación de las cotizaciones. En vista de las características de las economías africanas y de lo ocurrido en Kenia y Nigeria, es preciso que se adopten ciertas medidas para promover la creación de mercados de capital organizados. Será necesario mejorar la oferta de valores industriales mediante el fomento de empresas públicas y del desarrollo industrial. Por ejemplo, varias empresas gubernamentales podrían ofrecer parte de sus acciones de capital al público inversionista, y muchas compañías de propiedad extranjera, o que se encuentran bajo el control de extranjeros, podrían ofrecer parte de sus acciones en el mercado interno. Para formentar la demanda de valores tendrían que adoptarse medidas de política fiscal que favorecieran la tenencia de dichos valores. Asimismo, a efectos de mantener la confianza del público, es preciso que existan reglamentaciones oficiales, especialmente con respecto a las operaciones de la bolsa de valores. En vista de la limitada magnitud de las economías africanas, no es práctico establecer mercados nacionales de capital eficaces. Para lograr las ventajas que ofrecen dichos mercados, debe prestarse especial atención al establecimiento de mercados de capital regionales, particularmente en aquellos países unidos por mercados comunes o por otros mecanismos financieros, si es que se va a lograr una mayor movilización del ahorro interno y el fomento del comercio intra-africano.

Suggested Citation

  • Edward A. Arowolo, 1971. "The Development of Capital Markets in Africa, with Particular Reference to Kenya and Nigeria (Le développement des marchés de capitaux en Afrique, et tout particulièrement au Kenya et au Nigéria) ," IMF Staff Papers, Palgrave Macmillan, vol. 18(2), pages 420-472, July.
  • Handle: RePEc:pal:imfstp:v:18:y:1971:i:2:p:420-472
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