La montée des emplois tertiaires

[fre] Entre 1962 et 1968, le nombre des personnes ayant un emploi s'est accru en France de 950 000. Cet accroissement résulte de la création de 1 824 000 emplois salariés, compensée partiellement par la diminution de l'emploi dans l'agriculture ( — 790 000) et la légère baisse des effectifs non salariés (— 84 000). . La croissance des effectifs salariés est plus forte que prévue dans le bâtiment et dans les activités du secteur tertiaire. L'accroissement de l'emploi est faible dans l'industrie. Dans les branches traditionnelles (charbon, fer, sidérurgie, textiles, habillement), il y a même diminution. La croissance est au contraire rapide pour l'industrie automobile, la construction électrique, l'industrie chimique, les matériaux de construction. Les effectifs des administrations publiques augmentent de plus de 25%, en raison notamment de la croissance dans l'enseignement. L'emploi dans les banques et les assurances enregistre un accroissement considérable. . L'auteur compare ces variations à celles de la période précédente (1954-1962) et à celles prévues dans le Ve Plan. [eng] Between 1962 and 1968, the number of persons in employment in France increased by 950 000. This increase results from the creation of 1 824 000 paid jobs, partly offset by the fall in employment in agriculture (—790 000) and the slight fall in non-wage-earners (—84 000). . The increase in the number of wage-earners is greater than forecast in building and tertiary activities. The growth of employment is small in industry. In the traditional branches (coal, iron, steel, textiles, clothing), there is even a fall. In contrast, the growth is fast in the motor industry, electrical engineering, the chemical industry, building materials. General government employees have increased by more than 25 %, under the influence of the increase in the number of teachers. A considerable increase is recorded in employment in banking and insurance. . The author compares these variations with those forecast under the Vth Plan.