Domestic Policies and Payments Problems of the Sudan, 1947-62 (Politiques intérieures et problèmes de paiements du Soudan, 1947-62) (Políticas internas y problems de pagos del Sudán durante el periodo 1947-1962)

Peu de pays ont subi des fluctuations aussi marquées de leur commerce extérieur que le Soudan entre 1946 et 1962. Le chiffre des exportations est passé de moins de 17 millions de livres soudanaises en 1947 (1 livre = 2,87 dollars des Etats-Unis) à près de 80 millions de livres en 1951 (accusant une augmentation de près de 120 pour-cent pour la seule année 1951), puis a diminué de plus de 40 pour-cent en 1952. Les fluctuations enregistrées au cours des années 1953-1959 ont également été importantes. Avec un retard d'environ un an sur les exportations, les importations ont, elles aussi, accusé des fluctuations considérables, mais elles se sont montrées en général plus stables que les exportations. Ces fluctuations ont eu lieu alors que la tendance était à la hausse tant pour les exportations que pour les importations. Pour l'ensemble de cette période, les exportations ont augmenté d'environ 370 pour-cent. Les importations ont progressé encore plus rapidement, le chiffre de 1962 dépassant d'environ 440 pour-cent celui de 1947. Il était inévitable que des fluctuations aussi importantes du commerce extérieur aient de profondes répercussions sur la stabilité intérieure. Les fluctuations de la balance commerciale ont entraîné des variations prononcées des réserves de change et de la situation financière de l'Etat. En dépit de ces fluctuations considérables, le taux de croissance de l'économie a été très satisfaisant, comme le traduit l'augmentation des exportations, des importations, des disponibilités monétaires et du produit intérieur brut (on ne dispose d'évaluations de ce dernier élément que depuis 1955/56). Au cours des six exercices financiers de 1955/56 à 1961/62 (l'exercice financier se termine le 30 juin), le produit intérieur brut a atteint un taux de croissance d'environ 7 pour-cent par an, en dépit d'une baisse d'environ un tiers du prix du coton à fibres longues, qui constitue la principale exportation du pays. Les ressources qui ont permis un taux élevé de croissance ont eu pour origine d'une part la décision prise par le gouvernement d'augmenter les impôts et d'autre part le climat favorable aux investissements créé par de saines mesures financières et monétaires. Grâce à l'adoption de ces mesures, les autorités soudanaises ont assez bien réussi à éviter les dangers d'inflation dans une économie pourtant sujette à d'importantes fluctuations, et ont pu assouplir les restrictions de commerce et des paiements. /// Pocos países han experimentado fluctuaciones en su comercio experior tan pronunciadas como las del Sudán durante el periodo 1947-1962. Las exportaciones, que en 1947 fueron de menos de 17 millones de libras sudanesas (LSd 1,00 = US$2,87), aumentaron hasta alcanzar casi LSd 80 millones en 1951 (habiendo aumentado en casi un 120 por ciento tan sólo en 1951) y luego bajaron en más del 40 por ciento en 1952. Las fluctuaciones registradas durante otros años de la década de los cincuenta fueron también agudas. Las importaciones, que llevaban aproximadamente un año de rezago, fluctuaron considerablemente aunque tuvieron, por lo general, mayor estabilidad que las exportaciones. Esas fluctuaciones ocurrieron en época en la cual tanto las exportaciones como las importaciones mostraban una tendencia ascendente. El aumento observado en las exportaciones durante todo el periodo fue de alrededor del 370 por ciento. Las importaciones se elevaron a un ritmo aún más acelerado, y las de 1962 superaron aproximadamente en un 440 por ciento a las de 1957. Era inevitable que esas fluctuaciones tan ingentes en el comercio exterior repercutiesen gravemente sobre la estabilidad interna. Las fluctuaciones experimentadas en la balanza comercial produjeron cambios bruscos en las reservas cambiarias y en la posición financiera del gobierno. A pesar de esas agudas fluctuaciones, la tasa de crecimiento de la economía resultó altamente satisfactoria, conforme lo indica el incremento habido en las exportaciones, en las importaciones, en el medio circulante y en el producto interno bruto (sobre el cual sólo existen cálculos aproximados a partir de 1955/1956). Durante los seis años fiscales comprendidos entre 1955/1956 y 1961/1962 (el año fiscal termina el 30 de junio) la tasa de crecimiento del producto interno bruto alcanzada fue más o menos del 7 por ciento anualmente, a pesar de que el precio del algodón de fibra larga, que es el principal producto de exportación, bajó aproximadamente en una tercera parte. La buena disposición por parte del gobierno a aumentar los ingresos tributarios y el clima propicio para las inversiones provocado por sanas políticas fiscales y monetarias engendraron recursos que a su vez posibilitaron una elevada tasa de crecimiento. Mediante semejantes políticas las autoridades sudanesas lograron bastante éxito en eludir los peligros de una inflación para una economía que estaba sujeta a fluctuaciones agudas, y también en liberalizar las restricciones sobre el comercio y los pagos.