Saving a Life-Year and Reaching MDG 4 with Investments in Water and Sanitation: A Cost-Effective Policy?

Using household survey data from 40 developing countries, we estimate the mortality impact of improved water and sanitation access. We find that the average mortality reduction achievable by investment in water and sanitation infrastructure is 8 and 22 deaths per 1000 children born for basic and advanced technologies, respectively. These reductions account for 11 per cent (basic technologies) to 32 per cent (advanced technologies) of the gap between current child mortality rates and the 2015 target set in the Millennium Development Goal 4. Our estimates suggest that full household coverage with water and sanitation infrastructure could lead to a reduction of 0.6 to 1.7 million child deaths per year in the developing world. The average cost per life-year saved is about 30 per cent of developing countries’ annual GDPs per capita for high-end technologies and about 80 per cent of annual per capita GDP for basic water and sanitation infrastructure.A partir d’une base de données recueillies dans 40 pays en développement, nous estimons l’impact, sur la mortalité, d’une amélioration de l’accès à l’eau et de la qualité de celle ci. Nous constatons que la réduction moyenne de la mortalité atteignable grâce aux investissements dans des infrastructures d’accès à l’eau et d’assainissement est comprise entre 8 (technologies de base) et 22 décès (technologies avancées) pour 1000 enfants nés. Ces taux de réduction représentent entre 11 per cent (technologies de base) et 32 per cent (technologies avancées) de l’écart entre le taux de mortalité infantile actuel et celui fixé pour 2015 dans l’Objectif 4 du Millénaire pour le Développement. Selon nos estimations, assurer l’accès de tous les ménages aux infrastructures d’eau et d’assainissement permettrait d’éviter entre 0.6 et 1.7 million de décès infantiles par an dans le monde en développement. Le coût moyen par année de vie sauvée est d’environ 30 per cent du PNB annuel par habitant des pays en développement, si des technologies haut de gamme sont adoptées, et d’environ 80 per cent du PNB annuel par habitant si des infrastructures de base sont installées.