Entre marche et métro, les mouvements intra-urbains des touristes sous le prisme de l’« adhérence » à Paris et en Île-de-France

Les mouvements intra-urbains des touristes restent encore largement méconnus, alors que les mobilités touristiques participent au processus de métropolisation. En mobilisant la notion d’« adhérence », ce texte propose de montrer comment, dans la métropole parisienne, une population de touristes aux pratiques économes et autonomes s’appuie principalement sur la marche et le métro pour se déplacer dans la ville. Si les caractéristiques structurellement différentes de la marche et du métro constituent une opposition théorique entre deux types de mouvements diversement « adhérents » à la ville, ces mobilités fonctionnent empiriquement comme des compléments l’un et l’autre. La déconnexion partielle du territoire de surface du métro répond à la connexion et à la proximité à la ville permise par le mode piéton. null