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Efficacité spatiale des réseaux de transport dans une perspective de réduction drastique de l'usage de la voiture – Applications aux zones denses parisienne et lyonnaise

Author

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  • Patrick Bonnel

    (LET - Laboratoire d'économie des transports - UL2 - Université Lumière - Lyon 2 - ENTPE - École Nationale des Travaux Publics de l'État - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique)

  • Marie-Hélène Massot

    (LVMT - Laboratoire Ville, Mobilité, Transport - IFSTTAR - Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l'Aménagement et des Réseaux - UPEM - Université Paris-Est Marne-la-Vallée - ENPC - École des Ponts ParisTech)

  • David Caubel

    (LET - Laboratoire d'économie des transports - UL2 - Université Lumière - Lyon 2 - ENTPE - École Nationale des Travaux Publics de l'État - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique)

Abstract

Durant les vingt dernières années, les politiques de déplacements urbains ont développé les réseaux de routes – autoroutes - radiales ou périphériques, ainsi que de nouveaux services de transports publics (métro, TER, tramway...). Cette amélioration constante des infrastructures de transport est au cœur des politiques puisqu'elle permet de maintenir et plus fréquemment d'augmenter la vitesse des déplacements. Or, aujourd'hui, il est reconnu que cela a contribué à l'étalement urbain de la population et des activités.Les conditions de mobilité individuelle (vitesse et coûts des déplacements) ont contribué à une réduction de la densité urbaine. Cela se traduit par des changements dans l'usage des modes de déplacements : réduction des parts de marché des déplacements en vélo ou à pied, relative stabilité de la part de marché des déplacements en transports collectifs, et un usage croissant de l'automobile. La voiture domine maintenant l'ensemble des autres modes de déplacements.Dans un contexte où l'opinion publique est généralement favorable au développement des transports publics et des prises de position politique qui reflète cette opinion, nous avons voulu quantifier la rigidité de l'usage de la voiture en termes de temps, de vitesses et de la localisation géographique des déplacements, par rapport à une politique de réduction drastique de son usage dans les zones denses urbaines et en faveur d'un développement des modes de déplacements « doux », pouvant être compétitifs avec la voiture. Pour cela, nous analysons la rationalité de l'usage de la voiture par rapport à la vitesse de déplacements des modes alternatifs à celle-ci. Est-ce que les automobilistes d'une zone dense urbaine peuvent réaliser leur programme d'activités quotidiennes sans changer la localisation de leurs activités, avec un autre mode de déplacements que la voiture, sans accroître leur budget-temps de déplacements et sans faire diminuer la vitesse de leurs déplacements ?Nous proposons de quantifier et de qualifier le volume maximum de réduction de la place de la voiture en ville appelé potentiel transférable, tout en respectant les programmes d'activités des individus dans l'espace géographique urbain et dans le temps. Nous explorons par la suite les effets d'une croissance forte de l'offre en transports collectifs sur ce volume maximum de réduction de la place de la voiture en ville. Enfin, nous analysons les effets d'une augmentation du budget temps de déplacements journaliers des individus que l'on peut assimiler à une politique généralisée de baisse de la vitesse de la voiture. Les analyses se basent sur les zones denses des agglomérations parisienne et lyonnaise, à partir des données issues de L'enquête globale transport de la Région Ile-de-France de 1992 et de l'enquête ménages déplacements de l'agglomération lyonnaise de 1995.La méthode développée pour quantifier et qualifier le « potentiel transférable » est basée sur des itérations répétées d'une procédure de transfert modal des déplacements automobiles vers les modes doux de déplacements (marche à pied, vélo, transports collectifs). Cette procédure de transfert s'appuie sur une série de règles de transfert. Il ne s'agit donc pas d'une approche comportementale, mais d'une approche permettant d'estimer le marché potentiel (maximum) des modes doux sous différents scénarios d'offre de transports collectifs.La communication présente la méthodologie développée pour déterminer le potentiel de transfert ainsi que les résultats obtenus. Au-delà d'une quantification des transferts, nous développons une analyse spatiale. Cette analyse est effectuée sur l'espace géographique des deux agglomérations parisienne et lyonnaise autour de l'évolution des déplacements et des véhicules*kilomètres transférés de la voiture sur les modes « doux » à l'issue de la simulation d'un scénario.

Suggested Citation

  • Patrick Bonnel & Marie-Hélène Massot & David Caubel, 2003. "Efficacité spatiale des réseaux de transport dans une perspective de réduction drastique de l'usage de la voiture – Applications aux zones denses parisienne et lyonnaise," Post-Print halshs-00096679, HAL.
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    1. Patrick Bonnel & David Caubel & Dominique Mignot, 2005. "Lyon 21 : Etude de faisabilité d'un système de transport radicalement différent pour la zone dense lyonnaise," Post-Print halshs-00078549, HAL.
    2. Marie-Hélène Massot & Jimmy Armoogum & Patrick Bonnel & David Caubel & Laurent Hivert & Dominique Mignot, 2003. "Etude de faisabilité d'un système de transport radicalement différent sur les zones denses parisienne et lyonnaise," Post-Print halshs-00097233, HAL.
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    1. Marie‐HéLène Massot & Jimmy Armoogum & Patrick Bonnel & David Caubel, 2005. "Potential for Car Use Reduction through a Simulation Approach: Paris and Lyon Case Studies," Transport Reviews, Taylor & Francis Journals, vol. 26(1), pages 25-42, April.
    2. Marie-Hélène Massot & Jimmy Armoogum & Patrick Bonnel & David Caubel & Laurent Hivert & Dominique Mignot, 2002. "Evaluation of car traffic reduction potential in urban area, Paris and Lyon case-studies," Post-Print halshs-00096736, HAL.

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